Ce qu’il faut avant tout savoir :
Originaire du nord de la France, Hazel Marie Volk s'imprègne de la sagesse des lieux qu'elle visite. Après avoir éveillé ses sens au génie des lieux en photographiant les forêts du nord de la France, c’est dans le silence du désert que Hazel Marie Volk a entendu l’appel de ses ancêtres. Formée à l'écopsychologie, elle guide groupes et individus afin qu’ils se relient aux racines de leur histoire et de leur humanité ; un cheminement qu’elle estime essentiel à une transformation personnelle et collective.
Quatrième de couverture :
Que reste-t-il de notre héritage autochtone ? De nos liens ancestraux au monde naturel ? Quel avenir serait possible en réintégrant nos sagesses ancestrales ? Ces questions sont survenues alors que l’auteure vivait et travaillait auprès des peuples aborigènes d’Australie, qui œuvrent chaque jour à la préservation de leur culture, menacée par les ravages continus de la colonisation. Au fil de ses explorations, elle constate à quel point le vécu de nos lointains ancêtres et leur lien intime au Vivant sont tombés dans l’oubli. Un déracinement à l’origine de notre modernité destructrice et de l’effondrement sociétal et écologique que nous connaissons. Pourtant, nos racines recèlent la sagesse dont l’avenir a besoin. L’engouement actuel pour les spiritualités du monde, et notamment pour les pratiques dites chamaniques, reflète ce besoin de retrouver du sens et un lien profond avec la Terre. Si les modèles venus d’ailleurs peuvent nous inspirer, l’auteure rappelle qu’il est essentiel de réapprendre à écouter la terre sous nos pieds pour recréer un lien en résonance avec nos paysages, leur spécificité et leur histoire. Rien n’est perdu et l’auteure nous invite, par des pratiques et des réflexions, à renouer avec la sagesse ancestrale qui sommeille en nous, en vue d’un avenir plus durable et plus enviable pour tous.
De ses souvenirs d’enfance dans le bassin minier du Pas-de- Calais, Hazel Marie Volk se souvient surtout de ses moments passés en plein air au cœur de la nature où, loin du bruit de la ville, elle ressentait la paix intérieure, l’odeur de la terre qui s’imprégnait en elle et rendait encore plus insupportable le poids de la société consumériste, limitative et autodestructrice.
Hazel décide donc de quitter le ciel gris de sa terre natale pour le soleil d’Australie. Ce voyage, qui ne devait durer qu’un an, devient un pèlerinage de neuf ans où elle a pu partager le même amour pour la Terre avec des communautés ayant gardé intact ce lien avec le vivant et les esprits de la nature.
« En Occident beaucoup des rituels autrefois pratiqués ont été oubliés, il est possible d’en retrouver l’essence, de les réinventer et de les adapter à notre époque. »
Ce témoignage est le fruit de son vécu, de ses observations, ses explorations allant des forêts du nord de la France au désert australien. Ces expériences lui ont permis de se rapprocher de ses ancêtres afin de se reconnecter en conscience à ses propres racines et celles universelles qui lient la Terre au Cosmos.
Chacune de nos régions a une identité riche, des traditions locales et bien d’autres choses encore qui, hélas, se perdent avec le temps, car distraits par la frénésie de nos modes de vie, ces traditions ne sont plus vécues de l’intérieur.
Renouer avec cette sagesse, c’est aussi se souvenir ce que signifie être humain, au-delà des tabous et des conditionnements définis par la société.
« En intellectualisant et en conceptualisant nos relations avec le monde, nous avons aussi perdu une partie de notre liberté. »
À travers un large éventail d’informations instructif et passionnant, Hazel tend également à rétablir l’identité bafouée de nos ancêtres préhistoriques afin de leur redonner une image autre que celle implantée dans l’inconscient collectif.
« Leurs connaissances, leur sagesse et leurs pratiques ancestrales sont, aujourd’hui encore, reflétées dans la richesse culturelle des tribus autochtones. »
En partageant son parcours, ses réflexions et connexions avec ses ancêtres, Hazel Marie Volk nous invite à la découverte de notre véritable essence en ravivant notre relation au monde naturel, au tangible et au subtil, et celles avec nos racines sauvages et ancestrales. Tout ce à quoi la société matérialiste nous a déconnectés, en nous éloignant de la force et de la beauté de notre nature profonde.
« Il est une invitation à redécouvrir ce qui nous unit en tant qu’espèce, à nous ouvrir à la sagesse de la Terre elle-même, de laquelle émanent chacune de nos cultures et chacun de nos ancêtres. D’où l’importance de comprendre comment nous nous sommes éloignés du monde sauvage. »
Retrouver nos racines nous amènerait à vivre en équilibre avec le vivant dans toutes ses dimensions puisque nous sommes la Nature que nous dégradons.
Cette compréhension, ce retour à notre essence humaine et collective, cette relation profonde avec le Vivant contribuera à l’avènement d’une société qui favorisera la Vie dans son ensemble.
« Il est temps de nous réunir à nouveau, de sortir, de partager et d’explorer. Le temps est venu de dépasser le mental, pour revenir au cours et à l’expérience ressentie afin de découvrir quelle vérité vit en nous. »
Pour aller plus loin :
Hazel Marie Volk était l'invitée de Sylviane Jung qui a eu un véritable coup de cœur pour ce livre si captivant.
- Découvrez le site de l'auteure : Terre des Ancêtres
- Retrouvez Hazel sur sa page Facebook : Hazel Marie Volk
- Sur sa page Instagram : Hazel Volk
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