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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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15 novembre 2023 3 15 /11 /novembre /2023 11:20

Editions Plon

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Prix Goncourt, Grand prix du Théâtre de l’Académie française, prix Science-Frontières de la vulgarisation scientifique, Didier van Cauwelaert a profondément bousculé notre vision du monde avec Le Dictionnaire de l'impossible et Le nouveau Dictionnaire de l'impossible. Il a également participé à de nombreuses expériences avec des chercheurs renommés sur les états modifiés de conscience et les pouvoirs de la pensée.

Quatrième de couverture :

Rien n’est plus insolent qu’un miracle. Il se rit des lois communes, défie les autorités religieuses, provoque les sceptiques… Quand Émile Zola, voulant démystifier le sanctuaire de Lourdes, choisit sur place deux tuberculeuses mourantes pour en faire les personnages de son roman et assiste, ébahi, à leur guérison instantanée, quand le bouillonnant Padre Pio, suspendu par le Vatican pour imposture mystique, donne la vue à une enfant née sans pupilles, quand une héroïne de la Résistance porte secours à un navire bombardé alors même que la Gestapo la torture dans une prison parisienne, quand une hostie se met à léviter en direct durant une messe télévisée ou prend la forme d’un muscle cardiaque en présence du futur pape François, la raison est en droit de s’offusquer. D’autant que tous ces cas ont été authentifiés par des témoins, des scientifiques, des historiens, des instruments de contrôle. Mais relèvent-ils de l’intervention divine ou des capacités secrètes de l’être humain ? À l’heure où la foi paraît s’incliner devant la peur, Didier van Cauwelaert nous offre, avec cet ouvrage hautement documenté à l’humour percutant, une profonde réflexion et un formidable message d’espoir. 

En lisant cet ouvrage de Didier Van Cauwelaert, je suis allée d’émerveillement en émerveillement tellement les miracles que l’auteur a choisi de nous raconter sont stupéfiants, voire même vertigineux, car ils défient l’entendement. 

Il y en a quelques-uns que je connaissais pour avoir lu les deux tomes du Dictionnaire de l’impossible, mais, malgré tout, certains de ces sujets ont connu depuis des rebondissements encore plus extravagants si j’ose dire, comme s’ils cherchaient à nous bousculer, nous provoquer en nous mettant devant notre méconnaissance des lois de l’univers, comme le disait si bien saint Augustin : 

« Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois. »

Depuis des siècles, on s’interroge sur le sens de ces prodiges à répétitions comme ces métamorphoses d’Hosties en morceau de chair très peu relayées par les médias ou institutions religieuses alors que les plus documentés par des analyses scientifiques, dont furent témoins trois papes, sont encore de nos jours occultés…

« La méconnaissance, l'oubli et l'incuriosité, savamment entretenus par l'art de la diversion qui est le b.a.-ba des pouvoirs en place, ont toujours constitué la plus efficace des censures. »

Parsemé d'humour, c’est un livre captivant que j’ai eu du mal à lâcher ! Tous ces phénomènes inexpliqués et époustouflants nous invitent vraiment à la réflexion en nous poussant à nous interroger, à nous éveiller sur ce qu’il y a de plus mystérieux, de plus extraordinaire en nous et autour de nous.

 

Pour aller plus loin :

Marc Leval a reçu Didier van Cauwelaert pour son livre "L’insolence des miracles" sur ABC TALK TV, une émission dans laquelle vous en découvrirez quelques-uns...

 

 

 

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8 avril 2023 6 08 /04 /avril /2023 10:59

Editions Tallandier

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Jean-Christian Petitfils est un écrivain, historien et politologue français. Il a fait ses études à la Faculté de droit de Paris, à l'Institut d'études politiques de Paris et à la Sorbonne. Il est docteur en science politique, licencié en droit public et en histoire-géographie, diplômé de Sciences Po et de l'Institut d'administration des entreprises de Paris. Il est également auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages et suit depuis de très nombreuses années les travaux français, italiens et américains sur ce prodigieux linceul de Turin.

Résumé du livre :

Il existe un décalage abyssal entre ce que répètent des personnes mal informées, qui s’obstinent à soutenir des thèses dépassées, comme la malencontreuse analyse au carbone 14 de 1988, faussée par plusieurs pollutions et assignant de façon erronée à cette célèbre toile de lin une datation médiévale, et les dernières expérimentations scientifiques, toutes convergentes, allant en sens contraire. Dans cette synthèse complète, loin de tout esprit polémique, Jean-Christian Petitfils montre, de façon claire et convaincante, qu’il n’y a plus aucun doute aujourd’hui : le Saint Suaire de Turin est bien authentique. Non seulement les renseignements qu’il fournit sur la Passion du Christ sont exceptionnels, mais les caractéristiques uniques et déroutantes de l’image, que l’on n’a jamais pu reproduire à l’identique malgré toutes les techniques modernes – inversion des couleurs, tridimensionnalité, projection orthogonale sans effet latéral, absence de la moindre trace de décomposition du corps ni d’arrachement des caillots de sang –, semblent nous introduire à un autre mystère…

Depuis la conférence de presse donnée le 14 octobre 1988 sur les résultats de l’analyse au Carbone 14 du Linceul de Turin, le situant entre 1260-1390, ce dernier fut relégué au rang des fausses reliques.

Ce verdict définitif par les laboratoires balaya tout sur son passage ne tenant pas compte de ces quatre-vingt-dix années d’études interdisciplinaires qui étaient en totale opposition avec cette fourchette moyenâgeuse, y compris les acquis les plus fondamentaux de la recherche depuis 1898 :

« L’inversion des couleurs - pourtant inconcevable au XIVe siècle - avec les photographies de Secondo Pia, les pertinentes remarques du professeur Yves Delage sur l’impossibilité de forger une contrefaçon médiévale à des fins de dévotion, l’étude clinique impeccable du docteur Pierre Barbet montrant sur le linge le réalisme effrayant de la Passion et de la Crucifixion, les travaux du botaniste Max Frei sur les pollens proche-orientaux, la tridimensionnalité découverte par Paul Gastineau et John Jackson… »

Et bien plus encore… au fur et à mesure des révélations, on apprend également que des statisticiens se sont penchés sur les chiffres fournis par le C14 et ont remarqué une aberration dans les fourchettes de dates fournies par les différents laboratoires, les chiffres ne se recoupaient même pas entre eux… 

«  Les écarts de dates constatés sur les huit tests étaient si importants que les spécialistes arizoniens décidèrent de n’en retenir que quatre, dont ils combinèrent ensuite les résultats… »

Heureusement que le surprenant résultat du C14 a eu l’effet de pousser les scientifiques à persévérer dans les recherches de sorte qu’en trente-quatre ans des progrès considérables ont été accomplis sans que le grand public en soit informé. 

Jean-Christian Petitfils, qui s’intéresse à ce grand mystère historique et archéologique, lève le voile sur ce captivant dossier en portant à notre connaissance les dernières années d’études scientifiques pour lesquelles toutes les disciplines ont été convoquées, y compris celle historique puisque dans la première partie nous suivons le Linceul à travers ses nombreuses pérégrinations qui l’ont amené jusqu’à Turin.

En découvrant l’ensemble de ce dossier, j’ai découvert des choses incroyables, émouvantes et si extraordinaires que je profite de ce week-end de Pâques pour vous en partager quelques-unes :

- Selon les scientifiques du STURP, l’image correspond à un léger brunissement dégradé n’affectant que le sommet des fibrilles de lin sur une épaisseur de 20 à 40 microns et variant en fonction de la distance entre le corps et le drap. Elle semble donc s’être produite par radiation à distance et par projection orthogonale, de sorte que son aspect latéral est absent. 

- Personne ne parvient à expliquer comment un corps figé par la rigidité cadavérique a pu dégager suffisamment de chaleur ou de lumière pour roussir la toile, le tout dans un bref instant et comme dans un éclair directionnel. Un mystère inexplicable.

- Le sang, quant à lui, a traversé le tissu et imprégné les fibres, au point que celles-ci sont par endroits collés. Autour de certains caillots, des halos de sérum ont été mis en évidence par des mesures de fluorescence.

- La présence de pollens et de traces de fleurs poussant en Palestine (dont l’une a disparu au VIIIe siècle) par le botaniste israélien Avinoam Danin, confirme les travaux du célèbre criminologue Max Frei qui reconnut 13 espèces de plantes sur le linceul, mais également des pollens de plantes qui fleurissaient en avril à Jérusalem.

Grâce à du matériel photographique et numérique de plus en plus sophistiqué, sur le Linceul des "fantômes d’écriture" ont été mis en évidence :

- Des inscriptions grecques et latines invisibles à l’oeil nu ; la confirmation de l’existence d’une ou de deux pièces de monnaie sur les yeux (celle de l’oeil droit a été identifiée avec un lepton de Ponce Pilate datant de 29-31)

Il y en a encore tellement, tout aussi surprenantes, que je vous laisse le soin de les découvrir…

Pour finir, il y a également ces troublantes coïncidences qui ont empêché le Linceul de disparaître. Ce dernier échappa à diverses destructions : le feu, l’eau, un tremblement de terre et même à la ravageuse crise iconoclaste qui s’étendit sur plus d’un siècle détruisant d’innombrables images et fresques religieuses.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cet ouvrage, illustré de photographies en couleurs, c’est cette démarche scientifique qui ne s’appuie que sur les données à la fois médicales, anthropologiques, historiques, archéologiques, etc. ne cherchant en aucune manière à en faire un article de foi, c’est, pour ces experts, un objet d’étude qu’ils ont soumis à l’exigence critique.

Pourtant, toutes les constatations scientifiques qui ont repris les recherches vont dans le même sens, celui de l’authenticité. C’est donc une question d’Histoire et de science que l’on retrouve dans cet ouvrage ô combien fascinant !!

 

Pour aller plus loin :

Un bilan des recherches et des connaissances acquises sur cette relique de Jésus conservée dans la cathédrale de Turin. Reprenant l'enquête, l'historien retrace les destinées du linceul et ses conditions de conservation dans les différents lieux où il a été présent, relate les formes de dévotion qu'il a connues et examine avec neutralité les découvertes des scientifiques parfois contradictoires.

Face ventrale et face dorsale du Linceul (en négatif) montrant tous les sévices de la Passion.

 

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7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 11:33

Edition Faërie's Craft

 

Ce qu'il faut avant tout savoir :

Pascal Cazottesécrivain et historien de passion (plus particulièrement spécialisé dans les périodes médiévales et napoléonienne), mais aussi un amoureux de la langue française. Cela fait également plus de 25 ans qu’il s’intéresse à la cryptozoologie, à l’ufologie, aux anciennes civilisations, à la Gnose, à l’Alchimie et au paranormal en général. Il se définit lui-même comme un historien des mystères de notre monde.

Résumé du livre :

Parmi tous les personnages qui marquèrent l’Histoire, certains se distinguèrent par l’aura de mystère qui les enveloppait. Tel est le cas des dix hommes et femmes dont la vie, souvent extraordinaire, est ici rappelée. Au nombre de ces êtres d’exception, nous trouvons des thaumaturges (ou faiseurs de miracles), comme Apollonius de Tyane et Maître Philippe de Lyon, des voyants, à l’instar de Mlle Lenormand et Papus (ce dernier ayant, de surcroît, développé d’immenses connaissances dans le domaine des sciences dites “ésotériques”), des alchimistes, tels que Nicolas Flamel et le comte de Saint-Germain, auxquels on pourra ajouter Cagliostro (de son vrai nom Joseph Balsamo) qui était également voyant et guérisseur, des aventuriers à l’odeur de soufre, comme le furent Raspoutine et Mata Hari, et, enfin, Kaspar Hauser dont la seule existence demeure l’un des plus grands secrets de l’Histoire. Non seulement le parcours de ces dix personnages est ici dévoilé, mais encore pouvons-nous prendre connaissance de faits à ce point étranges (et fantastiques) qu’ils nous confortent dans cette opinion que la réalité dépasse parfois la fiction…

Extrêmement bien documenté, détaillé, l’ouvrage de Pascal Cazottes lève le voile sur de mystérieux personnages qui marquèrent l’Histoire. Chacune de ces biographies, joliment illustrées, nous amène à reconsidérer le réel, car certains de ces hommes étaient dotés de capacités extraordinaires qui dépassent l’entendement. 

Dès la première histoire, nous entrons en plein dans le prodigieux avec Apollonius de Tyane surnommé "Le Christ grec", car il présente d’indéniables points communs avec Jésus-Christ. Grâce aux écrits de Philostrate, Pascal Cazottes remet en lumière ce fascinant thaumaturge. 

C’est au tour de Nicolas Flamel de passer sous la plume de Pascal Cazottes en nous invitant à suivre le parcours extraordinaire de cet écrivain alchimiste. Puis le comte de Saint Germain, un être exceptionnel aux talents multiples, réapparaît sous nos yeux.

À chaque page, je suis allée d’étonnement en étonnement en découvrant le guérisseur Cagliostro, Mademoiselle Lenormand, la fabuleuse sibylle du Faubourg Saint-Germain, sans oublier l’énigmatique Kaspar Hauser…

Et d’émerveillement en émerveillement avec l’admirable Maître Philippe de Lyon dont l’histoire m’a beaucoup touchée, émue, comme celle du Dr Gérard Encausse dit Papus, un être empli de bonté et de sagesse.

Raspoutine et Mata Hari, ces deux autres personnages qui clos l’ouvrage, sont à l’inverse de ceux présentés précédemment, car même s’ils étaient dotés de certaines capacités que l’on pourrait juger extraordinaires, voire sulfureuses, ils avaient malgré tout le diable dans le corps.

En refermant ce livre, en découvrant tous ces faits rapportés et très bien documentés, je suis restée interloquée par ces compétences prodigieuses collectées par Pascal Cazottes. 

Face à toutes ces capacités spectaculaires, on se dit que l’on est bien loin de comprendre et de connaître ce que nous renfermons au plus profond de nous, sans oublier tout ce mystère, ces réalités visibles et invisibles dans lesquels nous baignons tous.

 

Pour aller plus loin :

Dans cette vidéo, Antoine de MiasmeTV nous présente les nouveaux livres parus aux éditions Faërie’s Craft, dont celui de Pascal Cazottes préfacé par Monseigneur Paul Sanda, où vous pourrez admirer les illustrations de ce bel ouvrage.

 

  • Pour commander l'ouvrage en couleur, c'est ICI ou dans sa version noir et blanc, c'est

 

En bonus :

Pour découvrir l’incroyable destin de Mademoiselle Lenormand, que je vous invite à lire, cliquez sur les liens ci-dessous :

 

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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 15:26

Editions Artège

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

 

Emmanuel Tran a compilé pendant 8 ans tous les évènements de cette histoire extraordinaire vécue avec Nathalie, son épouse, Lou-Anh, leur fille aînée, et Mayline.

Résumé du livre :

On ne croit plus beaucoup aux miracles... et pourtant, à Lyon, en 2012, après un accident domestique, Mayline, 3 ans, est dans le coma. Les dommages irréversibles sur son cerveau la condamnent, au mieux, à un état végétatif permanent. Après avoir supplié Dieu par l'intermédiaire de Pauline-Marie Jaricot, ses parents vont se battre pour ne pas la débrancher. Et le miracle se produit, Mayline entre en phase de récupération ! Le chemin à parcourir est immense. Emmanuel et Nathalie, ses parents, s'arriment de toutes leurs forces à cette lueur d'espérance qu'ils voient dans les yeux de leur petite fille et engagent la plus belle des batailles, celle de la vie. Le dépassement de soi, les doutes à surmonter, les heures sombres, les élans de générosité et le dévoilement des coeurs, ils le racontent aujourd'hui. Si grâce à Dieu, le cerveau de Mayline s'est régénéré, grâce à la ténacité et à l'amour de ses parents, elle est désormais debout et heureuse !

Tout commence le 29 mai 2012, c’est l’euphorie dans la famille Tran qui est depuis plusieurs semaines en plein préparatif de déménagement pour s’installer à Mandelieu du côté de Nice.

En attendant de pouvoir y emménager avec leurs deux filles Lou-Anh et Mayline, ils vont dormir dans un petit appartement de transition à Lyon où ils ont invité quelques amis pour un apéro dînatoire.

Rien ne manque pour cet apéritif festif, la famille Tran a tout prévu jusqu’aux petites boules de saucisses pour les enfants, dont Mayline, la plus petite de la bande, leur fille de trois ans.

Emmanuel s’apprête à déboucher une bonne bouteille quand, soudain, Mayline arrive, tenant sa gorge entre ses mains. Aucun son ne sort, la petite s’étouffe. 

Très vite, Emmanuel effectue sur Mayline la manoeuvre de Heimlich afin d’expulser la petite saucisse coincée dans la trachée de sa gamine.

De son côté, Nathalie, la maman, est en ligne avec les pompiers qui lui transmettent les consignes le temps d’arriver sur place. Mais rien n’y fait. Malgré plusieurs tentatives, Mayline est en arrêt cardiorespiratoire, inconsciente.

À partir de cet instant, la vie de cette petite famille bascule dans le drame. Mayline, après qu’un pompier ait réussi à lui faire vomir la saucisse, est transportée d’urgence à l’hôpital où elle sombre dans un profond coma.

Les jours passent et l’état de Mayline empire. Après plusieurs arrêts cardiaques suivis d’une embolie pulmonaire et de convulsions, son cerveau est en souffrance, cela devient compliqué pour les médecins de la maintenir en vie.

De voir sa petite fille se battre entre la vie et la mort est de plus en plus insupportable pour Nathalie et Emmanuel. Ils se sentent totalement démunis et transpercés de douleur.

Les examens se multiplient et tous les résultats sont sans équivoque pour les médecins qui, malgré l’extrême souffrance des parents, leur expliquent qu’il n’y a plus rien à faire d’un point de vue médical et qu’il serait préférable de la débrancher…

« Que nous reste-t-il ? Rien. Ou peut-être si peu. Il m’était déjà arrivé, à de nombreuses reprises au cours de ma vie, d’entrer dans des églises pour prier, bien que je ne sois pas baptisé. »

Refusant l’inéluctable, devant cet état de mort annoncé, la famille Tran se réfugie dans la prière devenant ainsi le seul chemin qui les apaise, y compris pour la petite Lou-Anh qui ressent le réconfort qu’elle peut apporter.

Chaque entretien médical devient de plus en plus épuisant pour les parents qui, malgré l’insistance des médecins, ne veulent pas de cette fin de vie programmée.

Durant cette période, une maman d’élève, très impliquée dans la vie pastorale de l’école, va leur proposer de faire réciter une neuvaine par l’intercession de Pauline Jaricot à tous les enfants de l’école pour la guérison de Mayline.

Cette belle démarche pleine d’amour et de compassion va prendre une telle ampleur qu’il va devenir difficile pour la famille Tran de réaliser ce qui est réellement en train de se passer !

Et encore plus pour les médecins qui vont assister à l’impensable, malgré un cerveau nécrosé, complètement en dentelle et réduit de moitié...

Quelle magnifique et incroyable histoire !! Je n’arrivais pas à refermer le livre tellement je voulais connaître le déroulement de cette miraculeuse guérison.

Ce retour à la vie est impensable et la joie, la force qu’a reçue Mayline est sidérante, car, même si elle va mettre du temps pour bien récupérer, cela dépasse l’entendement !

C’est une bouleversante leçon de vie, de foi, d'espoir et d’amour que nous offrent Mayline et son papa à travers ce très beau et touchant témoignage.

 

Pour aller plus loin :

Les examens médicaux sont formels, les dommages étaient irréversibles : aussi l'Église a-t-elle reconnu le caractère miraculeux de la guérison de Mayline. Dans son ouvrage, Emmanuel Tran relate les examens et étapes qui ont permis la reconnaissance de ce miracle afin que soit proclamée bienheureuse Pauline-Marie Jaricot, figure de la charité du XIXe siècle, à Lyon, le 22 mai 2022. 

 

Pour aller encore plus loin :

Marie Dominique Schmitz est l'une des descendantes de la famille de Pauline Jaricot, qui a été béatifiée à Lyon le 22 mai 2022 par l'Église Catholique. L'occasion de revenir sur la vie de cette Lyonnaise, fille de soyeux, proche des ouvriers canuts et dont les œuvres perdurent aujourd'hui.

Pour visionner la vidéo, cliquez sur ce lien : Béatification de Pauline Jaricot à Lyon : une descendante témoigne.

 

 

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17 février 2022 4 17 /02 /février /2022 11:49

Indissociable de l'histoire du Pont d'Avignon, c'est au milieu du XIIIe siècle que la légende de Bénézet se fixe et se répand grâce aux quêteurs de l'Œuvre du Pont qui la lisaient en chaire afin d'obtenir des fonds.

Le 13 septembre 1177, alors qu’il est âgé de 12 ans, le jeune berger du Vivarais, du nom de Bénézet (petit Benoît), vient de quitter les montagnes de l'Ardèche. Il se dit envoyé par Dieu pour construire un pont à Avignon. 

Au début, on le prend pour un fou, mais il a entendu cette voix venue du ciel lui dicter :

« Bénézet, prend ta houlette et descends jusqu'en Avignon, la capitale du bord de l'eau : tu parleras aux habitants et tu leur diras qu'il faut construire un pont »

Un dimanche de fête, pendant que l'évêque d'Avignon donne sa bénédiction sur le parvis de Notre-Dame, Bénézet l'interpelle :

« Seigneur évêque, je suis mandaté par le Tout-Puissant pour construire un pont sur le Rhône »

Raillé par les Avignonnais, le jeune pâtre est mis au défi par le prélat de charger une pierre énorme sur ses épaules, que 30 hommes ne pourraient soulever, et de la jeter dans le Rhône.

Bénézet n'hésite pas un instant et, sous le regard de la foule ébahie, soulève le bloc de pierre avant de le jeter dans l'eau, aidé, dit-on depuis, par une intervention divine, et même par des anges baignés d'une lumière dorée.

À cette époque, il ne fallait pas moins qu’une intervention divine pour faire ce que ni les Romains ni Charlemagne n’avaient osé tenter sur un fleuve aussi large et rapide.

Le pont, entrepris par Bénézet, avait dix-huit cent quarante pas de longueur et cinq de largeur ; il comprenait vingt-deux arches. 

Bénézet, qui a vraiment existé, est mort en 1184 et n'a pu donc voir l'achèvement du pont un an plus tard. Il laissa derrière lui « la corporation des frères pontifes d’Avignon, qu’il avait fondée, pour achever, conserver, réparer le pont et loger les voyageurs indigents ». Frères hospitaliers, ils apportaient aussi des bienfaits aux malades.

À sa mort, et selon ses souhaits, son corps fut déposé dans la chapelle du pont.

Un récit des prodiges de Bénézet a été conservé, laissant supposer qu’un procès en canonisation fut entamé sans aboutir. On y apprend qu’un homme avait giflé le saint et eut sa tête qui se dévissa de son cou ! Heureusement, Bénézet y remédia d’une prière.

Plus tard, un paysan, qui avait moissonné le jour de la saint Pierre, eut sa main liée à la faux. Il se rendit sur la tombe du saint et fut délivré. Il y laissa son blé et son outil qui figurent sur l’imagerie, ainsi que de nombreuses béquilles abandonnées là par des miraculés.

Le pape Jean XXII fit composer un office à la gloire du saint et fixa sa fête au 14 avril. Son culte était célébré avec éclat. Durant la cérémonie, on rappelait ses miracles. 

Cette belle légende de saint Bénézet est passée dans la ferveur populaire, car la construction du pont a représenté un défi aux éléments. Le Pont Saint Bénézet est l'ouvrage le plus ancien construit sur le Rhône entre Lyon et la mer au XIIème siècle. 

 

Au XVIIe siècle l'état du pont se détériore… Longtemps conservées dans la chapelle du pont, et devant les importantes crues du Rhône, les reliques du saint sont aujourd'hui dispersées dans plusieurs édifices religieux, dont la Collégiale saint-Didier à Avignon.

Du pont, seules quatre arches demeurent et une chanson "Sur le pont d’Avignon", qui a fait le tour du monde et a contribué à rendre célèbre la ville.

Nulle explication satisfaisante à ce succès international n’a été fournie jusqu’à présent, puisque l’on ne connaît ni l’auteur ni l’origine de la chanson qui a été reprise au XIVème siècle par Pierre Certon. De plus, dans la version originale, ce n'est pas sur le pont, mais sous le pont qu’on y dansait !

 

 

Sources :

 

Pour aller plus loin :

Si vous désirez voir à quoi ressemblait le pont Saint-Bénézet, je vous invite à visionner cette reconstitution numérique qui a permis de redonner une véritable identité historique au patrimoine existant par un bond virtuel de 400 ans dans le passé...

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Praticienne en Fleurs de Bach et Fleurs de l'Atlas

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