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Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
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"Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde.
Bonne visite à tous !
La nouvelle campagne de précommande de Génération Cités d'Or est officiellement ouverte !!
Au sommaire(*) de ce numéro #05 vous retrouverez les articles de :
Amelle Blanc : L'été indien ! (La mythologie amérindienne face aux équinoxes)
Dominique Aucher : La voie spirituelle du labyrinthe
Stéphane Royer : Jimmy Guieu, pionnier de l'ufologie
Charly Samson: Retour sur l'ufologie des années 70 avec Jimmy Guieu
Joss : Pakal, l'astronaute de Palenque ? Dieux descendus du ciel en Méso-Amérique
Charly Samson : Chéops et les secrets de la pyramide (partie 3)
Pascal Cazottes : L'arche de Noé ou lorsque le récit biblique rejoint la réalité historique
Peter Knight : Le Code Adamski - De l’énergie libre à la métahumanité (dernière partie)
Véronique Kerdranvat : Carnet de voyage en Chine
Marie Roca : Disparitions mystérieuses : un dysfonctionnement de notre espace-temps ?
Florinette: Les lectures de Florinette
Dans cette vidéo, Antoine vous présente plus en détail ce qui vous attend dans ce nouveau numéro...
N’hésitez pas à soutenir le mag-ebook, qui fête son premier anniversaire en précommandant, jusqu'au 21 juin, le numéro GCDO#05 en cliquant sur les liens suivants :
(*)le visuel de la couverture et le sommaire ne sont pas contractuels et peuvent éventuellement subir quelques variations avant la fin de la campagne de précommande.
Pour info :
Sur le site de Génération Cités d'Or, vous pouvez commander les numéros précédents en cliquant ICI
Un soir du mois d'avril 1645, deux jeunes gens, de vingt-cinq à trente ans, conversent dans un somptueux appartement de la rue Saint-Antoine, à Paris. L'un, le propriétaire des lieux, s'appelle Louis de Prat, marquis de Précy ; l'autre, Charles-Pompée d'Angennes, marquis de Pisani (1)
Les deux amis, qui doivent bientôt partir pour la guerre et rejoindre dans les Flandres les régiments du prince de Condé, s'entretiennent de la mort et de la survie de l'âme.
— Penses-tu que l'âme reste attachée à l'endroit où le corps est enterré ? demande Précy. Cela m'ennuierait de hanter un champ de bataille pour l'éternité.
— Je ne crois pas aux revenants, dit le marquis de Pisani, il me semble plutôt que l'âme entre dans un autre monde totalement différent du nôtre et oublie tout de notre existence…
Précy est songeur.
— Moi, je pense au contraire, dit-il, que les morts nous entourent, qu'ils sont là, tout près, mais que nous ne savons ni leur parler ni les entendre…
Les deux amis demeurent silencieux.
— Mais y a-t-il un enfer, un paradis et un purgatoire ? demande Précy. Sommes-nous récompensés pour nos mérites ? Punis pour nos fautes ? Bref, la qualité de notre vie terrestre conditionne-t-elle notre vie dans l'autre monde ?…
— Comment répondre à cela ?
— Il faudrait pouvoir communiquer avec les morts…
— Écoute, dit Pisani, j'ai une idée. Nous allons tous les deux partir pour la guerre. Peut-être y serons-nous tués. Je te propose ceci : le premier de nous deux qui mourra viendra donner à l'autre, par n'importe quel moyen, des renseignements sur l'au-delà.
— Une réponse à nos questions de ce soir, en somme ?
— Exactement !
— Eh bien, d'accord…
Et ils se serrent la main en guise d'engagement.
Deux mois passent et, vers la fin de juin, les deux amis reçoivent l'ordre d'aller rejoindre leur régiment. Hélas ! le marquis de Précy est, pour lors, cloué au lit par une fièvre maligne et le marquis de Pisani doit prendre seul la route des Flandres.
Un mois plus tard, le 4 août, vers six heures du matin, Précy, qui est toujours malade, dort dans sa chambre, tourné vers la ruelle, quand il est réveillé en sursaut. On vient de tirer les rideaux de son lit.
Il se retourne, pensant qu'un valet lui apporte une tasse de lait et un biscuit, et voit à son chevet le marquis de Pisani superbe, en buffle et en bottes.
Fou de joie, il se lève et veut lui sauter au cou. Mais Pisani recule encore de quelques pas.
— Non, Louis, tu ne peux plus m'embrasser.
— Mais pourquoi ?
— Parce que je suis mort. Je viens simplement te voir comme je te l'ai promis. Souviens-toi de notre pacte. J'ai été tué hier à Nordlingen, en Bavière… Les troupes de M. de Gramont venaient de s'engager dans la bataille contre M. de Mercy qui commandait les armées des Impériaux. Tout de suite, la mêlée a été épouvantable. Et je suis tombé à six heures, devant le village d'Allerheim…
— Tu es stupide ! dit Précy, en riant.
Et, de nouveau, il veut se précipiter pour embrasser son ami ; mais ses bras se referment sur le vide. Le personnage qui est devant lui n'a aucune consistance. Il demeure hébété.
— Tu vois bien, dit Pisani. Tiens, regarde l'endroit où j'ai été frappé.
Et il montre, à la hauteur des reins, une déchirure dans son habit. Une déchirure entourée de sang séché.
— Je suis bien mort, Louis. Et je viens te dire, en réponse à nos questions, que tout est vrai : l'au-delà est peuplé d'âmes. Certaines sont près de nous. Mais il y a des choses que je ne peux t'expliquer. Sache toutefois que tu dois songer à vivre d'une manière moins frivole… Dépêche-toi, Louis, tu n'as pas de temps à perdre, car tu seras tué dans la première bataille à laquelle tu participeras…
Et il disparaît.
Le marquis de Précy, bouleversé, appelle aussitôt son valet de chambre et réveille toute la maison par ses cris. On accourt. Il raconte alors ce qu'il vient de voir et d'entendre.
— Il était là, dit-il, en uniforme, avec ses bottes, et il m'a montré la trace du coup qui l'a tué. Il est mort hier, en Bavière, au cours d'une bataille terrible.
— En Bavière ? dit quelqu'un. Voilà qui est étonnant. N'était-il pas parti pour les Flandres ? Allons, allons, mon cher Louis, recouchez-vous, votre fièvre vous donne des visions…
Précy a beau insister, donner des détails et jurer qu'il est sûr de son fait, personne ne veut le croire.
Les semaines passent...
Et un matin, des nouvelles arrivent de l'armée. On apprend que, Turenne s'étant trouvé en difficulté devant les Impériaux, Condé a été chargé de lui porter secours, que les régiments qui se trouvaient dans les Flandres sont allés se battre en Bavière et que, au cours d'un terrible combat à Nordlingen, le marquis de Pisani a été tué le 3 août, à six heures du soir, d'un coup de mousquet dans les reins, devant le village d'Allerheim.
Ces nouvelles, qui ne pouvaient absolument pas être connues de Précy au lendemain de la bataille de Nordlingen, stupéfient ses amis.
Mais il y a toujours des gens qui veulent donner des explications rassurantes aux phénomènes qui les dépassent. Aussi voit-on certaines personnes prétendre avec autorité que le jeune marquis a transformé en vision un simple pressentiment produit par l'amitié qui le lie à Pisani.
D'autres disent, avec la même assurance :
— Il a rêvé ! On a souvent vu des songes prémonitoires contenant des détails d'une grande précision… Tout cela n'a rien de surnaturel…
Précy, lui, est convaincu qu'il n'a pas rêvé et que sa vision n'est pas un simple pressentiment. Aussi, pour être sûr de ne point mourir dans une bataille, comme le fantôme de son ami le lui a prédit, décide-t-il prudemment, une fois guéri, de ne pas rejoindre l'armée de M. de Condé.
Et pendant des années, on le vit fuir comme la peste tout ce qui touchait, de près ou de loin, à l'état militaire.
Puis la Fronde éclata, qui divisa la France. Précy, considérant que ce soulèvement n'était pas une vraie guerre, accepta de commander les gendarmes de Mazarin.
Le 2 juillet 1652, au matin, il était dans le faubourg Saint-Antoine, luttant contre les régiments de Condé, quand la Grande Mademoiselle, grimpée sur la Bastille, fit tirer sur les troupes royales.
Le soir, on retrouva le corps de Précy gisant au milieu d'un monceau de cadavres.
C'était la première bataille à laquelle le jeune marquis participait…
Valérie Dauphin, professeure des écoles spécialisée, accompagne les élèves en difficulté d’apprentissage ou en situation de handicap depuis plus de trente ans.
Résumé du livre :
« Ah, voilà ! J'ai compris ! Je suis en train de rêver... Oui, c'est ça, je rêve ! Comment est-ce que je peux être par terre, évanouie, et en même temps être là, à me regarder... Il y a une explication ! C'est fou ! » . Mais Marguerite ne se réveille pas... Elle n'a pas peur, mais se sent attirée de plus en plus vite vers les hauteurs... Une obscurité douce et chaude l'enveloppe, puis c'est une grande clarté et la rencontre avec un être de Lumière, Capucine... « Pourtant, je crois que j'ai encore pas mal de choses à faire sur terre, mon temps n'est pas venu... ». Marguerite, collégienne, vient d'avoir un accident de vélo et de sombrer dans le coma.
Marguerite, une jeune collégienne, vient d’être renversée par une voiture. Tout en rassurant le conducteur qui est resté livide près de sa voiture arrêtée, Marguerite s’aperçoit qu’il a les yeux fixés sur un petit corps allongé au milieu de la chaussée. En s’en approchant, Marguerite se rend compte que l’enfant inanimé, c’est elle.
Comprenant rien de se qui se passe, Marguerite pense qu’elle va se réveiller de ce cauchemar, quand, d’un seul coup, elle se sent attirée vers le ciel à une rapidité vertigineuse où, dans une ambiance lumineuse et ouatée, vient à sa rencontre un être de lumière...
C’est une très bonne idée qu’a eue Valérie Dauphin d’écrire ce petit livre accessible aux enfants et dans lequel elle aborde de façon claire ce qu'est une EMI.
Tout en décrivant certaines étapes de cette expérience, Valérie Dauphin explique également ce que l’on peut ressentir lors d’un coma afin de sensibiliser les plus jeunes, mais également les adultes... Car, dès l’évènement passé, on oublie bien souvent les répercussions que peut engendrer une telle expérience sur une enfant qui s’est retrouvée emmurée vivante dans son corps paralysé et qui pourtant entendait et ressentait tout ce qui se passait dans sa chambre et ailleurs…
Alors, comment parler de ces expériences quand on est enfant si les parents sont réfractaires à ce genre de témoignage, comme c’est le cas ici avec la maman de Marguerite ?
« Je reviens de loin » est un roman qui, à travers son réalisme, pourrait aider certains enfants à communiquer, à mettre des mots sur cette expérience de mort imminente qui leur a fait vivre un moment éblouissant« derrière le rideau de la vie » tout en abordant avec des mots simples et rassurants le sujet de la mort que l’on destine plus souvent aux adultes.
Pour info :
Valérie Dauphin choisit de reverser une partie de ses droits à l'association Les Blouses Roses dont la mission est d'embellir la vie des enfants hospitalisés et des personnes âgées.
Pour aller plus loin :
Connaissez-vous cet art narratif populaire japonais que l'on nomme le KAMISHIBAÏ ?
Sur sa chaîne Youtube, Valérie Dauphin propose des animations avec l'aide de planches illustrées, insérées dans un petit théâtre de bois, qui permet en les défilant de raconter des histoires de manière vivante. Pour vous donner un aperçu, voici son dernier kamishibaï : "Le fils du Colonel des Chasseurs de la Couronne Dorée"
Audrey Chapot est anthropologue hybride. Diplômée en ethnologie, civilisation indienne et conseil en organisation, elle s'adresse aux particuliers et entreprises prêts à bousculer le prêt-à-penser, questionner les conditionnements et revoir leur rapport au monde.
Résumé du livre :
En quoi l’utilisation des mots anodins et galvaudés nous impose-t-elle une pensée uniformisée et manipulatoire ? Pourquoi est-il indispensable de mettre à jour notre lecture du monde ? Comment s’allier aux mots pour retrouver du sens et changer la donne au quotidien ? Mêlant anecdotes personnelles et réflexions anthropologiques, Audrey Chapot décrypte, interpelle et met en perspective ce que les mots montrent de notre civilisation et de notre époque, à notre insu. Au-delà du constat, son approche singulière et multifocale invite chacun à dépasser les dérives et fausses promesses ambiantes pour agir en conscience : elle propose de réinvestir les mots pour se réinvestir soi-même.
Les mots ont leur importance, ils nous servent à communiquer nos sentiments, nos croyances, orientent nos décisions, mais ces mots que nous utilisons au quotidien, que nous pensons anodins, le sont-ils réellement ? Ne nous impactent-ils pas sur notre compréhension du monde?
Ce sont ces questions qu’aborde Audrey Chapot dans son ouvrage dans lequel elle a rassemblé une vingtaine de mots avec pour objectif de leur redonner tout leur sens en les réhabilitant, en renouant avec leur essence et leur dimension sacrée.
« Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté » Confucius
Quand on se plonge dans un tel ouvrage, on se rend bien compte que nous avons perdu tout l’enseignement premier du mot. J’ai été plus d’une fois interpellée par ce que je découvrais… Grâce à toutes ces explications, cela m’aide à y voir plus clair, à réfléchir sur ces abus de langage, leur pouvoir et leurs influences afin de sortir de ce prêt-à-penser que l’on nous impose.
Je vous invite vivement à lire cet ouvrage qui redonne la parole aux mots et qui nous incite par la même occasion à réinvestir notre place dans le monde en remontant à la source, à l’Esprit des mots pour retrouver du sens et dusacré dans nos vies.
En voici un extrait :
Prenons le cas concret de l’école :
« Dans notre civilisation, l’école d’hier et celle d’aujourd’hui sont bien différentes :
Le terme vient du latin schole qui signifie loisir, comprenons l’étude destinée à l’homme libre. Cette étude se construisait par des conversations, des promenades (dans le sens du lycée d’Aristote), dans l’errance qui amène l’esprit à vagabonder et s’arrêter sur un phénomène, à le discuter, à le questionner. L’école était déjà dédiée à la tête plus qu’aux mains, même si l’immersion dans la nature persistait encore. […]
L’école des XIXème et XXème siècle est bien loin de ce qu’elle était à l’origine. Les élèves sont formés (mis en forme) et instruits (injonction de faire), ils rendent des copies (ils produisent des doubles), il est attendu qu’ils assimilent des savoirs (et non pas des connaissances), qu’ils deviennent de bons élèves, obéissants et conformes.
Qu’en est-il de l’enthousiasme ? Qu’en est-il de l’Esprit premier de l’école ? Alors, comme l’énonce Sir K. Robinson :
« Si vous concevez un système pour produire certains effets, ne soyez pas étonnés si ces effets sont effectivement produits ». »
Pour aller plus loin :
Retrouvez Audrey Chapot dans cette passionnante interview de 12 minutes dans laquelle elle nous explique l’essentiel de ses activités !
Pour aller encore plus loin :
Vous pouvez également vous rendre sur sa chaîne YouTube en cliquant sur ce lien avec cette première émission « Les engagés de l’ombre » qui donne la parole à ceux qui repensent le monde, en traçant leur route.
Audrey Chapot propose également des consultations individuelles et des conférences. Son site : Audrey Chapot
« Nous sommes ce que nous mangeons. Mais quelle place donnons-nous au suprasensible et à la force de vie ? Dans bon nombre de traditions, l’alimentation serait aussi bien physique, qu’énergétique et qu'émotionnelle, voire spirituelle. Ainsi, si nous sommes de plus en plus lucide sur ce que nous mettons dans nos assiettes, la prochaine étape semble être de poser notre regard sur ce qui nourrit notre corps… et notre âme. »
Inexploré, le magazine trimestriel de l’INREES, nous invite à découvrir différentes façons de nous nourrir, de pendre soin de notre corps mais aussi de notre âme, car, ce que nous oublions souvent, c'est que notre alimentation est en lien avec notre état d'âme...
« Modifiez votre alimentation, et votre caractère changera, ainsi que votre résonance dans le monde » comme l'explique si bien Réjane Ereau dans cet article que je vous invite à lire :
Ainsi que l'article de Mélanie Chereau qui nous révèle comment « Notre rapport au monde est ce qui nous nourrit » dans lequel vous découvrirez également quelques pistes issues des penseurs tels que Thich Nhat Hanh, Jiddu Krishnamurti et d'autres contemporains pour apprendre à notre esprit à être présent et nourri spirituellement.
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Pour info : actuellement et ce jusqu'au 1er juin 2020, vous pouvez profiter de 30% de réduction valable pour les nouveaux abonnements en utilisant le code promo "INEX4630" (voir ci-dessous)
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