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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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23 mars 2024 6 23 /03 /mars /2024 18:36

Editions Guy Trédaniel

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Véronique Geffroy est docteur en Histoire et passionnée de vieilles pierres. En 2009, elle devient, avec son mari, la propriétaire du château de Fougeret, un véritable temple chargé de la mémoire des évènements, heureux et tragiques, qui s’y sont déroulés. Aujourd’hui encore, d’étranges phénomènes paranormaux se manifestent à travers les "invisibles", capables de nous conseiller, mais aussi de nous mettre en garde.

Quatrième de couverture :

Nous avons tous vécu dans des endroits que nous aimions ou que nous détestions souvent sans savoir réellement pourquoi. Les maisons sont les caisses de résonance de nos mémoires, de nos vies. Les murs enregistrent les émotions liées aux évènements marquants que nous traversons. Puis les mémoires façonnent, avec le temps, l’identité des lieux. Les murs deviennent protecteurs ou dangereux, amicaux ou assassins. Et nous, les vivants, sommes continuellement en interaction avec le passé des maisons, les murs et les morts. Dans cet ouvrage fascinant, Véronique Geffroy nous livre les fruits d’une minutieuse enquête réalisée dans différents lieux — des maisons joyeuses, des maisons de malheur, des endroits qui se veulent réparateurs — où partout, les murs ont des choses à dire. Au fil des pages, vous découvrirez leurs histoires, ponctuées de réflexions et de témoignages, révélant à quel point ils sont une extension de notre peau. Les murs sont ce que nous sommes.

Après avoir été confrontée à la mémoire de murs très anciens, comme celui du vieux donjon du Limousin puis celle du château de Fougeret, ces expériences ont poussé Véronique Geffroy à enquêter dans différents lieux. 

Des maisons de malheurs aux maisons joyeuses ou réparatrices, elles ont toutes quelques choses à nous révéler sur leurs histoires, mais aussi sur la nôtre. 

« Peu de personnes pensent ne pas avoir choisi leur maison de façon consciente et avoir été choisies par leur propre maison. »

Au fil des témoignages, c’est ce que nous comprenons, les maisons répondent à nos attentes, à nos vibrations ou à nos mémoires transgénérationnelles, car elles sont en résonance avec notre passé, notre présent, mais également notre futur...

Quelle que soit la situation, jouant sur notre psychologie, elles nous attirent pour que l’on puisse améliorer ou mettre en lumière ce que nous portons inconsciemment au fond de nous.

Chaque mémoire est issue d’une intention, d’une pensée, d’un évènement et, au préalable, il serait judicieux de comprendre l’histoire du lieu avant d’y s’établir, avant que cette maison devienne notre seconde peau. 

« Les lieux sont là pour réparer les mémoires. Les murs sont parfois d’immenses pansements. On n’hérite pas des murs, mais de leur mémoire. »

Véronique Geffroy nous dresse un état des lieux très troublants en nous présentant certaines de ces mémoires qui peuvent engendrer différentes sensations, allant de la protection à la peur ou diverses complications comme la survenue d’accidents, la récurrence de certaines maladies pouvant même conduire jusqu’à la mort...

Certains faits relatés nous font penser aux phénomènes de maisons hantées, alors qu’elles ne le sont pas, c’est juste une mémoire agissante imprégnée dans les murs.

En lisant ces différents témoignages, j’étais bien loin d’imaginer tout ce que l’on peut laisser comme empreinte dans nos murs et leur intrication avec certaines autres mémoires. 

« Nous pensons habiter nos maisons, mais c’est l’habitat qui nous contient et nous retient. »

Un ouvrage captivant dans lequel Véronique Geffroy nous invite à réfléchir sur notre mode d’acquisition, sur la manière dont nous sommes arrivés entre ces murs et ce qu’ils ont à nous dire afin que nous puissions nous libérer de certains blocages, situations ou répétitions. « Dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es. »

 

Pour en savoir plus sur le sommaire, cliquez sur la flèche ci-dessous.

 

Pour aller plus loin :

Véronique Geffroy, Docteure en Histoire a la passion des murs. Ses recherches l'ont amené à la conviction que si nous pensons habiter nos maisons, c'est peut-être le contraire et les murs se révèlent un miroir de notre inconscient. Véritables extensions de nous-même, ils enregistrent nos vibrations.

 

 

 

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5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 19:44

Editions Guy Trédaniel

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Laurent Kasprowicz est enseignant, chercheur et sociologue de formation. Il a publié "Des coups de fil de l’au-delà ?" en 2018, la première enquête française sur ce phénomène. Il y proposait un cadre explicatif en lien avec l’archétype du trickster, une hypothèse à l’origine du livre Phénomènes paru chez Guy Trédaniel.

Quatrième de couverture :

Les témoignages d’appels téléphoniques provenant de proches décédés soulèvent une question essentielle : sont-ils la preuve d’une vie après la mort ? Ces appels stupéfient les témoins et intriguent les chercheurs. Laurent Kasprowicz en a fait lui-même l’expérience en 2004. Docteur en sociologie, il mène depuis une enquête rigoureuse pour témoigner de la réalité de cet incroyable phénomène paranormal, décrire ses caractéristiques et proposer plusieurs hypothèses explicatives. Dans cet ouvrage passionnant, l’auteur livre ses toutes dernières réflexions et expose de nombreux cas, tous plus fascinants les uns que les autres.

Laurent Kasprowicz, Docteur en Sociologie, nous présente l’enquête qu’il a menée après avoir lui-même vécu ce phénomène étrange en 2004.

L’ensemble de ces mystérieux appels que l’on découvre dans ce livre soulève beaucoup de questions. Quelle en est l’origine ? Que veulent nous dire ces appels ? Sommes-nous devant de véritables contacts avec des défunts ?

Tout au long de ce fascinant ouvrage, ces questions reviennent sans cesse nous hanter. Laurent Kasprowicz, en partageant le recueil de ces témoignages, nous laisse à notre propre réflexion tout en nous soumettant son point de vue, ses hypothèses. 

Ces appels reçus en diverses circonstances, et parfois même quand un téléphone est débranché, nous laissent sans voix. Il est bien difficile de comprendre ce phénomène. 

Par moment, il y a des cas de figure où une personne appelle et discute avec un ami sans savoir que ce dernier est décédé, il ne le saura que plus tard… Et ce n’est pas le plus impressionnant, d’autres types d’appels sont de véritables « anomalies dans l’anomalie » comme les nomme Laurent Kasprovitch.

Ce qui est incroyable, c’est que ces coups de fil ne datent pas d’hier et que personne en France ne s’est penché sur ce phénomène. Laurent Kasprovich est le premier à s’y être intéressé depuis qu’il a lui-même enregistré un étrange appel post-mortem qui lui était destiné.

Et de l’étrangeté, je peux vous dire que ce livre en contient, car Laurent nous présente également d’époustouflants témoignages qu’il a découverts dans deux anciens ouvrages rédigés par de très sérieux chercheurs américains et anglais, dont les études sont passées inaperçues dans notre pays.

C’est un livre qui m’a passionnée et que j’ai dévoré. Son investigation est très bien présentée, expliquée, détaillée, Laurent va jusqu’à faire des recoupements avec les résultats des études précédentes et les hypothèses qui ont été proposées par ces chercheurs. 

Je ne peux que vous conseiller ce livre dans lequel vous y découvrirez pour la première fois des cas incroyables, inimaginables et pourtant bien réels.

 

Pour en savoir plus sur le sommaire et parcourir quelques pages...

Pour aller plus loin :

À l'occasion de la sortie chez Guy Trédaniel du livre de Laurent Kasprowicz "Des coups de fil de l'au-delà", revu et enrichi de nouveaux cas de témoignages, Guillaume a accueilli l'auteur pour échanger avec lui sur ce phénomène extraordinaire.

Pour aller encore plus loin :

Avant de vous présenter mon témoignage, voici quelques exemples parmi les soixante présentés dans ce livre : 

- Italie, années 1970. Le mari d’Emma, hospitalisé, décède durant la nuit. Rentrée chez elle au matin, Emma reçoit un appel. Au bout du fil, son mari... qui lui demande pourquoi elle n’est pas venue le voir, comme elle en a l’habitude.

- L’Américain Charles Peck est victime d’un terrible accident de train. Dans les heures qui suivent, ses proches reçoivent des appels émis depuis son portable, mais il ne parle pas. Plus tard, ils apprennent qu’il a été tué sur le coup, les médecins sont formels. Qui les a donc appelés toute la journée ?

- Didier reçoit un texto d’un « numéro inconnu ». Le message est signé de son compagnon décédé sept jours plus tôt, même heure, même minute.

Mon témoignage :

Cela m’est arrivé en 2009, j’avais regardé dans la semaine une émission sur les médiums et les messagers de l’au-delà et quelques jours après, en y repensant, j’ai demandé à ma maman si elle pouvait me faire un signe, comme bouger un tableau, allumer la télé, l’ordinateur ou le téléphone…

En début d’après-midi, je me suis absentée pour aller faire des courses et, en revenant vers 17h30, le téléphone sans fil posé sur sa base s’est mis à sonner avec insistance. Dès que je décrochais, ça raccrochait aussi sec et la sonnerie reprenais de plus belle juste après avoir raccroché et ainsi de suite jusqu’à ce que je décide de prendre mon portable pour voir si ce n’était pas la ligne qui avait un problème, et là, tout c’est arrêté net.

Quand j’ai composé le numéro et laissé sonner, c’est là que je me suis rendu compte qu’il fallait un laps de temps après avoir raccroché pour que le téléphone sonne de nouveau. Cette façon de re-sonner juste après avoir raccroché n’était pas normale, je n’ai jamais réussi à faire de même, il y avait toujours ces quelques secondes avant que le numéro puisse se lancer même en appuyant sur bis. C’est à cet instant que je compris que ma maman venait de me répondre...

 

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15 novembre 2023 3 15 /11 /novembre /2023 11:20

Editions Plon

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Prix Goncourt, Grand prix du Théâtre de l’Académie française, prix Science-Frontières de la vulgarisation scientifique, Didier van Cauwelaert a profondément bousculé notre vision du monde avec Le Dictionnaire de l'impossible et Le nouveau Dictionnaire de l'impossible. Il a également participé à de nombreuses expériences avec des chercheurs renommés sur les états modifiés de conscience et les pouvoirs de la pensée.

Quatrième de couverture :

Rien n’est plus insolent qu’un miracle. Il se rit des lois communes, défie les autorités religieuses, provoque les sceptiques… Quand Émile Zola, voulant démystifier le sanctuaire de Lourdes, choisit sur place deux tuberculeuses mourantes pour en faire les personnages de son roman et assiste, ébahi, à leur guérison instantanée, quand le bouillonnant Padre Pio, suspendu par le Vatican pour imposture mystique, donne la vue à une enfant née sans pupilles, quand une héroïne de la Résistance porte secours à un navire bombardé alors même que la Gestapo la torture dans une prison parisienne, quand une hostie se met à léviter en direct durant une messe télévisée ou prend la forme d’un muscle cardiaque en présence du futur pape François, la raison est en droit de s’offusquer. D’autant que tous ces cas ont été authentifiés par des témoins, des scientifiques, des historiens, des instruments de contrôle. Mais relèvent-ils de l’intervention divine ou des capacités secrètes de l’être humain ? À l’heure où la foi paraît s’incliner devant la peur, Didier van Cauwelaert nous offre, avec cet ouvrage hautement documenté à l’humour percutant, une profonde réflexion et un formidable message d’espoir. 

En lisant cet ouvrage de Didier Van Cauwelaert, je suis allée d’émerveillement en émerveillement tellement les miracles que l’auteur a choisi de nous raconter sont stupéfiants, voire même vertigineux, car ils défient l’entendement. 

Il y en a quelques-uns que je connaissais pour avoir lu les deux tomes du Dictionnaire de l’impossible, mais, malgré tout, certains de ces sujets ont connu depuis des rebondissements encore plus extravagants si j’ose dire, comme s’ils cherchaient à nous bousculer, nous provoquer en nous mettant devant notre méconnaissance des lois de l’univers, comme le disait si bien saint Augustin : 

« Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois. »

Depuis des siècles, on s’interroge sur le sens de ces prodiges à répétitions comme ces métamorphoses d’Hosties en morceau de chair très peu relayées par les médias ou institutions religieuses alors que les plus documentés par des analyses scientifiques, dont furent témoins trois papes, sont encore de nos jours occultés…

« La méconnaissance, l'oubli et l'incuriosité, savamment entretenus par l'art de la diversion qui est le b.a.-ba des pouvoirs en place, ont toujours constitué la plus efficace des censures. »

Parsemé d'humour, c’est un livre captivant que j’ai eu du mal à lâcher ! Tous ces phénomènes inexpliqués et époustouflants nous invitent vraiment à la réflexion en nous poussant à nous interroger, à nous éveiller sur ce qu’il y a de plus mystérieux, de plus extraordinaire en nous et autour de nous.

 

Pour aller plus loin :

Marc Leval a reçu Didier van Cauwelaert pour son livre "L’insolence des miracles" sur ABC TALK TV, une émission dans laquelle vous en découvrirez quelques-uns...

 

 

 

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29 juillet 2023 6 29 /07 /juillet /2023 10:45

Au large de la côte sud de l’Italie, une île rocheuse serait tellement maudite que de nombreux habitants refusent de s’en approcher.

Nichée sur un rocher ravagé par les vagues, une minuscule villa abandonnée gît, presque en ruines, à quelques mètres à peine de la côte de Posillipo, un quartier résidentiel cossu de Naples. Un petit paradis sous le soleil de Méditerranée à première vue…

Pour la petite histoire, on trouve aussi dans cette région de la Gaiola des ruines d’établissements de Vedius Pollion. Ce Romain était connu pour sa cruauté envers les esclaves (qu’il jetait dans des bassins à murène !). Virgile, le poète romain qui avait des dons de magicien, aurait enseigné son savoir sur l'île, les ruines de son école étant désormais immergées... 

Cent mètres de long sur cent mètres de large, deux îles en réalité reliées par un pont naturel, puis artificiel, composent l’île de la Gaiola.

Des propriétaires aisés aux destins contrariés...

Dans le dernier quart du XIXe siècle, la Gaiola devient surtout un lieu de villégiature pour gens aisés. C’est Luigi de Negri, ayant fait fortune dans la pisciculture, qui fait construire une luxueuse villa. Il n’en profite pas très longtemps. Son entreprise fait faillite un an plus tard.

C’est un ingénieur maritime du nom de Nelson Foley, beau-frère de Sir Arthur Conan Doyle, l’auteur des romans policiers sur Sherlock Holmes, qui acheta la Gaiola.

Vers 1896, il l’a vendu à l’écrivain britannique George Norman Douglas, qui l’a revendu à Nelson Foley sept ans plus tard.

En 1911, le capitaine Gaspare Albenga, qui, semble-t-il, voulait acheter cette île, a heurté des rochers en faisant le tour du propriétaire et s’est noyé. Certains affirment que ni son corps ni son navire n’ont été retrouvés.

Les occupants de marque se succèdent sur l’île. Hans Braun, un parfumeur, Otto Brumbach, un médecin, Maurice-Yves Sandoz, l’industriel pharmaceutique, Gianni Agnelli, le patron de Fiat, Paul Getty, milliardaire américain qui voulait relier l’île au continent par un tunnel, Gianpasquale Grappone, un homme d’affaires, en ont été les propriétaires. Mais pas toujours heureux… 

Maurice-Yves Sandoz se suicidera dans un hôpital psychiatrique en Suisse. On dit que Giovanni Agnelli a perdu de nombreux proches et affronté des difficultés économiques quand il était le propriétaire de l’île.

Le milliardaire John Paul Getty, lui, subit l’enlèvement de son petit-fils. Quant à Gianpasquale Grappone, le dernier propriétaire privé de la Gaiola, il s’est retrouvé en prison tandis que sa femme se tue dans un accident de voiture.

Drame d'amour...

Une autre histoire a fait les choux gras de la presse en 1926. Les versions divergent selon que l’on lise les journaux italiens ou français (et même les noms !), mais la finalité est la même.

Hans Braun et Otto Brumbach étaient tous deux propriétaires de la Gaiola. Le second rentre sur son île en compagnie d’une certaine Elena Von Parish. À l’époque, les propriétaires ont installé une sorte de télésiège pour une personne pour passer d’une rive à l’autre. 

Lors du passage de la dame, le câble casse et la malheureuse disparaît en mer. Otto, médecin de son état, se suicide dans la foulée par arme à feu. On l’aurait retrouvé étrangement entouré d’un tapis, note dans un article récent Il Mattino, le quotidien napolitain. 

Ci-dessous, dans le quotidien français Le Siècle du 22 novembre 1926, on explique qu’il s’est plutôt jeté à la mer de désespoir, après avoir échoué à retrouver sa dulcinée. L’autre propriétaire de la Gaiola, le parfumeur Hans Braun, se suicidera en Allemagne quelques mois plus tard, reprend Il Mattino.

Cliquez pour agrandir

C’est une île maudite, qui tue prématurément tous ses occupants ou provoque des accidents !

Le cuirassé San Giorgio, l’une des plus grosses unités de la marine italienne, ne s’était-il pas échoué ici à l’été 1911 ? Il aura fallu huit jours pour le remettre à flot.

Petit ajout à la légende noire de la Gaiola : le 21 mars 1777, La Gazette écrit qu’une centaine de personnes s’était réunie sur l’île pour écouter un concert. Un plancher se serait écroulé, blessant de nombreux mélomanes. Décidément !

En tout cas, désormais, la Gaiola n’a plus de propriétaire si ce n’est la région de Campanie. C’est peut-être mieux ainsi...

 

Sources :

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:19

Le monde est fait de légendes et Annecy ne fait pas exception à cette règle...

Voici celle de la Dame du Lac – dit la Dame d’Angon – qui, auréolée de faits mystérieux, nourrit le folklore annécien.

Il existe une légende locale racontant que le lac d’Annecy serait hanté. Une jeune femme, répondant au nom de Bernoline, essayerait d’attirer vers le fond les hommes ayant des ressemblances avec son mari…

Bernoline est une jeune châtelaine orpheline et particulièrement belle, mais qui se morfond dans son château situé à Angon. En effet à l’époque les distractions sont rares et la solitude pèse sur la jeune fille.

Cependant, un chevalier vient un jour quémander le gîte et le couvert : il s’agit d’un beau jeune homme en route pour les croisades.

Après un coup de foudre réciproque et quelques jours de pur bonheur, le chevalier part au combat pour ne revenir que de nombreux mois plus tard. À son retour, la noce est prononcée et les deux jeunes mariés vivent pendant 2 ans une vie fort enviable.

Malheureusement, une étoile vient se mettre en travers de cette histoire trop parfaite. La châtelaine voit un soir une étoile si brillante qu’elle la désire à tout prix.

Elle en fait part à son dévoué mari qui, empli de ses qualités chevaleresques, lui promet. S’ensuit alors une poursuite à travers monts et vaux durant 100 jours à la recherche de l’étoile tant désirée.

Vint enfin le jour où, au bord d’une mer, une sirène lui confie l’astre précieux. Ce cadeau est assorti d’une terrible condition : le caprice de la belle devra lui être remis le soir même ou Bertoline mourra.

Ni une ni deux, le chevalier fonce au grand galop en direction du lac d’Annecy et de son épouse. Exténué, il arrive au bout du lac proche de Lathuile à la nuit tombée au moment où un violent orage éclate. Aveuglé et fatigué par le long voyage il se trompe de route et part en direction de Duingt sur la rive opposée. 

S’apercevant de son erreur, il hèle un pêcheur qui lui offre la traversée en échange de son âme sous 10 années. S’il ne revient pas assurer sa part du contrat, la belle mourra. Le pêcheur est en fait le diable et malgré la situation le jeune époux accepte le marché.

L’étoile est rapportée à Bernoline et pendant 10 ans, ils vécurent le parfait amour.

Puis vint l’heure d’honorer le diabolique contrat. Le chevalier se rend au service du diable et annonce la terrible nouvelle à son épouse par un de ses valets. Cette dernière se jure de ramener son mari et le diable se présente à son tour à ses yeux.

Le diable lui fait alors la proposition suivante : si elle est capable de reconnaître son mari parmi les gens qu’elle croisera tous les jours, son mari sera libéré. Sûre d’elle, Bernoline accepte. 

Quelques mois plus tard, Satan victorieux revient vers elle et lui annonce que son mari lui a été présenté plus d’une dizaine de fois sous des apparences différentes.

Bernoline, saisie d’une tristesse et d’une colère infinie, décide alors de se jeter depuis les hauteurs du Roc de Chère dans les eaux à pic et glacées du lac.

Et depuis sa dernière demeure, Bernoline happe les malheureux qui décident de se baigner à cet endroit croyant reconnaître son mari…

 

Sources :

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Praticienne en Fleurs de Bach et Fleurs de l'Atlas

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Aujourd’hui il est reconnu que la majorité de nos symptômes physiques proviennent d’un déséquilibre émotionnel.

 

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