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Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
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"Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde.
Bonne visite à tous !
Natacha Calestrémé est journaliste, réalisatrice et auteure depuis plus de quinze ans. Elle a démontré sa rigueur scientifique en réalisant 31 films documentaires pour les télévisions françaises et étrangères, dont la collection Les héros de la nature. Grâce à son expertise liée aux sujets "surnaturels" elle a dirigé et réalisé les Enquêtes Extraordinaires pour M6. Elle a également présenté et réalisé l'émission Sur les chemins de la santé diffusée par INREES TV et écrit pour Inexploré Magazine. Depuis, elle partage son expérience sur ces sujets qui la passionnent, au travers de romans publiés chez Albin Michel.
Résumé du livre :
Une femme a disparu. Son mari évoque un possible suicide, ses parents affirment qu’elle a été tuée, ses collègues pensent qu’elle s’est enfuie avec un amant, et autant de témoignages contradictoires qui ne correspondent pas avec la description qui est faite de cette mère de trois petites filles.
Qui croire ?
Qui manipule qui ?
Connaît-on vraiment la personne qui vit à nos côtés ?
Au fil d’une intrigue aussi poignante que déroutante, Natacha Calestremé dépeint les effets de l’emprise et de la perversion, les silences qui accompagnent cette violence invisible, les pièges dans lesquels tombe l’entourage… et donne peut-être les clefs pour s’en libérer.
Après Le Testament des abeilles, Le Voile des apparences et Les Racines du sang, voici la dernière enquête de l’intuitif major Yoann Clivel. Cette fois-ci c’est une tout autre affaire dont il va devoir s’occuper, puisqu’il s’agit de démontrer que la victime, mère de 3 enfants, est bien sous l’emprise de son mari qui lui fait vivre, à l’abri des regards extérieurs, un véritable enfer en la confrontant continuellement à des situations humiliantes et déstabilisantes jusqu’à en perdre sa dignité, son âme… Une enquête d’autant plus compliquée quand le pervers narcissique se révèle être un professeur de français très pédagogue et apprécié par tout le monde.
À travers ce thriller poignant, Natacha Calestrémé nous invite à prendre conscience de la difficulté pour ces personnes harcelées de s’extraire d’une telle situation, car on ne pense pas à toutes les séquelles morales et physiques que peut infliger une telle emprise psychologique, que ce soit au sein d’un couple comme ici, mais qui peut se retrouver également, sous diverses manières, dans le monde du travail ou à l’école.
Basé sur des faits et procédés réels, ce roman est extrêmement puissant, déroutant, à tel point qu’il devrait être conseillé à toutes ces personnes, femmes ou hommes, victimes ou témoins de ce fléau, afin qu’elles puissent apprendre à décrypter ou déjouer les pièges de la soumission étant donné que ce roman délivre de précieux et éclairants conseils !
Pour aller plus loin :
Voici ce que pensent les psychologues et témoins ayant connu le harcèlement au sujet de ce roman.
Pour aller encore plus loin :
Natacha Calestrémé a été l’invitée du TEDx. Je vous invite à visionner sa conférence dans laquelle elle nous explique son parcours, mais aussi comment elle est arrivée à écrire sur ce thème après avoir perdu une amie proche victime de harcèlement conjugal. Un grand moment d’émotion !
Voici une histoire troublante d’incorporation (ou de possession) qui reste à ce jour inexpliquée… Extrait :
Nous sommes le 11 novembre 1918, à Calais. Depuis onze heures du matin, moment extraordinaire où toutes les cloches de la ville se sont mises à carillonner pour annoncer la fin de la guerre, une foule surexcitée parcourt les rues en agitant des drapeaux et en chantant La Marseillaise, La Madelon ou Tipperary. On pleure, on rit, on s’embrasse, on boit à la victoire. Des bals s’improvisent au coin des rues…
Dans cette foule en folie, il y a deux êtres qui ne se connaissent pas encore mais que le destin va brusquement mettre face à face et qui sont appelés à vivre la plus extraordinaire, la plus stupéfiante des aventures …
Lui, s’appelle Michel Davel. Il a vingt ans, il est simple matelot. Elle s’appelle Rose-Mary Adrian. Elle est blonde, ravissante et elle a dix-sept ans. Elle vit chez ses parents dans une grande maison entourée d’un parc, à la sortie de Calais. Son père est anglais, sa mère est française. Elle parle couramment leurs deux langues.
Si Michel est seul dans la foule, Rose-Mary, elle, est accompagnée de trois cousines de quatre à cinq ans ses aînées. Toutes les quatre ont piqué sur leurs manteaux ou sur leurs bérets des cocardes tricolores et de minuscules drapeaux britanniques. Bras dessus, bras dessous, elles s’approchent d’un petit bal improvisé où des couples dansent…
C’est là que Michel, qui regarde les danseurs, remarque tout à coup Rose-Mary. Il est fasciné par tant de charme et comme aujourd’hui tout est permis, il s’approche et prend le bras de la jeune fille.
– Vous venez danser ?
Elle tourne la tête, amusée. Il est marin, joli garçon, c’est la Victoire: elle le suit sans se faire prier, toute fière d’avoir été choisie. Or, dès qu’ils commencent à danser, ils se sentent envahis, submergés par une émotion qu’ils n’ont encore jamais connue…
Quand la musique s’arrête, le matelot ramène Rose-Mary vers ses cousines; mais il ne la quitte pas. Il a d’ailleurs décidé de ne plus jamais la quitter.
– Monsieur reste avec nous ? demande une des jeunes filles.
– Oui ! répond simplement Rose-Mary.
Tout le groupe replonge dans la foule. Les trois cousines devant, Rose-Mary et Michel derrière, main dans la main, savourant un plaisir étrange qui leur tourne un peu la tête … Ils se revoient le lendemain, le surlendemain, tous les jours. Et un soir, Rose-Mary annonce à ses parents qu’elle veut se marier.
M. Adrian prend des renseignements sur Michel et apprend que le jeune homme n’a « ni fortune ni espérance »… Alors, il s’oppose de façon catégorique au mariage.
– De plus, ajoute-t-il, je t’interdis absolument de revoir ce garçon !
Rose-Mary est effondrée. Elle sanglote, elle ne veut plus vivre. Elle tombe malade. Au bout de quelques semaines, M. Adrian a une idée :
– Pour t’aider à guérir, dit-il, nous allons quitter la France. Nous irons vivre en Australie. Là-bas, tu te feras de nouvelles relations et tu finiras par oublier… Crois-moi, je te tiens le langage de la sagesse. Les mésalliances n’ont jamais fait de ménage heureux !
Un mois plus tard, la famille Adrian quitte Calais et va s’installer à Perth, en Australie.
Et les années passent. Mais Rose-Mary reste fidèle à Michel. Elle repousse toutes les demandes en mariage, tous les amoureux, tous les soupirants. Et Dieu sait qu’il y en a autour de cette fille intelligente, belle et fortunée.
Au début de 1935, elle a trente-quatre ans quand ses parents meurent, victimes d’une épidémie. Elle quitte alors Perth et va habiter Melbourne.
Et c’est là qu’un matin, dans une rue, elle se trouve soudain face à face avec un homme qui s’arrête et qui crie :
– Rose-Marie !
Le son de cette voix qu’elle aurait pu reconnaître entre mille la fait presque défaillir. Elle murmure:
– Michel !…
Pourtant, elle a du mal à reconnaître les traits du petit matelot de 1918. En dix-sept ans, il a changé. Il lui semble plus grand ; son visage même est différent : la mâchoire est plus large et les yeux d’un bleu plus foncé qu’autrefois… Mais il parle et elle retrouve son accent du nord de la France, ses expressions, son rire.
Il l’entraîne dans un café et, pendant une heure, il évoque des souvenirs. Les images qu’il ressuscite la touchent au plus profond d’elle-même, car il se souvient de tout jusqu'au moindre petit détail y compris ce qu’il lui a dit en la raccompagnant le soir jusqu’à la maison de ses parents… Il n’a rien oublié !
– Que fais-tu ici, Michel ?
– Je suis docker dans le port de Melbourne depuis l’année dernière… Je parle si mal anglais que je n’ai pu trouver mieux…
– Quand es-tu venu en Australie ?
– Ma réponse va t’étonner : je ne sais pas. J’ai eu un accident le 12 août dernier. On m’a relevé sur le bord de la route avec une fracture du crâne et conduit à l’hôpital. Quand je me suis réveillé, il y avait une grande zone d’ombre dans ma mémoire… et toi ?
Rose-Mary raconte sa vie avec ses parents...
Le mois suivant, ils se marièrent. Rose-Mary fit entrer Michel (malgré son mauvais anglais) dans une entreprise dirigée par un ami de son père, et ils furent heureux, d’un bonheur de conte de fées, pendant treize ans…
Mais un soir de 1948, Michel, qui s’était absenté pendant deux jours, rentre chez lui avec un air tellement bouleversé que sa femme se précipite :
– Que se passe-t-il ?
Michel reste un long moment silencieux. Puis il parle. Et Rose-Mary le regarde ahurie, stupéfaite, car il parle dans un anglais impeccable. Et voici ce qu’il dit :
– Rose-Mary… je viens de découvrir une chose effroyable… Je ne suis pas Michel…
– Quoi ?
– Non… La mémoire m’est revenue, je ne suis pas français… je suis anglais… Je m’appelle George Littlon. Je vivais à Adélaïde quand j’ai eu mon accident, et j’ai déjà une femme légitime qui est toujours vivante…
– Ce n’est pas vrai ?
– Si… La mémoire m’est revenue subitement il y a trois jours, et j’ai fait une enquête. Ma femme vit toujours à Adélaïde, je l’ai vue hier et elle m’a reconnu tout de suite.
– Mais ce n’est pas possible !
– Écoute-moi : en 1934, le 12 août, j’ai fait une chute, je me suis ouvert le crâne, j’ai perdu la mémoire et l’on m’a transporté à l’hôpital. Alors, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais en me réveillant, je parlais français. J’ai dit que je m’appelais Michel Davel. Comme je n’avais pas de papiers sur moi, le personnel administratif m’a pris pour un marin français en rupture de bord et les autorités australiennes m’ont donné une carte de séjour et une carte de travail. Puis je t’ai rencontrée et, pendant treize ans, je n’ai eu aucun doute. J’avais curieusement dans ma mémoire tous les souvenirs d’un autre… de celui que tu as aimé autrefois.
Rose-Mary pense devenir folle. Comment croire cette histoire alors que son mari lui a rappelé, tout au long de ces treize ans de vie commune, mille détails de leur adolescence, mille faits qu’eux seuls connaissaient ?
S’imaginant que son mari invente cette histoire extravagante pour la quitter, elle se rend à la police. Mais elle ne tarde pas à apprendre que tout est vrai.
Alors brisée, elle retourne en Angleterre et elle charge des amis français de faire des recherches pour savoir ce qu’est devenu Michel Davel, le vrai.
Un matin, elle reçoit la réponse. Une réponse qui la terrifie : Michel est mort accidentellement le 12 août 1934, c’est-à-dire le jour même où l’autre, en Australie, s’était ouvert le crâne…
Après avoir appris que le vrai Michel état mort exactement à la même date, Rose-Mary a été tellement troublée qu’elle a décidé de consacrer le reste de sa vie à enquêter sur les mystères de la mort et écrits de nombreux livres sur ce sujet.
Elle a même fondé une société de recherche métapsychique. Pendant des années, leur premier sujet d’étude fut le cas Davel. Rose-Mary et certains membres de cette société ont été de farouches enquêteurs !
"L'Amour Médecin" est un livre/documentaire à l'initiative d'Emmanuelle Soni-Dessaigne qui parlera de santé, de médecine, de spiritualité et de science, mais aussi d’amour...
Il rassemblera de nombreuses personnalités de tout horizon, soignants, médecins, chercheurs, thérapeutes, engagés de Vie ; des cœurs désireux de voir émerger une nouvelle approche de l’Être, holistique et humaine, engagés dans l’espoir d’une médecine intégrative, ouverte et sensée à la fois.
« J’irais à la rencontre des personnes influentes pour redéfinir la médecine telle que nous la connaissons, partager leurs histoires et inspirer le monde. » Emmanuelle Soni-Dessaigne
Les intervenants : DR. MARIO BEAUREGARD, GREGORY MUTOMBO, HANANE FATIMA-HASSANI, MIKE HUNG, FRANCOIS BRETON, DR. JEAN-LOUIS GARILLON, DR. MANAN SONI, DR. JOAO DAS NEVES PEREIRA, CONRAD, DR. FABRICE JORDAN, ALINA MOYON, JONATHAN LEGER-RAYMOND, PHILIPPE SIONNEAU, DR.OLIVIER CHAMBON, GWEN CLAPPE, DR. SANDY OCTAVIA PLOUVIER, DR. CLAIRE LEPPERT, DR. CHARLES PAITEL, CARINE SONGEON-RIONDEL, MALEK BOUKERCHI, DR. CÉLINE LAMY, SABRINA PHILIPPE, FLORENCE HENRY, CORINNE HAMEL ...
Pour plus d’info sur ce très beau projet, je vous invite à visiter le site :
Cette nouvelle formule de la revue trimestrielle Parasciences est une réussite !!
Les articles, qui restent toujours aussi bien documentés et passionnants, sont beaucoup plus mis en valeur sur ce beau papier glacé, même leur mise en page, due certainement au changement de format, est plus aérée et plus agréable à lire, tout y est plus lisible avec des photos de belles qualités. Et, cerise sur le gâteau, cette revue est dorénavant disponible chez les marchands de journaux.
Alors, n’attendez plus pour la découvrir, vous ne serez pas déçu !
Je laisse maintenant la place à celui qui vous en parlera mieux que moi puisqu’il s’agit de l’éditeur Jean-Michel Grandsire qui a réalisé cette première petite vidéo de présentation pour ce deuxième numéro.
Épisode 1: présentation générale et article de Fabrice Bonvin sur la vision à distance sur la page Facebook de Parasciences en cliquant ICI...
Épisode 2 : Jean-Michel Grandsire nous présente Marc Montlahuc qui obtient des résultats spectaculaires en transcommunication. L’article contient également un lien permettant de visionner la première intervention télévisée du Père François Brune...
Pour en savoir plus :
* Consultez la page Facebook de Parasciences où vous pourrez bientôt voir la suite de cette présentation.
* Pour connaître le sommaire ou commander cette revue, cliquez ICI
* Vous pouvez également lire les articles précédents sur le site de Parasciences en cliquant ICI
Ernest Hemingway est bien connu comme étant l’un des plus grands écrivains du XXème siècle. Mais vous pourriez être surpris de savoir qu’il a vécu une E.M.I., une expérience de mort imminente.
En 1917, à 18 ans, incapable de passer l’examen physique militaire en raison d’une faiblesse aux yeux, Ernest Hemingway décide de s’enrôler comme chauffeur d’ambulance pour la Croix-Rouge italienne.
Le 8 juillet 1918, au petit jour, à Fossalta di Piave sur le front austro-italien, pendant qu’il apporte des vivres aux soldats, un tir de mortier autrichien l’atteint grièvement aux jambes. Alors qu’il tente de secourir un camarade, il est par deux fois touché par un tir de mitrailleuse.
Il sera opéré douze fois et hospitalisé durant trois mois à l’hôpital américain de Milan. C’est là qu’il écrit une lettre à sa famille, en faisant la déclaration suivante :
Mourir est une chose très simple. J’ai regardé la mort et je la connais vraiment…
Bien qu’assez vite rétabli sur le plan physique, il eut beaucoup de mal à se réadapter...
Des années plus tard, Hemingway a déclaré à un ami ce qui s’était réellement passé lors de cette fatale nuit de 1918 :
J’ai senti mon âme, ou quelque chose comme ça, qui quittait mon corps, comme lorsqu’on tire un mouchoir de soie de sa poche par un coin. Elle tournoya autour de moi, puis revint, rentra de nouveau dans mon corps et je n’étais plus mort.
Ne sachant pas ce qu’il avait vraiment vécu, Ernest Hemingway restera profondément affecté par cette décorporation.