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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 08:08
Dans mon chagrin rien n'est en mouvement
J'attends personne ne viendra
Ni de jour ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumière
Ma bouche s'est séparée de ta bouche
Ma bouche s'est séparée du plaisir
Et du sens de l'amour et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes
Ils ne connaîtront plus mon poids ni le repos

Il m'est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j'ai crue infinie

Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil en tien cerné d'un monde indifférent

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.

 

 

 

 

 

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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 15:42
Lulu-on-the-bridge.pngp.auster.jpg















Sélection Officielle au Festival de Cannes 1998 Un Certain Regard
Un film écrit et réalisé par Paul Auster


Réalisateur Paul Auster
Acteur Harvey Keitel - Mira Sorvino - Willem Dafoe - Gina Gershon - Vanessa Redgrave - Mandy Patinkin - ...



Synopsis :

film-lulu-Izzy.pngIzzy Maurer est saxophoniste de jazz. Lors d’un concert dans un club à New York, il reçoit une balle perdue. Cet événement va bouleverser sa vie. Une fois remis, Izzy découvre dans les rues de Manhattan le cadavre d’un inconnu, et se retrouve en possession de la mallette que portait l’homme avant d’être assassiné. À l’intérieur, il découvre une serviette sur laquelle est inscrit un numéro de téléphone et une boîte contenant une mystérieuse pierre.
 


Le numéro de téléphone le conduit à une jeune actrice, Celia Burns, et sous l’influencefilm-lulu.png
magique de la pierre, ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Lorsque Célia part interpréter Lulu dans un remake du film de Pabst, ils se quittent en pensant que leur séparation ne durera que quelques jours. Mais des gens sont à la recherche de la pierre. Izzy est enlevé et interrogé par l’énigmatique Dr Van Horn et l’histoire prend alors un tour sombre et inattendu, entrouvrant une autre boîte de Pandore, celle de l’âme d’Izzy.


Même si j’ai préféré le roman (voir le site de l’Austerblog) au film, à cause de quelques longueurs et d’un certain manque d’expérience cinématographique de la part de Paul Auster en tant que réalisateur, je suis restée émerveillée par ce joli conte magique et vous invite à en visionner un extrait. Ce n’est hélas pas le meilleur, mais c’est tout ce que j’ai pu trouver !
 
     
Sinon allez plutôt voir la bande-annonce c’est ICI.



Bonus :

Paul Auster (Réalisateur)

« Il existe une affinité certaine entre le fait de jouer la comédie et celui d’écrire des romans. Dans les deux cas, l’objectif consiste à donner vie à des êtres imaginaires, à prendre quelque chose qui n’existe pas et à le rendre réel, à le rendre crédible. Un auteur se sert de son stylo, un acteur de son corps, mais tous deux tentent de faire la même chose. Quand j’écris mes livres, j’ai toujours l’impression de me trouver dans mes personnages, de les habiter, de devenir eux, véritablement. Les acteurs éprouvent la même chose dans leur activité, et c’est pourquoi je n’ai jamais aucune difficulté à comprendre ce qu’ils me disent. Et eux ne semblent pas non plus avoir de la peine à me comprendre. »

Peter Newman (Producteur)

« Quand on passe beaucoup de temps en compagnie de Paul, on se rend compte que, tout à fait comme dans ses romans, il y a d’étranges séries d’événements, des choses bizarres qui ne cessent de lui arriver. Ces événements paraissent se produire avec intention «





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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 10:50
La-belle-vie.pngJ.McInerney.png



















Éditions de L’Olivier, 2007, 425 pages.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Agnès Desarthe.



Après Trente ans et des poussières, j’ai eu le plaisir de retrouver Corrine et Russel Calloway. Ils ont vieilli, quatorze ans se sont écoulés. Corrine est devenue scénariste et Russel est resté dans le milieu de l’édition. Ils ont deux enfants et Corrine a dû arrêter de travailler pour les avoirs, elle a eu beaucoup de mal à concrétiser ce rêve. Aujourd’hui, ils résident tous les quatre dans un loft à TriBeCa, quartier branché de Manhattan, avec vue sur les deux tours. C’est la belle vie, pourtant quelque chose ne va plus dans ce couple englué dans le quotidien et le mensonge.

C’est l’été indien, il fait beau en cette fin d’après-midi du 10 septembre, dans les rues, plane encore la nonchalance de l’été. Certains New-Yorkais rentrent de vacances, d’autres sortent du travail. Corrine et Russel préparent un dîner amical et mondain.

Puis tout explose, survient alors le 11 septembre, New York bascule dans l’horreur…Jay McInerney ne décrit rien de cet événement puisqu’après une habille ellipse, on retrouve les personnages le lendemain errant dans les rues de New York sous une pluie de cendres. C’est là que Corrine rencontre Luke.

Luke et sa femme Sasha sont l’autre couple de la belle vie. Luke est un homme riche, tellement riche qu’il a décidé d’arrêter de travailler pour s’occuper davantage de sa fille de quinze avec qui les rapports sont des plus tendus. Sa ravissante femme mondaine qui passe son temps dans les galas de charité voit cette retraite d’un mauvais œil.

Corrine et Luke se retrouvent à faire du bénévolat sur le site de Ground Zero. Ces deux naufragés ont besoin de se sentir utiles et cherchent surtout à redonner un sens à leurs vies défaites. C’est le début d’une passion qui commence.

Jay McInerney explore dans ce roman l’après 11 septembre, le traumatisme subi par des millions d’existences. Dans cet état de guerre, une grande solidarité a vu le jour et leur a fait voir la vérité en face, faisant naître dans chacun d’eux un état de lucidité où tout est remis en question ; le travail, leur vie de couple... Ils ont cette envie folle d’aimer et de pardonner. Paradoxalement, une étrange atmosphère d’euphorie et d’angoisse se répand dans ce paysage de désolation. Mais cet impact émotionnel du 11 septembre sur la vie de ces gens restera-t-il intact ?

Même si j'ai beaucoup aimé Trente ans et des poussières, je garde une préférence pour ce livre existentiel. Jay McInerney décrit avec beaucoup de sensibilité et d’humanité les conséquences de l’après 11 septembre sur la vie des New-Yorkais, où toutes les personnes se sentaient renaître en pensant que tout ne sera plus comme avant. En tout cas, tout le monde y a cru, mais finalement, une fois l’onde de choc passé, rien ne change vraiment.


L'avis de Thom


undefinedLe site officiel de Jay McInerney




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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 21:37
Les-mecs-des-autres.pngH.Bruller.png








Éditions Hachette, 2002, 48 pages.


Vous avez envie de vous changer les idées ? Rigoler un bon coup ? Alors, je vous conseille de vous plonger dans le petit carnet de l’extravagante Hélène Bruller qui contient une quarantaine de pages de totale dérision !
Et comme j’ai envie de vous entendre vous esclaffer en voici quelques extraits ! (Cliquez sur les illustrations pour les agrandir) !


ArchitectePM.png
MerePM.png
VoiturePM.png
VetementsPM.png

Bon j’arrête là, sinon, je vais scanner toutes les pages !!! Maintenant, amis lectrices et lecteurs, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas courir vous payer une bonne tranche de rigolade ! ;-)



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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 05:52

Après "Lettres à un jeune poète", je ne résiste pas à l'envie d'écrire un extrait de son recueil intitulé "Les roses"


parchemin.jpg


Été : être pour quelques jours


Été : être pour quelques jours
le contemporain des roses ;
respirer ce qui flotte autour
de leurs âmes écloses.

Faire de chacune qui se meurt
une confidente,
et survivre à cette soeur
en d'autres roses absente.




 

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