8 avril 2008
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photo du bassin d'Arcachon
Je vais être absente pendant une semaine et en attendant de vous retrouver je vous souhaite de bien belles journées !
À bientôt !
Publié par Florinette
8 avril 2008
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Éditions Anne Carrière, 2003, 176 pages
Ce livre d'une écriture limpide et pleine de charme c'est l'histoire d'Alvaro Escobar Molina, descendant d'Indiens et d'Espagnols, né dans un village d'une vallée haute de Colombie à l'ombre de la Montaña Madre. C'est face à cette montagne, en écoutant la voix de sa grand-mère indienne, en suivant les chemins des sources, en se glissant dans le manteau incertain des vents, qu'il a ouvert les yeux sur la beauté du monde.
Et puis un jour, c'est la guerre, la violence chasse la famille et cet enfant rêveur se retrouve loin de ses terres, de sa "Montagne Ensommeillée". Face à l'exil, ce garçon devenu homme n'oublie pas la magie, l'enchantement pour son pays. Il lui consacre cette oeuvre autobiographique qui nous transporte dans un monde de sérénité, d'émotion et de rêve en nous faisant partager l'enseignement des siens. Un très joli récit que je vous invite à découvrir !
Citation :
« La sagesse n'a rien d'austère ni d'affecté : c'est elle qui donne les vrais plaisirs ; elle seule les sait assaisonner pour les rendre purs et durables. » FENELON (François de Salignac de La Mothe-), (1651-1715)
Publié par Florinette
8 avril 2008
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Biographie : Alvaro Escobar Molina est né en Colombie. Quand il n’était même pas adolescent, lui et sa famille ont été chassés du village par la guerre. La famille d’Alvaro a donc quitté la terre de ses ancêtres. Il a poursuivi ses études à Bogota dans une école jésuite où il a passé son bac, gagné une bourse pour aller étudier la psychiatrie et la psychanalyse aux Etats-Unis.
À la prison de Chicago, il a approché, en les visitant, les condamnés du « couloir de la mort ». Puis il est revenu en Colombie et repartit pour L’Europe, travaillé dans un monastère du nord de la France pour y faire du fromage. C’est ainsi qu’il a appris à parler français et beaucoup lu, en anglais, en espagnol, Marguerite Yourcenar qui fut une révélation pour lui.
Aujourd’hui Alvaro Escobar Molina vit à Paris il exerce comme psychologue clinicien, maître de conférences à l’université d’Amiens. Psychanalyste, il aime particulièrement aider les artistes de tous genres à trouver leur chemin.
Après des années passées avec des prisonniers, il a écrit une étude sur l’enfermement. Ce travail d’accompagnement, commencé avec eux, le mène aujourd’hui à l’écoute d’artistes et de communautés monastiques.
Bibliographie :
* 1989 - L'enfermement (Klincksieck)
* 2003 - La montagne ensommeillée (Anne Carrière)
Publié par Florinette
6 avril 2008
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Pour son 6ème printemps, L’Escale du Livre s’est amarré de nouveau dans le joli quartier de Sainte-Croix à Bordeaux.
Arrivée à 9 h 30 du matin pour y rencontrer d’autres blogueuses, je flânais en les attendant devant l’ouverture des stands qui faisaient apparaître des piles de bouquins qui n’attendaient que nous.
Quelques instants plus tard, Nanne m’a rejointe. Devant ce déballage inhumain, ses yeux se sont écarquillés. Ne pouvant retenir son enthousiasme, elle s’est exclamée
« Oooooh, houlala, je sens que ça va être dur de résister !!!! », puis j’ai vu Chimère et Sylvie marchant droit vers nous, souriantes et ravies d’être en compagnie d’Antigone venue nous rendre visite. Chimère a commencé par alléger son sac (pas folle la miss) en me prêtant « Le théâtre des rêves » de Bernard Foglino…ma journée s’annonçait chargée ! ;-))
Quelle joie d’être enfin toute réunie et de pouvoir discuter sans l’aide d’un clavier, ni écran, mais avec nos voix, nos éclats de rire devant tous ces yeux qui pétillent, heureux de passer une si belle journée ensoleillée entourée de livres, d’auteurs et d’éditeurs.
Les filles ont pu rencontrer ma libraire d’Andernos qui en se préparant pour accueillir Rosetta Loy, Marianne Rubinstein, Gilles Leroy… nous a offert ses jolis marque-pages.
De stand, en stand, nous avons fait de bien jolies découvertes en feuilletant les illustrations de Benjamin Lacombe et en rigolant avec « Destins de chiens » de Sébastien Pérez. Beaucoup d’autres auteurs étaient présents à leur stand pour faire dédicacer leurs ouvrages comme Daniel Picouly, Camille de Peretti, Sébastien Fritsch, Fanny Brucker… d’autres que de nom comme Véronique Ovaldé et Cécile Ladjali qui ont préféré profiter du beau temps pour se balader sur l’esplanade.
Dans l’ensemble, nous avons été (obligée d’être) raisonnables, parce qu’aucune d’entre nous n’était venue en voiture, mais simplement à pied ou en transport en commun et qu’à défaut de porteur, il fallait bien se faire une raison !
Pour ma part, je suis repartie avec deux livres dédicacés
sans oublier une autre dédicace que m’a gentiment faite Antigone sur « Un jour, je serai grande ! »
un joli recueil, regroupant ses magnifiques textes, que je m’étais procuré aux éditions du Petit Véhicule (Voir l’article).
Le tout, dans une poche pleine de marque-pages et un super carnet « Millenium » qui nous a été, pour Chimère et moi, gentiment offert ! :-D
Publié par Florinette
4 avril 2008
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Éditions Librio, 2001, 89 pages.
Naïs :
La riche famille Rostand est propriétaire d’un hôtel à Aix où il loge avec leur domestique, et d’une propriété en Provence : « La Blancarde », entretenu par Mr Micoulin et sa fille Naïs. Comme chaque mois, à la saison des fruits, Naïs, belle petite fille brune, apporte la récolte aux propriétaires et profite de cet instant pour voir leur fils Frédéric avec qui elle joue depuis l'enfance.
Chaque année c’est le même rituel, et chaque année Naïs grandit et devient de plus en plus belle.
C’est l’été, la famille Rostand décide de passer leurs vacances à « La Blancarde » et embauche Naïs comme servante. Grâce à cela, Frédéric et Naïs peuvent se voir en laissant grandir l’amour de leur enfance. Mais le père Micoulin, homme jaloux, sévère et violent, n’est pas de cet avis et cherche par tous les moyens à tuer l’amant de sa fille. Naïs épie son père, protège Frédéric. Une lutte âpre et silencieuse s’engage alors, avec, pour seule issue, la mort.
Pour une nuit d’amour :
Comme tous les soirs, après le travail, Julien rentre chez lui et s’enferme dans sa chambre pour jouer de la flûte, sa seule passion. Il y joue des heures entières dans l’obscurité avec pour unique lumière la clarté des étoiles qui lui fait oublier cet hôtel lugubre et austère, de la noble famille Marsanne, posé devant ses fenêtres.
Puis un soir, une lumière vient éclairer cette grande bâtisse faisant apparaître, accoudée à l’une des fenêtres, la belle Thérèse de Marsanne séduite par la douce musique. Julien, ébloui par cette vision, continu à jouer pour elle de jour comme de nuit, chamboulant son existence casanière et monotone. Il s’éprend de cette jeune fille, ne rêve que de la rencontrer, lui le timoré, l’éternel solitaire. Comment va-t-il s’y prendre ? elle qui ne le regarde même plus depuis qu’elle a vu que c’est Julien qui joue cette aubade. Il continue malgré tout à épier ses allées et venues. Puis un soir, elle lui sourit en lui faisant signe de la rejoindre.
Quel tyran se cache derrière cette jeune noble qui cache sous ses draps le cadavre de son amant ? Jusqu’où Julien est prêt à s’embarquer pour une nuit d’amour que Thérèse lui promet, s’il l’aide à se débarrasser du corps ? Aimer n’est-ce pas se condamner déjà ?
Deux nouvelles captivantes qui m’ont permis de bien apprécier cet immense écrivain et je sens que je vais retenter l’expérience !
Citation :
« Chez moi, tout crime – le meutre principalement – a des correspondances secrètes avec l’amour ». Octave MIRBEAU (1848-1917), Le journal d'une femme de chambre.
Voir le magnifique site sur Émile Zola
Publié par Florinette