18 septembre 2007
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Éditions Arléa, Collection 1er Mille, 2002, 126 pages.
Quatrième de couverture :
« Une femme s'en va : Marie. Le désir d'enfant l'a poussée loin de Pierre, écrivain, éternel célibataire. Une autre arrive : Sacha. Elle a une fille et vit seule.
Mais est-ce toujours le moment de l'amour ? Au cour de l'été, dans un Paris désert, Pierre aime à contretemps. Partagé entre un désir de fuite, d'étreintes, et la nostalgie d'une enfance où tout était donné, il se remet en question. Son choix de vivre libre deviendrait-il trop lourd à porter ? »
J’ai découvert cet auteur l’année dernière et je me souviens encore très bien de ce court roman au ton romanesque servi par une belle écriture qui nous transporte dans les rues désertes de Paris en plein été, mais sous cette apparente douceur, se cachent des blessures plus secrètes que je vous invite à découvrir !
L'avis de Laure & pour tout savoir sur ses autres romans, allez chez Clarabel !
Publié par Florinette
16 septembre 2007
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Éditions Sabine.Wespieser, 217 pages. 
Lors de la soirée d’anniversaire de son colocataire homosexuel Éric, sa cousine Clara, qui travaille dans une maison d’édition, propose à Yaël d’écrire de la chick lit. Étonnée par ce genre de littérature, Yaël se documente en lisant « Le journal de Bridget Jones » et « Le diable s’habille en Prada » afin d’en comprendre les règles.
« Règle n°1 : Ne pas avoir peur de parler de transpiration et de poils sous les bras.
Règle n°2 : Situer le roman dans un milieu glamour (…).
Règle n°3 : Egrener quelques références littéraires au fil du texte(…).
Règle n°4 : Adopter le ton d’autodérision sympathique de la fille qui ne se prend pas au sérieux… »
Mais Yaël, cette femme célibataire de plus de trente ans, craignant d’être limitée sur le sujet choisit de s’intéresser à ce qui la passionne le plus : l’histoire d’Angelica Garnett. L’éducation de cette petite fille qui a grandi silencieusement à côté des monolithes de Bloomsbury tels que Vanessa Bell (sa mère), Virginia Woolf (sa tante), Ducan Grant, Lytton Strachey, Maynard Keynes, n’est pas si éloignée de la sienne, Angelica entretenait également avec sa mère des relations névrotiques.
Elle se lance donc à corps perdu dans les recherches et à travers la vie d’Angelica, c’est la sienne qu’elle voit, ces adultes fascinants étaient en quelque sorte des soixante-huitards avant l’heure, des précurseurs de la vie de ses parents.
Dans ce journal intime tenu par Yaël, j’ai beaucoup appris sur le mode de vie de ces grandes figures qui menèrent, dans la première moitié du vingtième siècle, une vie quasi communautaire aux relations amoureuses triangulaires. Un roman rafraîchissant au style vif et enjoué sur Bloomsbury et les trentenaires !
Voir l'avis de Marianne & celui de Lou
Publié par Florinette
15 septembre 2007
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Éditions Gaïa, 1999, 247 pages.
Traduit du suédois par Philippe Bouquet.
Tome 3 – Le Nouveau Monde :
La veille de la Saint-Jean de l'an 1850, le brick « La Charlotta » s'amarre dans le port de New York, après exactement dix semaines de traversée. L’expiration des trois jours de quarantaine obligatoires étant passée, incertains et mal assurés sont les premiers pas des émigrants sur la terre de l'Amérique.
Karl Oscar, Kristina et leurs enfants, accompagnés des gens de Ljuder, s’attardent un moment déconcertés par ce pays inconnu qu’ils découvrent avant de reprendre leur marche en avant, ne sachant de quel côté se tourner. Robert, pour sa part, a les yeux rivés sur le bateau de la ruée vers l’or au doux nom d’Anjelica, mais en attendant, il décide de visiter Broadway en compagnie d’Arvid, ancien valet, avec qui il a fait serment de vivre cette épopée.
Il faut penser à repartir et Karl Oscar est désigné pour prendre la responsabilité du groupe. Épuisés, à bout de force, après trois mois de traversée, les émigrants ne sont pas au bout de leur compte, heureusement que le capitaine Lorentz leur trouve Landberg, un interprète, qui va les accompagner de New York à Albany par bateau à aubes, d’Albany à Buffalo par voiture à vapeur - mais nul, parmi eux, n’ont encore utilisé ces chemins de fer et ils trouvent dangereuse cette façon de se déplacer - et pour finir de Buffalo à Chicago par bateau à vapeur.
Sitôt sa mission accomplie, avant de prendre congé, Landberg accompagne le groupe à bord d’un autre bateau à vapeur qui va les mener jusqu’au grand Mississippi, mais, de nouveau, les émigrants sont en proie à la maladie.
Après ce bateau porteur de choléra, ils sont maintenant à bord du “Red Wing », c’est leur sixième et dernier navire.
Le dernier jour du mois de juillet 1850, les gens de Ljuder descendent du bateau sur les rives de la rivière St Croix, territoire du Minnesota. Ils ont plus d’un mois de retard et arrivent au mauvais moment, c’est bientôt la fin de l’été, l’hiver est proche, il faut maintenant penser à trouver une terre et un toit.

Éditions Gaïa, 1999, 381 pages.
Traduit du suédois par Philippe Bouquet.
Tome 4 – Dans la forêt du Minnesota :
Depuis leur départ de chez eux, les gens de Ljuder peuvent estimer avoir emprunté tous les moyens de déplacement que l'homme a imaginés depuis son arrivée sur la terre. Pourtant, c'est maintenant sur leurs propres jambes qu'ils vont devoir effectuer la dernière étape de ce long périple en traversant une vaste forêt étrangère, sur des terres qui n'ont encore jamais été exploitées.
Ce n'est qu'après des kilomètres parcourus sans relâche qu'ils trouvent l'endroit qu'ils cherchent. Karl Oscar choisit de construire sa maison sur les bords du lac Ki-Chi-Saga, mais il faut faire vite l'hiver approche, il va falloir encore une fois se battre pour survivre, s'adapter au pays peuplé de sauvages à la peau cuivrée, striée de couleurs éclatantes et effrayantes, s’apprêter à affronter le climat rude de l'Amérique, un climat jamais tempéré, toujours excessif...
Je vous présentais récemment le Tome 1 et le Tome 2 de cette magnifique série toujours aussi captivante, on reste subjugué aux paroles de ce formidable conteur.
Existe en format poche.
Regroupe les Tomes 3 & 4.

La saga des émigrants - Tome 1 - Au pays.
La saga des émigrants - Tome 2 - La traversée.
Publié par Florinette
13 septembre 2007
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Vous n'avez pas envie de vous attaquer aux taches ménagères par manque de tonus ? Mary Poppins a pour vous la solution...bon visionnage !!!
Publié par Florinette
11 septembre 2007
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Éditions Gaïa, 2004, 218 pages.
Traduit du finnois par Anne Colin du Terail.
Maria Kallio vient d’être appelée pour effectuer un remplacement à la brigade criminelle. Après cinq ans d’études à la fac de droit pénal, le manque d’action commence à lui manquer. Cet ex-flic de la Police Nationale accepte donc de rempiler, mais, cette fois-ci, dans le domaine judiciaire. Par faute de personnel, son chef ne peut respecter le code de déontologie et se voit lui confier l’assassinat d’un jeune homme apprécié dans le milieu estudiantin qu’elle a rencontré dans le passé lorsqu’elle était à l’université.
C’est lors d’un week-end passé à la résidence secondaire de chez ses parents que Jukka a été retrouvé noyé au large, avec un étrange trou béant au sommet du crâne, par l’un des membres du double quatuor de la chorale venu répété en vue d’un important gala.
Tout porte à croire que l’assassin est parmi eux, chacun ayant quelque chose à cacher sur ses relations avec le défunt, surtout que derrière ses airs d’anges se cache un garçon qui aimait vivre dangereusement. Cette affaire difficile sera pour Maria Kallio sa première enquête criminelle.
C’est en 1993 que paraît ce roman, le premier épisode des aventures de l’inspectrice de police Maria Kallio. Il est suivi de sept autres, mais seulement deux ont été publiés par les éditions Gaïa et c’est bien dommage, car j’ai beaucoup aimé le style concis et réaliste de l’auteur faisant évoluer dans un milieu d’hommes très machiste cette petite femme policière aux cheveux roux, au caractère bien trempé et qui ne manque pas de répartie. À découvrir !
Publié par Florinette