15 juin 2007
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Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts,
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours...
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours,
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours...
Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours,
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours...
Publié par Florinette
13 juin 2007
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Éditions Cornélius, 2006, 420 pages.
Traduit du japonais et annoté par Patrick Honnoré & Ykari Maeda.
Adapté par Jean-Louis Capron.
Prix du meilleur album de l’année 2007 au festival d’Angoulème.
Dans ce récit autobiographique, Shigeru Mizuki nous raconte son enfance à Sakaï-minato, petite ville côtière du sud-ouest du Japon.
Shigeru, au début des années 1930, est déjà un jeune garçon de 9 ans au talent incontesté et à l’imagination débordante. Quand il n’est pas en train de jouer à la guerre avec les autres gamins de son quartier, il passe son temps à dessiner et à inventer des histoires peuplées de yôkaï, ces créatures surnaturelles que NonNonBâ, une vieille dame mystique et superstitieuse, connaît très bien.
Recueillie récemment par sa famille, NonNonBâ, pour le plus grand bonheur de Shigeru, est une encyclopédie vivante des croyances et légendes populaires de la région et se plait à lui raconter toutes sortes d’histoires de monstres et de fantômes qui deviennent très vite ses compagnons de rêverie quotidienne. Mais pour un garçon de 9 ans, ce n’est pas facile de faire la part des choses « Il est déjà bien assez difficile de savoir à qui se fier sans que des monstres bizarres et malicieux viennent s’en mêler ».
Dans cette chronique familiale, on suit avec beaucoup de plaisir le parcours de ce jeune garçon qui raconte ses souvenirs d’enfance, avec douceur quand il découvre l’amour et d’amertume quand la mort entre en scène. Bercé par la culture japonaise, il s’éveille à la vie et se rend compte que faire la guerre est une perte de temps. Il fera différentes rencontres qui lui feront prendre conscience que le bonheur est éphémère et qu’il faut vivre pleinement chaque instant qui passe.
Pour la première fois lors de la 34 ème édition du festival de la BD d’Angoulême, un manga a remporté le prix du meilleur album et c’est NonNonBâ qui a reçu cette récompense, c’est amplement mérité !
Je vous invite également à visiter le site très sympathique des éditions Cornélius.
L'avis de Jean-François, Gachucha & Tamara
Publié par Florinette
11 juin 2007
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Éditions Fayard, 2007, 157 pages.
Je n’ai pas réussi à lire ce livre dans sa totalité ça doit être à cause de mon côté trop fleur bleue, car j’avoue avoir sauté plusieurs passages trop cyniques à mon goût. Quelques nouvelles m’ont bien plu comme
« Arrache-cœur », « Voyages », mais la majorité d’entre elles sont trop déconcertantes et mordantes.
Ces 23 nouvelles dissèquent les relations hommes-femmes, la vie sexuelle et sentimentale au sein du couple sur fond de solitude et d’amertume qui les amènent à se déchirer, se mépriser et s’humilier. C’est donc une galerie de couples sordides qui peuple ce recueil. Je pense que Claire Castillon a voulu que ça soit ainsi, puisqu’elle avait pensé intituler son recueil de nouvelles « Infect », mais d’ « Insect », le titre de son précédent livre, à « Infect » la rime était trop facile. Elle a donc opté pour ce titre, assez joli du reste, mais qui cache un univers sordide.
Citation en exergue :
« Notre rencontre est un chemin à l’écart, une pluie chaude, une ville, un inconnu toujours reporté au-devant de nos pas. Parce que la rencontre n’existe que lorsqu’elle demeure à venir. » Bernard Desportes.
Voir le site de Claire Castillon
D'autres avis plus engageants que le mien comme celui de Cuné dans son pêle-mêle, Clarabel et L'encreuse.
Valdebaz, Laure et Joelle n'en ont pas été friandes.
Publié par Florinette
9 juin 2007
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Merci du fond du cœur pour vos messages de soutien qui m’ont fait énormément plaisir. L’opération s’est très bien passée et petit à petit je récupère des effets déstabilisants de l’anesthésie générale qui m’empêche de rester trop longtemps devant l’ordi.
Ne pouvant toujours pas me chausser (il faut encore que je patiente une bonne dizaine de jours), je passe donc mon temps (et ne vais pas me plaindre loin de là) dans le jardin, sur ma chaise longue, le nez dans un bouquin, en plus le soleil et la chaleur sont au rendez-vous, c’est tout simplement le pied ! ;-)
Publié par Florinette
4 juin 2007
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Pendant quelques jours, je serai absente de la blogosphère, car, demain matin, je rentre en clinique pour subir une petite intervention chirurgicale. Un vilain kyste est venu se loger sous le tendon du gros orteil et j’arrive de moins en moins à me chausser et à marcher. Même si c’est une opération banale, je ne vous cache pas que j’angoisse quand même, car rien qu’à la vue d’une aiguille, je me transforme en flaque d’eau, alors là… Vous imaginez bien qu’en ce moment, la Florinette s’inquiète et rien qu’à y penser (elle ne fait que ça) elle a le palpitant qui s’accélère !!!
Bon allez, pour me redonner du courage, je penserai bien à vous et vous dis donc à très bientôt !!! :0059:
Publié par Florinette