28 août 2007
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Éditions JC Latès, 1993, 312 pages.
Traduit de l'espagnol par Jean-Pierre Quijano.
Grand Prix de la Littérature Policière 1993.
Sur une toile exécutée par le peintre Pieter Van Huys en 1471, Julia, une jeune restauratrice, met à jour une mystérieuse inscription en latin signifiant « Qui a tué le chevalier ? ». Cette peinture représente une partie d’échecs que se disputent un seigneur et un chevalier avec en arrière-plan une femme assise lisant.
Tandis que Julia s’efforce de déchiffrer cette énigme, elle découvre que le peintre a peint ce tableau deux ans après la mort du chevalier. Piquée par la curiosité, elle décide d’élucider ce meurtre vieux de cinq siècles. C’est alors que la partie en suspens semble dangereusement reprendre par des étranges schémas de jeux d’échecs que Julia reçoit, mais, en cherchant la clé de cette énigme, des assassinats inexpliqués frappent son entourage.
Ce roman, primé en 1993 par le Grand Prix de littérature policière, est totalement bluffant. Arturo Perez-Reverte, ce maître du suspense et de l’érudition, mène tambour battant le lecteur dans une histoire policière originale qui peut être lue de tous y compris ceux, qui comme moi, ne connaissent rien aux échecs !
Le site de l'auteur
Citation :
«La vérité est comme le meilleur coup aux échecs : elle existe, mais il faut la chercher.» Arturo Perez-Reverte - Le Tableau du Maître Flamand
Existe en format poche
Beaucoup d'entre vous ont aimé ce livre : Majanissa, Sylvie, Biblioblog, Kalistina, Lisa & Frisette (désolée si j'en oublie certain, n'hésitez pas à mettre votre lien en commentaire !)
Publié par Florinette
25 août 2007
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C’est la réflexion que je me suis faite ce matin, cela fait un an que ce blog existe et je n’en reviens toujours pas, je me sens encore toute nouvelle parmi vous !
Avant de me lancer dans cette formidable aventure, je suis passée par beaucoup de doutes sur mes capacités à pouvoir transmettre, avec de simples mots, tout ce qu’un livre peut m’apporter comme émotions : la joie, le plaisir, le bouleversement…Puis au fil du temps et de vos commentaires, je vois que je ne m’en sors pas si mal !! ;-o) mais si mon blog en est là c’est grâce à vous et je vous en remercie du fond du cœur !
Merci également à tous les nouveaux venus, aux personnes qui s’égarent à cause d’une simple erreur d’aiguillage, mais qui laissent quelques mots, un sourire lors de leur passage.
C’est avec grand plaisir que j’entame cette nouvelle année en espérant qu’elle soit aussi belle !
Encore un grand merci à vous tous !
Publié par Florinette
24 août 2007
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Éditions Les Enfants Rouges, 2007, 92 pages.
Timothée n’a pas le moral depuis que son ami a disparu. Il reste cloîtré chez lui à boire et à fumer en regardant la télé. Seule sa vieille tante Suzie lui permet de garder le contact avec l’extérieur, car, une fois par semaine, elle lui apporte de bons petits plats. Mais même cela ne lui suffit plus et il sombre dans la dépression.
Cependant, une panne d’ascenseur oblige Timothée à s’aventurer dans les étages inférieurs où il fait la connaissance de sa charmante voisine qui vient d’emménager. Une touche de lumière et de douceur pénètre alors dans son quotidien âpre et douloureux.
Cette chronique touchante et drôle est une bien jolie tranche de vie que présente Michel Alzeal dans son graphisme intimiste en noir et blanc. Par petite touche, chaque changement d’événement ou d’ambiance est exprimé finement avec beaucoup de sensibilité et l’on ressent très bien la vie de l’immeuble, le désarroi, qui peuple l’existence de Timothée.
Pour visualiser les planches c’est ICI
Publié par Florinette
24 août 2007
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Des paroles de chanson que je dédie tout particulièrement à mon mari, car aujourd’hui nous fêtons nos cinq de mariage et cette journée fut si merveilleuse que, depuis ce jour, je la vis quotidiennement à ses côtés.
Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Publié par Florinette
22 août 2007
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Éditions Gallimard, 2006, 106 pages + 10 pages de bonus ivoirien en fin d’ouvrage.
(Le tome 1 de Aya de Yopougon a reçu le prix du 1er album au festival d'Angoulême en 2006).
Je viens de m’apercevoir que ça va faire presque un an que j’ai lu le tome 1, malgré tout, je n’ai eu aucun problème pour me replonger dans l’histoire des gazelles de Yopougon.
Après son mariage arrangé avec la riche famille Sissoko, Adjoua vient d’accoucher d’un petit garçon, mais, en le découvrant, ses beaux-parents s’étonnent de ne voir aucune ressemblance avec leur fils Moussa et demandent l’annulation du mariage. En attendant, Adjoua se retrouve seule pour s’occuper de son bébé et le confie à Aya quand elle s’en va vendre des claclos sur le marché ou à son autre copine Bintou, quand celle-ci n’est pas en train de courir après son parisien venu passer des vacances dans le luxueux hôtel de la région.
Depuis que les Ivoiriens boivent de moins en moins de bière la société Solibra, où travail Ignace le père d’Aya, se voit contraint de rapatrier ses employés pour cause de restriction budgétaire. Ignace doit donc abandonner son second bureau à Yamoussoukro ainsi que sa secrétaire…
Pendant ce temps, au village, on se prépare à l’élection de Miss Yopougon et c’est l’effervescence chez les jeunes filles…
J’ai beaucoup aimé me retrouver dans l’ambiance, toujours aussi joyeuse et pétillante, du village de Yopougon. Suivre les péripéties des villageois, leur spontanéité face aux problèmes. Encore une fois, Margueritte Abouet nous offre une Afrique fleurissante où la bonne humeur résonne à chaque page. Le seul regret que j’ai ressenti, c’est de trouver une histoire un peu trop courte à mon goût, je suis restée sur ma faim, car pour Aya il ne se passe pas grand-chose.
Le tome 3 est en préparation et devrait sortir en septembre. Pour plus d’info, vous pouvez aller visiter le blog du dessinateur, Clément Oubrerie. Maintenant il ne me reste plus qu’à surveiller son arrivée à la bibliothèque, car, vu le prix élevé d’un album (15,50 €), je préfère prendre mon mal en patience ! Je vous présente ceux qui ont été charmés par Aya : Lustucru, Laure, Hervé & Baratin
Publié par Florinette