10 mars 2008
1
10
/03
/mars
/2008
14:51
Éditions L’École des Loisirs, collection Neuf, 2005, 263 pages.
Traduit de l’anglais (Canada) par Benoîte Bureau.
À partir de 11 ans.
Primrose Squarp est une gamine de onze ans aux cheveux de la couleur des carottes glacées aux abricots, comme elle se plaît à dire en révélant, quelques pages après, la recette.
Mais depuis qu’un terrible typhon s’est abattu un jour de juin sur la petite ville côtière de Coal Harbour, ses parents partis naviguer sont depuis portés disparus et, tous les matins, Primrose descend sur les docks pour surveiller les bateaux qui rentrent au port avec l’espoir de les voir arriver.
Pour les habitants, il ne fait aucun doute que les Squarp se sont bel et bien noyés et une cérémonie du souvenir est organisée en leur mémoire. Mais Primrose n’est toujours pas de cet avis, elle ressent dans son for intérieur que ses parents sont encore en vie et qu’ils ont fait naufrage sur une île quelconque, attendant patiemment d’être sauvés.
Cette obstination agace Miss Perfidy, une vieille femme revêche qui fait office de nourrice ainsi que la conseillère d’éducation de l’école, Miss Honeycut, une aristocrate britannique qui trouve son attitude déplacée et complètement irréaliste.
Heureusement pour Primrose, les autorités municipales la confient à son oncle Jack, promoteur immobilier, venu s’implanter dans cette petite bourgade côtière pour y faire des affaires. En attendant la rentrée des classes, elle passe le plus clair de son temps au restaurant « La fille sur la balançoire rouge », chez qui tout le monde aime s’y retrouver pour goûter les gaufres qui accompagnent toutes sortes de plats et où Primrose a trouvé en la personne de Miss Browzer, une confidente et une très bonne cuisinière.
C’est une tendre et étonnante histoire que je vous invite à découvrir dans laquelle Primrose nous montre, tout en ayant des éclats de tristesse et de joie, qu’il est important de garder espoir comme elle le fait en recopiant dans un petit carnet ayant appartenu à sa mère, des recettes qui lui permettent de vivre et d’espérer qu’elle nous dévoile à chaque fin de chapitre avec une pincée d’humour.
L'avis enthousiaste d'Elfique qui m'a donné envie de lire ce livre !
Publié par Florinette
10 mars 2008
1
10
/03
/mars
/2008
14:41
Biographie :
Polly Horvath est née à Kalamazoo dans le Michigan.
Il y a quelques années, elle s’est installée sur l’île de Vancouver où elle a choisi de vivre, dans une maison au coeur de la forêt. Elle y élève ses deux filles en compagnie de son mari et écrit à plein temps des romans pour la jeunesse traduits dans le monde entier.
Avant de se consacrer à l'écriture, elle a appris et enseigné la danse contemporaine. Mais en fait, elle n'aime pas tellement les vraies biographies et préfère en inventer des fausses.
Lisez-plutôt ce qu'elle en dit elle même sur son site internet :
www.pollyhorvath.com/
Bibliographie :
* 2001 - Les Trolls, (Éditions L’École des Loisirs),
* 2005 - La Fille sur la balançoire rouge, (Éditions
L’École des Loisirs),
* 2008 - La Saison des mûres, (Éditions L’École des
Loisirs)
Publié par Florinette
8 mars 2008
6
08
/03
/mars
/2008
09:01
Éditions Sabine Wespieser, 2007, 711 pages.
2007 - Prix Victor Rossel et le Prix Victor Rossel des jeunes.
Ce pavé de 711 pages raconte l’histoire de la famille Zemka. Le narrateur, et c’est là toute l’originalité du roman, n’est autre que la maison elle-même, une bâtisse du XVIIIe siècle située au fin fond de la Galicie - terre rattachée à l’empire des Habsbourgs depuis le partage de la Pologne - et qui est bien placée pour savoir tout ce qui s’est dit, s’est passé entre ses murs.
C’est en 1820, lors d’un bal célébré chez le baron et la baronne von Kotz que leur fille Clara, au physique peu engageant, rencontre le beau Polonais Jozef Zemka et en tombe follement amoureuse. Ce fils de confiseur au visage d’ange vient de prendre la succession de son oncle pour devenir l’administrateur du domaine.
Une nuit, la très catholique Clara, l’aspirante religieuse consent à laisser l’intendant de son père la rejoindre dans son lit et lui voler sa fleur. Cet écart de conduite les amène à célébrer ce mariage morganatique qui annonce la venue de leur premier enfant « l’enfant du pêché » qui, au grand désespoir de Jozef, est une petite fille.
Cette vexation va se reproduire plus d’une fois, car Clara mettra au monde non pas une fille, mais cinq filles nubiles dont la destinée est racontée par cette maison qui s’angoisse, tente de comprendre, éprouve beaucoup d’empathie pour ses habitants, comme pour cette pauvre Clara délaissée par un mari qui la trompe, la rudoie, mais qui heureusement connaîtra l’amour dans les bras de l’instructeur de ses filles, un révolutionnaire. Car des révolutions, il y en a, elles éclatent en Galicie ce petit bout de terre qui excite les convoitises autrichiennes, polonaises et russe. Ce combat pour l’indépendance, cette atmosphère de menace, de mystère, et aussi d’espérance se répercutent jusque dans les fibres de cette demeure.
Sous ses corniches blanches, ses vitres à biseaux, son fronton de temple grec, cette maison, qui parle aussi bien des vivants et des ombres qu’elle a épiés sur plusieurs générations en prenant soin de garder tous leurs secrets dans ses murs, est une narratrice formidable et captivante. On la ressent vibrer, respirer, il y a les odeurs, les courants d’air, chaque pièce renferme son histoire. Elle est fascinée par ces femmes condamnées comme elle à la vie intérieure, mais qui sont débordantes de passion, d’énergie…
Diane Meur a écrit une magnifique saga familiale qui nous emporte dans un souffle épique. Tous les ingrédients sont réunis : une maison, des personnages très attachants, des passions brutales et ardentes et toutes ces destinées qui se croisent, se succèdent avec force et passion font que l’attention ne faiblit pas et que l’on dévore ce roman de la première page à la dernière. Magnifique !
Merci beaucoup Ptitlapin pour cette belle découverte !!
Michel, Gachucha, Solenn & Marie ont également aimé ce livre.
Petit bonus
Publié par Florinette
8 mars 2008
6
08
/03
/mars
/2008
08:52
Biographie :
Diane Meur est née en 1970 à Bruxelles et vit à Paris depuis vingt ans. Pendant ses études secondaires au lycée français de Bruxelles, elle prend l’initiative d’apprendre l’allemand.
Après trois années de classes préparatoires au lycée Henri IV de Paris, elle intègre l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, en section lettres modernes. Hésitant entre germanistique, lettres modernes et histoire, très vite elle se lance dans la traduction.
Elle se partage entre l'écriture et la traduction de littérature allemande. Principaux auteurs traduits: Hanns Eisler, Erich Auerbach, Heinrich Heine, Harald Weinrich, Mary Carruthers, Martin Buber.
En 2002, elle publie son premier roman, La Vie de Mardochée de Löwenfels écrite par lui-même. En 2003, paraît Raptus.
Parallèlement à son activité de romancière, elle poursuit son travail de traductrice, notamment de Paul Nizon (son journal ainsi que La Fourrure de la truite, Actes Sud, 2006) et de Tariq Ali (Un sultan à Palerme, Sabine Wespieser éditeur, 2007).
Dans son roman, Les Vivants et les Ombres, où la maîtrise narrative se dispute à une fantaisie hantée, elle renoue avec la veine historique de son premier roman qui lui valut un accueil critique et public très favorable.
Elle a reçu le Prix Victor Rossel et le Prix Victor Rossel des jeunes en 2007 pour Les Vivants et les Ombres.
Bibliographie :
* 2002 - La vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par
lui-même, (Éditions Sabine Wespieser),
* 2003 - Le Prisonnier de Sainte-Pélagie, (Éditions Labor
jeunesse),
* 2004 - La dame blanche de la Bièvre, (Éditions Labor
jeunesse),
* 2004 - Raptus, (Éditions Sabine Wespieser),
* 2007 - Les Vivants et les Ombres, (Éditions Sabine
Wespieser)
Publié par Florinette
8 mars 2008
6
08
/03
/mars
/2008
07:16
Publié par Florinette