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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 19:59
Love.pngE.Von-Arnim.png













Éditions Salvy, 1997, 472 pages.
Traduit de l’anglais par Bernard Delvaille.


Catherine est une jolie veuve de quarante-sept ans. Depuis que son mari, George, est décédé, elle vit modestement dans un bel appartement londonien, l’unique splendeur du passé qui lui reste puisque son riche mari, ayant trop peur qu’elle devienne la proie de quelque vulgaire coureur de dot, a légué tout le reste de sa fortune à leur fille unique, Virginia qui est depuis mariée à un vieux clergyman campagnard.

Avec le peu d’argent qui lui reste, l’opéra est devenu sa seule distraction. C’est là où, tous les après-midi, elle se rend pour y voir jouer le drame musical « The immortal Hour ». L’assistance est si clairsemée et la salle si vaste qu’elle finit par faire la connaissance de Christopher, ce beau jeune homme de vingt-cinq ans aux cheveux de feu qui lui lance désespérément des signes de reconnaissance voire des sourires.

Catherine se sent gênée par leur différence d’âge et repousse sans cesse ses avances. Mais Christopher s’en moque, il est amoureux, éperdument amoureux. Elle est tout ce dont il rêve, une petite boule de douceur, de chaleur, de calme, de sécurité et d’amour. Il l’idolâtre, la poursuit jusqu’à chez elle. Peu importe que Catherine accuse quelques décennies de plus que lui. Il l’aime tellement qu’il ne désire qu’une chose : l’épouser. Devant tant de beauté, d’impétuosité, de générosité, de sincérité dans ses admirations et ses convictions, Catherine se laisse séduire.

C’est un bien joli roman. Après un début qui se traîne un peu en longueur, Elizabeth Von Arnim, cousine de Katherine Mansfield, décrit admirablement bien le refus de la vieillesse, les ravages du temps qui laissent des traces irréparables sur un visage. Catherine a beau tout faire pour paraître plus jeune, salon de beauté, cures douloureuses de rajeunissement, rien n’arrive à calmer ses angoisses, elle se voit vieillir et le supporte très mal malgré l’amour intact et fidèle de Christopher. Elle parle aussi de la profonde injustice qu’affrontent les femmes quand elle rencontre un homme plus jeune qu’elle, alors que le contraire est toléré.

L’écriture et le style de cette romancière m’ont fait penser à Germaine Beaumont, peut-être à cause de cette qualité de mise en scène, le souci du détail qui a son importance… il faut dire aussi qu’elles sont toutes les deux de la même époque et ont vécu en Angleterre.

Disponible en format poche.

















Je vais vous confier les clefs pour quelques jours d’évasion au Pays Basque.

PaysBasque.png

Je vous souhaite de passer un excellent week-end de Pentecôte (pour ceux qui font le pont) et beaucoup de courage pour ceux qui bossent. Bisous à tous et à toutes !




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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 17:04

Une nouvelle chaîne vient de faire son apparition, celle des poètes disparus, cela consiste, à qui veut participer, à présenter le texte poétique qui vous a le plus marqué.
Suite à la demande de Jos, je me lance en vous présentant
« Adieu » d’Alfred de Musset.


livre_010.gif

Adieu ! je crois qu’en cette vie
Je ne te reverrai jamais.
Dieu passe, il t’appelle et m’oublie,
En te perdant, je sens que je t’aimais.

Pas de pleurs, pas de plainte vaine.
Je sais respecter l’avenir.
Vienne la voile qui t’emmène,
En souriant, je la verrai partir.

Tu t’en vas pleine d’espérance,
Avec orgueil tu reviendras,
Mais ceux qui vont souffrit de ton absence,
Tu ne les reconnaîtras pas.

Adieu ! tu vas faire un beau rêve,
Et t’enivrer d’un plaisir dangereux,
Sur ton chemin l’étoile qui se lève
Longtemps encore éblouira tes yeux.

Un jour tu sentiras peut-être
Le prix d’un cœur qui nous comprend,
Le bien qu’on trouve à le connaître,
Et ce qu’on souffre en le perdant.



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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 09:10
Les-Kangourous.pngD.Barberis.png














Éditions Gallimard, Collection L'Arpenteur, 2002, 162 pages.


La narratrice est une femme employée dans une compagnie d’assurance comme secrétaire. Cette jeune provinciale est loin d’être une battante, elle est plutôt de nature fragile, timorée et vie seule à Paris depuis qu’elle a déménagé de Nantes où son ami Philippe l’a quittée. Elle se retrouve perdue et un peu décalée dans une grande ville qu’elle connaît mal et dans le milieu de l’assurance qui est assez austère. Elle se confie beaucoup à Maryse, sa collègue, une femme seule elle aussi, qui aimerait bien rencontrer l’âme sœur. Seules sa mère, atteinte d’un cancer, et sa tante, nostalgique du passé, alimentent ses sujets de conversation.

Puis un jour, par un automne pluvieux, une série de meurtres de femmes est perpétrée dans le quartier où elle habite. Ces meurtres se concentrent tous autour du jardin des plantes, jusqu’au dernier qui a lieu près de l’enclos où sont parqués les kangourous. En lisant les faits divers, elle se retrouve petit à petit pétrie d’angoisse par les articles et les bribes d’information qu’elle recueille avec une espèce d’avidité. Dans un milieu où l’on spécule sur le risque, elle s’imagine à la place des victimes, jusqu’à se promener dans le jardin des plantes, se mettre dans leur peau, ressentir la peur et la mort.
Un midi, à la cafétéria de son entreprise, elle rencontre un homme, un inconnu qui souhaite la revoir. Depuis ce jour, l’inquiétude la prend, dans sa tête, les faits divers récents et les questions au sujet de cet homme s’amalgament.

Encrier-accueil.png Pas étonnant que ce livre ait inspiré un cinéaste, car par petites touches, Dominique Barbéris arrive à captiver le lecteur. À partir d’une existence des plus banales, elle en fait un roman à l’intrigue implacable qui éveille la tension et maintient le suspense jusqu’à la fin. Saisissant !


Son roman a été adapté à l'écran (sur des bases différentes) sous le titre « Entre ses mains » par Anne Fontaine.

Entre-ses-mains.png











Disponible en DVD




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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 21:43

Grâce à cette formidable idée proposée par Flo et une organisation menée de main de maître, hier, j’ai eu la joie de découvrir, dans ma boîte aux lettres, un colis contenant de magnifiques petites choses : marque-pages, trèfle à quatre feuilles, le livre « La moustache » d’Emmanuel Carrière, le tout accompagné d’une très belle carte postale, que vous pouvez contempler sur la photo.


colis-swap.png

Ce joli présent a été envoyé par Étoile des neiges « Carnet de Lectures » que je ne connaissais pas, je suis donc doublement gâtée de découvrir en plus une nouvelle blogueuse !

smiley-merci.gif

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 17:44
Sa-petite-ch--rie.pngC.Schneck.png















Éditions Stock, 2007, 122 pages.


« À quinze ans, j’ai aimé un jeune garçon de mon âge. Il s’appelait Jean. Je croyais qu’il ne m’aimait pas et je me disais que j’aimais assez pour deux. » Il m’appelait
« sa petite chérie ».
Ce roman c’est l’histoire de cette jeune femme qui a aujourd’hui quarante ans, mariée à un homme qui s’intéresse plus à une jeune Polonaise qu’à elle et avec qui elle a eu deux enfants. Dans cette vie sans amour, débarque un autre homme, François, la quarantaine passée, qui essaye de la mettre en confiance. Elle hésite à nouveau, n’ose pas s’engager dans une relation amoureuse.

Elle se remet à penser à ce passé, à ses quinze ans, quand elle est tombée éperdument amoureuse de ce beau jeune homme qui se prénommait Jean. Elle s’en veut de tant de lâcheté, essaye de comprendre pour qu’elle raison, elle n’a pas dit oui quand il lui a proposé d’être ensemble, espérant à chaque minute qu’il lui reposerait la question. Elle était si troublée, intimidée. À quinze ans, ça peut se comprendre, mais quand il se rencontre vingt ans après, lors des vingt ans du bac, elle n’ose toujours pas lui avouer ce qu’elle ressent encore pour lui quand il lui confie l’amour qu’il lui portait.

« J’ai passé ma vie à fuir, je me suis cachée, j’ai menti à moi-même et aux autres, je n’ai aimé qu’en secret, je me suis toujours trompée et j’ai imaginé les pires choses qui n’existent pas
». C’est donc un combat qu’elle lance contre elle-même pour ne pas reproduire avec François les erreurs du passé, elle s’interroge, se demande pourquoi il est si difficile d’aimer, d’avouer ses sentiments.

Encrier-accueil.png Ce livre m’a fait penser au film « Quand Harry rencontre Sally » ce silence amoureux entre deux êtres se racontant leurs expériences et leurs déceptions, cette relation équivoque entre un homme et une femme, la difficulté de l’amitié qui tend vers l’amour sans jamais se l’avouer, même après tant d’années. Même si la narratrice, par son comportement complexe, énerve un tantinet et a fini par me lasser, ce petit livre dresse un portrait cruel sur la peur d’aimer.



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