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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
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  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 00:20
Albert SAMAIN (1858-1900)


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Ton souvenir est comme un livre bien-aimé,
Qu'on lit sans cesse, et qui jamais n'est refermé,
Un livre où l'on vit mieux sa vie, et qui vous hante
D'un rêve nostalgique, où l'âme se tourmente.
Je voudrais, convoitant l'impossible en mes voeux,
Enfermer dans un vers l'odeur de tes cheveux ;
Ciseler avec l'art patient des orfèvres
Une phrase infléchie au contour de tes lèvres ;
Emprisonner ce trouble et ces ondes d'émoi
Qu'en tombant de ton âme, un mot propage en moi ;
Dire qu'elle mer chante en vagues d'élégie
Au golfe de tes seins où je me réfugie ;
Dire, oh surtout ! tes yeux doux et tièdes parfois
Comme une après-midi d'automne dans les bois :
De l'heure la plus chère enchâsser la relique,
Et, sur le piano, tel soir mélancolique,
Ressusciter l'écho presque religieux
D'un ancien baiser attardé sur tes yeux.


(Au jardin de l'infante, 1893)




 

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 17:09

Cochon-d-Allemand.jpgundefined














Éditions Les Allusifs, 2007, 187 pages.
Traduit du danois par Elena Balzamo.


Dans ce récit, l’auteur évoque sa jeunesse dans les années 1960 et la difficulté d’avoir été un enfant de mère allemande qui s’est réfugiée dans une petite ville danoise après la chute d’Hitler. À cette époque, au Danemark, il règne une telle haine envers les Allemands que même les enfants sont touchés par cette aversion qui s’enseigne dès l’école, et Knud en fait les frais lors des récréations où il est traité de « cochon d’Allemand »

Pendant toute la journée, j’avais été le cochon d’Allemand, obligé de me cacher pendant la récréation, car tout – mon casse-croûte, mon vélo, ma tenue – servait de prétexte pour rire, même son prénom leur semblait ridicule et ils bêlaient : « Hilde-gard ! Hilde-gard ! » - quelle idée de s’appeler ainsi ! Jamais je n’eus le cœur de le lui dire, je l’entretenais de mon mieux ; elle me regardait, sa main se desserrait lentement – et j’y déposais tout ce que j’avais en ma possession, dans l’espoir que ce serait suffisant.

Il dresse le portrait de sa famille en commençant par son grand-père paternel qui, malgré un tempérament austère, accumule les échecs. Sa grand-mère qui se retrouve défigurée à la suite d'une explosion, son père rejeté par sa propre famille pour avoir épousé une Allemande, et sa mère, à qui il rend ce bien bel hommage, une discrète et fière résistante Allemande face au nazisme et qui encaisse les injures des Danois sans rien dire en préférant noyer son lourd et courageux passé dans l’alcool.

Ce petit livre, qui a reçu de nombreux Prix, est un condensé d’histoire contemporaine de l’Europe, car il ne cesse de revenir sur plusieurs époques, un véritable puzzle qu’il constitue en retraçant la destinée familiale. Je pense que pour bien comprendre la vie de cette famille après la Seconde Guerre mondiale, il faut le lire d’une traite sinon on peut très vite se perdre, cela dit, entre rire et cruauté ce récit est extrêmement touchant.


Merci à Alice qui m'a permis de découvrir ce livre ! depuis d'autres avis divers et variés sont venus s'ajouter :

Amy, Antigone, Arlette, Bernard, Cathe, Cathulu, Chiffonnette, Fashion, Gambadou, In Cold Blog, Joelle, La lettrine, Lily, Mireille, Pascal...(J'ai certainement dû en oublier, désolée !)





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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 17:04


K.Romer.jpg


Biographie :

Knud Romer, né en 1960, a étudié la littérature comparée, se spécialisant en histoire des mentalités et en théorie de la fiction.

Concepteur-rédacteur pour les agences publicitaires « Kunde & Co, Propaganda » et « Emerge », il a dirigé des campagnes de publicité pour plusieurs entreprises, dont « B & O » et « Rothschild », pour lesquelles il a gagné le « Direct Marketing Prize », le « Corporate Image Prize » et le prix « Lion à Cannes ». Il a également été interprète dans les films « Les idiots » de Lars von Trier et « Allegro » de Christoffer Boe.

Il a publié de nombreux essais culturo-historiques sur des sujets aussi divers que les pastilles de menthe et le suicide autoérotique.

Pour Cochon d’Allemand, vendu à plus de 60 000 exemplaires au Danemark, Knud Romer a reçu « The Danish Booksellers’ Golden Laurels », le prix « BG Bank Debutant » et le « Weekendavisen’s Literary Prize ». Ce roman autobiographique évoque la difficulté d'être Allemand dans une petite ville danoise après la fin de la Seconde Guerre mondiale.


Bibliographie :

* 2007 – Cochon d’Allemand, (Éditions Les Allusifs)




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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 16:58


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Il y a six ans déjà, Les Allusifs voyaient le jour sur la base d’une ligne éditoriale originale : des romans courts, en provenance du monde entier. Depuis lors, près de quarante écrivains de nationalités diverses se sont joints à la maison d’édition pour enrichir son fonds encore tout neuf et pour ouvrir des horizons inépuisables sur la littérature mondiale...
Pour en savoir plus, cliquez sur leur logo.



A voir sur ce blog :

* Cochon d'Allemand de Knud Romer




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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 23:32

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Éditions Publibook, 2007, 304 pages.


Lancée aux trousses de la famille Geschkalaï, selon la volonté des Maîtres de l’Organisation et pour se venger d’avoir tant souffert, Théa se retrouve devant sa véritable histoire et ne peut suivre les ordres qui lui ont été confiés. Alicia est de plus en plus troublée par cette gémellité qu’elle découvre et ne sait plus quoi penser de Théa qui l’accapare de plus en plus.

Ne pouvant faire marche arrière, Théa doit tout faire pour protéger sa sœur Alicia et ses amies Laurine et Rachel qui, sans le savoir, en voulant reconstituer la naissance de ces deux jumelles, ont ouvert les portes d’un passé monstrueux où un savant fou du troisième Reich excellait dans les expériences génétiques.

Ces révélations sur les circonstances de cette naissance font apparaître Thorvald un protecteur mystérieux et Elaura, une femme brisée, trop aveuglée par l’amour envers un homme qui s’est avéré dangereux et cruel.

undefinedL’histoire, dans cette troisième et dernière partie, rebondie de page en page. De nouvelles facettes ressurgissent au moment où je croyais deviner les péripéties à venir, comme je vous l’annonçais dans le second tome.

Malgré un thème assez sombre, cette trilogie est empreinte de tendresse, d’amitié et d’amour qui s’avèrent beaucoup plus forts que tout le mal néfaste et destructeur qu’a pu engendrer l’homme. On s’attache à ces jeunes filles battantes, unies dans l’adversité pour bouleverser les codes d’un passé encore trop présent. C’est une bien jolie histoire que je vous invite à découvrir !


Pour retrouver le tome 1 c'est par ICI et le tome 2, c'est par LA !


Visitez le blog de l'auteur : La Plume de Giacometti

Et aussi son magnifique site : Corinne Giacometti

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