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Éditions Plon, 2004, 148 pages.
2005 Grand Prix Catholique de Littérature La mort, souvent sujet tabou, est traitée dans ce livre, sans peur, ni murmure, mais avec drôlerie et gravité, puisque pour Jean Dutourd la mort n’est que le commencement vers une autre destiné. « Il en est de la mort comme de tout : tant qu’on n’y a pas tâté, on s’en fait un monde. »
Olivier vient de rendre son dernier souffle à l’age de soixante-cinq ans, en laissant derrière lui Marie-Françoise, sa femme depuis vingt ans et ses amis. Il va entreprendre une drôle de traversée à travers les limbes qu’il pense être le Purgatoire, aura une autre vision sur sa vie d’en bas, voit ce que deviennent ces proches, assiste à son propre enterrement… Mais surtout, de son éternité, il va faire connaissance d’Hadamas, étrange personnage qu’il considère au début comme un compagnon de voyage errant comme lui, mais au fil du temps, il va se révéler bien plus que cela…
Citation :
« Mourir, mourir…Mourir, ce n’est rien. Commence donc par vivre. C’est moins drôle et c’est plus long. » Jean ANOUILH (1910-1987), Roméo et Jeanette, III, Lucien (La Table Ronde).
Existe en format poche

Publié par Florinette
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Biographie :
Journaliste et écrivain français, Jean Dutourd est né en 1920 à Paris. Sa mère meurt quand il a sept ans. À vingt ans, il est mobilisé et se fait prisonnier au bout de quinze jours de guerre. Il s'évade six semaines plus tard, revient à Paris et passe une licence de philosophie à la Sorbonne. Licence incomplète, car il ne parvient jamais à décrocher le certificat de psychologie.
Il se marie en 1942 avec Camille Lemercier. Le philosophe Gaston Bachelard est son témoin. Ensuite de quoi il entre dans la Résistance. Arrêté au début de 1944, il s'évade à temps pour participer à la libération de Paris.
Après des études de lettres, il travaille pour la radio, de nombreuses revues et différents journaux, entre autres Libération et France-Soir. Il devient également conseillé littéraire aux éditions Gallimard.
Son premier ouvrage, Le Complexe de César, parait en 1946 et obtient le prix Stendhal. En 1950, le prix Courteline pour Une tête de chien et en 1952, le prix Interallié pour Au bon beurre, scènes de la vie sous l'Occupation. Le prix Prince Pierre de Monaco lui est décerné, en 1961, pour l'ensemble de son œuvre. En 2001, alors qu'il pense avoir de beaucoup passé l'âge des récompenses, il reçoit le prix Saint-Simon pour Jeannot, mémoires d'un enfant.
Le 14 juillet 1978, une bombe fait sauter son appartement, déposée par des gens qui n'aiment pas son style.
La même année, le 30 novembre, il est élu à l'Académie française au fauteuil 31 de Jacques Rueff. Le 08 mai 1989, il est également élu à l'Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.
Aussi à l'aise avec les têtes bien faites académiciennes que les « Grosses têtes » de Philippe Bouvard, cet anticonformiste à l'ironie souvent mordante.
* Grand officier de la Légion d'honneur
* Commandeur de l'ordre national du Mérite
* Commandeur des Arts et des Lettres
Bibliographie :
* 1946 : Le Complexe de César, essai (Gallimard)
* 1947 : Le Déjeuner du lundi, roman (Gallimard)
* 1947 : Galère, poèmes (Éditions des Granges
Vieilles)
* 1948 : L'Arbre, théâtre (Gallimard)
* 1950 : Le Petit Don Juan, traité de la séduction
(Robert Laffont)
* 1950 : Une tête de chien, roman (Gallimard)
* 1952 : Au Bon Beurre, scènes de la vie sous
l'Occupation, roman (Gallimard)
* 1955 : Doucin, roman (Gallimard)
* 1956 : Les Taxis de la Marne, essai (Gallimard)
* 1958 : Le Fond et la Forme, essai alphabétique sur
la morale et sur le style, tome I (Gallimard)
* 1959 : Les Dupes, contes (Gallimard)
* 1959 : L'Âme sensible, essai (Gallimard)
* 1960 : Le Fond et la Forme, tome II (Gallimard)
* 1963 : Rivarol, essai et choix de textes (Mercure de
France)
* 1963 : Les Horreurs de l'amour, roman (Gallimard)
* 1964 : La Fin des Peaux-Rouges, moralités
(Gallimard)
* 1965 : Le Fond et la Forme, tome III (Gallimard)
* 1965 : Le Demi-Solde (Gallimard)
* 1967 : Pluche ou l'Amour de l'art, roman
(Flammarion)
* 1969 : Petit Journal, 1965-1966 (Julliard)
* 1970 : L'École des jocrisses, essai (Flammarion)
* 1971 : Le Crépuscule des loups, moralités
(Flammarion)
* 1971 : Le Paradoxe du critique, essai (Flammarion)
* 1972 : Le Paradoxe du critique, suivi de Sept
Saisons, critique dramatique (Flammarion)
* 1972 : Le Printemps de la vie, roman (Flammarion)
* 1973 : Carnet d'un émigré (Flammarion)
* 1976 : 2024, roman (Flammarion)
* 1977 : Mascareigne, roman (Julliard)
* 1977 : Cinq ans chez les sauvages, essai
(Flammarion)
* 1978 : Les Matinées de Chaillot, essai (S.P.L.)
* 1978 : Les Choses comme elles sont, entretiens
(Stock)
* 1979 : Œuvres complètes, tome I (Flammarion)
* 1980 : Le Bonheur et autres idées, essai
(Flammarion)
* 1980 : Discours de réception à l'Académie française
(Flammarion)
* 1980 : Mémoires de Mary Watson, roman
(Flammarion)
* 1981 : Un ami qui vous veut du bien (Flammarion)
* 1982 : De la France considérée comme une maladie
(Flammarion)
* 1983 : Henri ou l'Éducation nationale, roman
(Flammarion)
* 1983 : Le Socialisme à tête de linotte (Flammarion)
* 1984 : Œuvres complètes, tome II (Flammarion)
* 1984 : Le Septennat des vaches maigres
(Flammarion)
* 1985 : Le Mauvais Esprit, entretiens avec J.-E. Hallier
(Orban)
* 1985 : La Gauche la plus bête du monde
(Flammarion)
* 1986 : Contre les dégoûts de la vie (Flammarion)
* 1986 : Le Spectre de la rose (Flammarion)
* 1987 : Le Séminaire de Bordeaux, roman
(Flammarion)
* 1989 : Ça bouge dans le prêt-à-porter (Flammarion)
* 1990 : Conversation avec le Général (Flammarion)
* 1990 : Les Pensées (Éditions du Cherche-Midi)
* 1990 : Loin d'Édimbourg (Éditions de Fallois)
* 1991 : Portraits de femmes, roman (Flammarion)
* 1992 : Vers de circonstance (Éditions du
Cherche-Midi)
* 1993 : L'Assassin, roman (Flammarion)
* 1994 : Domaine public (Flammarion)
* 1994 : Le Vieil Homme et la France (Flammarion)
* 1995 : Le Septième Jour, récits des temps bibliques
(Flammarion)
* 1996 : Le Feld-Maréchal von Bonaparte, uchronie
(Flammarion)
* 1996 : Scènes de genre et tableaux d'époque
(Guy Trédaniel)
* 1997 : Trilogie française (Le Séminaire de Bordeaux,
Portraits de femmes, L'Assassin)
(Flammarion)
* 1997 : Scandale de la vertu (Éditions de Fallois)
* 1997 : Journal des années de peste, 1986-1991
(Plon)
* 1998 : Grand chelem à cœur (Éditions du Rocher)
* 1999 : À la recherche du français perdu (Plon)
* 2000 : Jeannot : mémoires d'un enfant, souvenirs
(Plon)
* 2001 : Le Siècle des lumières éteintes (Plon)
* 2002 : Dutouriana (Plon)
* 2004 : Journal Intime d’un mort (Plon)
* 2006 : Les perles et les cochons (Plon),
* 2007 : Leporello (Plon),
* 2008 : La grenade et le suppositoire (Plon)
* Œuvres complètes, tome III (Flammarion)
Traductions :
* Les Muses parlent, de Truman Capote
* L'Œil d'Apollon, de Gilbert Keith Chesterton
* Le Vieil Homme et la Mer, d'Ernest Hemingway
Publié par Florinette
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Publié par Florinette
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Pour cette journée tant attendue, le soleil a décidé d’être bien plus présent qu’il n’était annoncé par Météo France. Heureusement, car en fin de matinée, lors de la dégustation d’huîtres offerte à tous ceux qui le désiraient, la pluie est arrivée, nous poussant Chimère et moi, à nous réfugier au Café de la Plage pour y déjeuner. Nous nous sommes retrouvées, sans le vouloir, dans la salle du restaurant où Radio Côte d’Argent interviewait Richard Bohringer (J’ai bien pensé à toi Finette) et Hervé Villard.
Le soleil étant revenu, c’est donc le ventre délicieusement rempli que nous nous sommes dirigées en direction de la plage où les écrivains, le stylo à la main, s’apprêtaient à nous accueillir. Après l’acquisition de quelques ouvrages, c’est vers le sourire lumineux de Katherine Pancol que nos pas nous ont guidés, mais déjà quelques admiratrices patientaient.
Son accueil chaleureux m’a enchantée, encore plus quand je lui ai annoncé mon pseudo qui l’a fait réagir et parler de mon blog en m’appelant « Sa copine du net » là, sur le coup, je suis devenue toute rouge !! 
Pour la photo, elle a voulu que je sois près d’elle et heureusement que Chimère avait pensé à apporter son appareil pour immortaliser ce joli moment !!! :-D
En faisant dédicacer « Le Montespan » à Jean Teulé, avec Chimère, nous en avons profité
pour lui parler des passages écoeurants, voire nauséeux de « Je, François Villon ». Cela l’a fait bien rire, car ce n’est pas la première fois qu’on le lui dit, surtout de la part des femmes. Il nous a cité les trois passages récurrents qui ont le plus choqué (pour tous celles et ceux qui ont lu ce livre vous comprendrez) : « Le pâté », « Le viol d’Isabelle » et « la femme violée, transpercée de flèches » qui lui est véridique, c’est à vous dégoûter encore plus, n'est-ce pas !!!!!
Avec « Le Montespan », il m’a assuré que cette lecture serait bien différente ; je l’espère…Pour se faire (peut-être) pardonner, il a voulu que je sois sur la photo et voilà le résultat !!
Comme dit Chimère, il ne manque plus que des
sur la photo !! ;-o))

En feuilletant le livre d’Emmanuelle Cosso-Merad « J’ai longtemps été une blonde d’un mètre soixante-quinze », Chimère n’a pas résisté à se l’offrir, surtout après lecture de la page 31…elle vous en dira certainement un peu plus…
Gérard Sansey (à droite de Mireille Calmel) lui a dédicacé son joli livre
« Fables » de genre sarcastique.
Avant de nous diriger vers le concert installé sur la plage, nous avons terminé par la douce Laurence Tardieu. (à droite sur la photo)
Après cette jolie rencontre, j’ai très envie de découvrir ses romans ! Sur la photo, toujours prise par Chimère, on peut apercevoir, juste derrière moi vêtu de beige, Alexandre Jardin.
Comme vous avez pu le constater, ce fut une journée magnifique qui s’est terminée en beauté avec l’Orchestre Philharmonique de Prague composé d’une cinquantaine de musiciens jouant les plus grands airs de la musique classique. Un moment magique !
Publié par Florinette
18 mai 2008
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Éditions Les 400 coups, 2007, 141 pages.
Illustré par Marion Arbona
A partir de 13 ans
Johanna, une lycéenne de quinze ans, a des rêves comme toute jeune fille de son âge. Elle aimerait être plus mince, avoir une mère moins excentrique et un frère un peu moins casse-pieds qui n’arrête pas de se moquer d’elle en la traitant de Précieuse Ridicule, car, depuis quelque temps, à la moindre émotion, Johanna donne l’impression de tomber dans les pommes « J’ai soudain la très désagréable impression de perdre le contrôle de moi-même. Non, je ne m’évanouis pas. Je suis très consciente de tout ce qui se passe autour. Et puis, c’est progressif. D’abord, j’ai l’impression que ma mâchoire se décroche, comme le loup dans les dessins animés de Tex Avery, quand il voit la fille sexy. Puis cela s’étend à tous les muscles de mon corps. Ils me lâchent un par un. Quand cela atteint mes jambes, forcément, je tombe. » Et qu’en plus cette étrange réaction peut la surprendre n’importe où…
Au début, à cause de cet endormissement subit et irrépressible, on la soupçonne de mener une vie de patachon. Sa mère l’emmène voir plusieurs médecins et ce n’est qu’au dix-huitième qu’elle peut enfin mettre un nom sur son mal : la narcolepsie, une maladie rare.
Cette révélation l’effraie plus que ça ne la rassure et Johanna refuse de prendre les médicaments prescrits qui n’ont pour effet que d’atténuer les crises de relâchement musculaire. Ce qu’elle veut avant tout, c’est plaire au beau Benjamin et maîtriser ses émotions en faisant du théâtre afin de pouvoir s’évader du réel en endossant le rôle d’Antigone. Mais cela sera-t-il
suffisant ?
Ce livre nous montre qu’il est parfois bien difficile d’accepter sa vie surtout quand on vous apprend qu’elle ne sera pas comme vous l’avez imaginée. Johanna se rendra compte que la fuite, le refus ne sont pas la solution et qu’il est préférable d’être en accord avec soi-même, reconnaître sa maladie afin de mieux l’apprivoiser et que cela ne l’empêchera pas d’aimer et d’être aimé. Avec beaucoup d’humour, c’est une bien jolie leçon de courage que nous offre l’auteur.
En annexe se trouvent des informations sur la narcolepsie et ses symptômes ainsi que l’adresse de l’association (ANC). Pour en savoir plus, consultez le blog de l'auteur.
Citation en exergue :
« Le théâtre, c’est un petit peu comme les rêves : ça n’a pas de sens. » Philippe Caubère
Lire aussi l'avis de Clarabel et celui de Lily
Publié par Florinette