Ce qu'il faut avant tout savoir :
Florence Tassoni a passé sa jeunesse en Nouvelle-Calédonie, sa terre de cœur. Diplômée d’un DESS et d’un magistère de Droit des Affaires Internationales à l’Université d’Aix-en-Provence, elle obtient plus tard un Master of Business Administration en Australie. Après quelques années passées en France, elle s’expatrie en 2001 pour suivre la carrière de son mari. Après sept ans passés en Indonésie à Jakarta, deux ans aux États-Unis à Miami, trois ans Ho Chi Minh City au Vietnam, puis un an à Mumbai, en Inde, sa famille se sédentarise à Bali en 2014 où elle réside depuis.
Résumé du livre :
Est-il possible de se réconcilier avec un être cher au-delà la mort ? Comment faire le deuil d’un père avec lequel les relations étaient douloureuses, lorsque colère, souffrance et violence du vide se mélangent sans nuances, et qu’aucune croyance religieuse ne vient à la rescousse ? Pour autant, son ombre plane. L’absent se manifeste par une multitude de signes venus d’un ailleurs inconnu. Son omniprésence devient palpable. Peu à peu, les convictions cartésiennes sont ébranlées, les émotions se transforment et glissent imperceptiblement vers un apaisement, de la douceur et de la joie, une compréhension et une lente acceptation de la réalité de l’invisible. Lorsque l’ombre devient lumière, un processus de réconciliation sublime au-delà de la mort, s’amorce alors au-delà de l’absence, au-delà des dogmes et des conventions. D’une âme à une autre, dans une proximité évidente…
Florence Tassoni vient d’apprendre la mort de son père alors qu’elle s’apprêtait à célébrer un mariage en Nouvelle-Calédonie, où elle réside.
Sans larmes et distante face à l’évènement, elle quitte Nouméa pour la France, afin de se rendre aux obsèques de son père avec lequel elle est restée fâchée durant treize ans. Face à la froideur de sa première réaction, son sang se glace, et pourtant c’est bien ce qu’elle ressent, un fichu contretemps qui vient tout gâcher.
Ce n’est qu’une fois installée dans l’avion que la réalité de la situation commence à émerger, sa colère s’estompe pour laisser place aux souvenirs qui ressurgissent. Malgré cette relation délétère, ces gifles psychologiques que son père lui infligeait à l’adolescence, et qui l’ont fragilisée et rendue vulnérable dans sa vie d’adulte, Florence se remémore les bons et rares moments qu’ils ont passés ensemble.
Petit à petit, elle ressent le désir de parler à son père une dernière fois. Dans un élan instinctif et irrépressible, Florence lui écrit une lettre dans laquelle elle s’interroge sur ses sentiments, sur l’homme qu’il était et ce qu’il est devenu…
Sans le savoir, c’est un tout autre voyage que Florence entreprend. Un voyage de réconciliation qui commence aux obsèques de son père où quelque chose d’étrange s’est opéré en elle, une bulle protectrice et aimante l’a enveloppée, séchant instantanément ses larmes.
Chahutée par ses émotions contradictoires qui s’entrechoquent en elle, Florence tente de comprendre ce qui s’est passé. L’incompréhension de l’évènement l’exaspère et la pousse à se plonger dans le deuil, à se confronter à ses blessures. Un monologue avec son père s’instaure à grands coups de pardon.
Mais le doute l’assaille, la colère revient, Florence le supplie de lui donner un signe, des preuves de sa survie, autre que cette étrange protection qu’elle ressent. Mais en vain. Se sentant une nouvelle fois rejetée, abandonnée par son père, Florence se demande si elle n’est pas en train de se fourvoyer devant cet éventuel au-delà que rapportent certains ouvrages.
Puis une nuit, la réponse à son questionnement arrive. Tout au long des mois suivant le décès de son père, ce dernier répondra à ses attentes par des signes incroyables, inexplicables, inconcevables que, malgré son esprit critique et l’obstination de son mari à chercher une explication, seule l’irrationnelle apportera une réponse.
« Trop de phénomènes jusque-là inconnus se produisent pour que je continue à nier l’évidence. »
Au fur et à mesure de ses recherches et consultations médiumniques qui bouleversent sa vie, Florence est contrainte à revisiter ses vérités quand elle apprend qu’elle n’est pas la seule à vivre un VSCD (vécus subjectifs de contact avec un défunt). Elle va de plus en plus chercher, comprendre ce qui lui arrive en décrivant de façon émouvante cette transformation qui, peu à peu, s’opère en elle, balayant ses doutes, ses rancunes, pour ne laisser place qu’à l’essentiel, à l’Amour que son père lui envoie, à cette paix irréversible qui l’amène vers une totale réconciliation.
« La mort n’est pas l’obscurité : c’est une lumière qui s’éteint parce que le jour se lève. »
Pour ne rien vous cacher, j’ai été happée par ce témoignage qui décrit si magnifiquement les étapes du deuil et cette incompréhension face à certains évènements inexplicables devant lesquels on peut se sentir bien seul.
Dans ce cheminement que son père a initié en elle, Florence a depuis changé son regard sur la mort, cette chose innommable ne la terrifie plus. Elle nous fait comprendre que la vie est un précieux cadeau et une opportunité d’apprendre, de réparer, pardonner, car il n’est jamais trop tard pour se réconcilier avec soi-même et les autres.
Pour info :
Les droits d'auteur de ce livre sont intégralement reversés à l'association "La promesse d'Alexandre" qui s'occupe de réaliser les vœux d'enfants gravement malades.
- Le site officiel de Florence Tassoni
- La page Facebook de : Florence Tassoni
- La page Facebook du livre : Florence Tassoni Auteur
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