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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 10:38

Avez-vous déjà entendu parler de "diapsychie dermographique" ? C’est la faculté de certaines personnes à faire apparaître sur leur peau des représentations qu’on leur a communiquées par voie télépathique.

Exemple

C’est en 1927 que le docteur Eugène Osty, alors président de l’Institut Métapsychique de Paris, avec ses collaborateurs ont étudié ce phénomène de diapsychie dermographique que possédait la médium Olga Kahl, une dame de nationalité russe vivant à Paris qui arrivait à faire apparaître sur sa peau des pensées qu’on lui communiquait en dehors des canaux connus.

En octobre 1927, le Dr Eugène Osty conduit avec Olga Kahl plusieurs expériences concluantes. Par exemple, il se représente un mot en se concentrant et en serrant le poignet de la médium. Après quinze secondes d’attente, on voit apparaître sur l’avant-bras d’Olga des lettres rouges, RO. Eugène Osty avait pensé le mot Rosa.

 

En janvier 1928, il mène d’autres expériences. Une vingtaine de feuilles de papier avec des dessins ont été préparées à l’avance. Le médecin prend une de ces feuilles au hasard, l’applique sur le font de madame Kahl et le dessin apparaît sur l’avant-bras.

Exemple

Citons d’autres expériences, en rappelant que Mme Kahl était de nationalité russe, ce qui a une importance dans l’analyse du phénomène.

Le Dr Jean-Charles Roux, prié de penser à un nom, évoque dans sa pensée celui d’une petite fille, sa nièce Renée. Mme Kahl tend son bras où l’on ne voit rien et demande au Dr Roux d’appliquer sa main sur l’avant-bras, ce qu’il fait pendant trente secondes. Des lignes rouges se forment, puis apparaît nettement un R, puis un E, puis un H et Olga dit aussitôt : « Renée » ; le H est la forme du N en russe, ce qui montre le rôle du psychisme subconscient du sujet dans le phénomène.

Le Dr Cunéo réalisa la même expérience avec Mme Kahl, après avoir écrit dans une pièce voi­sine un nom sur du papier ; on vit se dessiner sur l’avant-bras le nom de Sabine, avec quelques erreurs : Sabni. Mme Kahl regardait avec autant d’intérêt que les expérimentateurs le dessin qui apparaissait, car l’image subconsciente s’exté­riorisait sur son bras et ne parvenait à sa cons­cience que par cette voie.

Le 22 janvier, en compagnie du docteur d’Espiney, et de trois témoins, Olga fait apparaître Y. Lande sur son bras ; or la cible mentale sur laquelle se concentrait Eugène Osty était le nom Yolande. Robert Tocquet, professeur de sciences physiques, chimiques et naturelles a également été témoin de cet étrange phénomène de diapsychie dermographisme sur Olga Kahl.

Exemple

Ainsi, cette dame s’avère capable de détecter un mot, un chiffre, ou une image simple, et de le faire apparaître sur sa peau, à un endroit désigné par elle d’avance. Le plus souvent, l’inscription s’effectue sans qu’elle ait eu au préalable connaissance de la cible ; mais il lui arrive qu’une vision l’informe de l’image ou du mot quand le tracé dermographique commence à se former.(2 & 3)

Comment ne pas rapprocher ce phénomène de diapsychie ­dermographique expérimental avec les "marques de naissance" attribuées à la suite d’un choc comme l’explique dans son livre le Dr Ian Stevenson "Réincarnation et biologie"

Les témoignages les plus répandus de l’effet des images mentales d’une personne sur le corps d’une autre personne vivante se trouvent dans les cas des "impressions maternelles", expression utilisée pour désigner le supposé lien causal entre un événement qui choque ou qui terrifie une femme enceinte et une anomalie sur le bébé né ensuite.

Ces altérations corporelles peuvent également surgir dans certains cas d’hypnose quand la personne revit un traumatisme.

Dans l’un des plus impressionnants cas, le sujet revivait (à l’aide de l’éther) un moment où, étant à l’hôpital et devant être immobilisé, ses bras avaient été attachés par une corde. Lorsque le sujet revécut cette expérience, de profondes stries apparurent sur ses avant-bras. Elles ressemblaient exactement à celles qui apparaissent sur la chair d’une personne attachée avec une corde.

© Ian Stevenson

De tels cas sont moins rares qu’il ne paraît. On en trouve non seulement dans l’espèce humaine, mais aussi dans le règne animal. L’un de ceux-ci a pu être observé avec précision : c’est celui de deux petits chatons d’un boulanger de Nice qui portaient sur leur pelage gris le millésime 1921 surmonté de trois petites taches, gris foncé.

Une enquête approfondie eut lieu qui établit que ces marques étaient la reproduction des chiffres et des trois étoiles inscrits sur des sacs de farine, placés dans l’arrière-boutique du boulanger. La chatte, mère de ces chatons, était restée, avant leur naissance, tapie pendant des heures, guet­tant une souris, les yeux fixés sur un de ces sacs. Le rapport détaillé de ce cas remarquable a été publié dans la Revue Métapsychique (1922, n° 1).(1)

Comme le rappel André Dumas(1), dans son livre "La Science de l’Âme", des phénomènes de ce genre ont été observés depuis la plus haute antiquité. La Bible nous apprend que Jacob utilisait déjà l’idéoplastie, afin d’obtenir des agneaux tachetés et augmenter ainsi son troupeau aux dépens de Laban. Il avait convenu avec lui, dont il gardait les troupeaux, que toutes les chèvres, brebis et agneaux tache­tés et picotés seraient pour lui. (Genèse 30, 31-40).

Un autre exemple d’embryo-stigmate dans le règne animal est celui de l’œuf du coucou. Plu­sieurs jours avant de déposer son œuf parasite, la femelle rôde autour du nid qu’elle a choisi. Et cet œuf est toujours de la même coloration et tacheté de la même manière que les œufs de l’es­pèce choisie comme victime. Le British Museum en possède une collection impressionnante.

© Sciences et Avenir

Il n’y a pas de doute quant à la réalité de ces faits, mais ils font vaciller la raison en nous confrontant à une version mixte de plusieurs phénomènes incompréhensibles.

Dans le cas de la médium Olga Kahl il y a d’abord l’inscription d’une représentation dans le corps. Mais le chercheur est surtout interpellé par le mode de transmission de cette information, qui est de nature télépathique et qui en plus n’émerge pas systématiquement dans la conscience de la patiente qui le découvre une fois l’apparition de l’inscription…

 

Sources :

(1) André Dumas : « Psi » dans la Nature : L’déoplastie - Revue Psi International N° 5. Mai-Juin 1978

(2) E. Osty « Ce que la médecine doit attendre de l’étude expérimentale des propriétés psychiques paranormales de l’homme », Revu métapsychique, mars, avril 1929, p. 63.

(3) Bertrand Meheust : « Jésus thaumaturge »  , InterEditions, 2015, p. 334)

 

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 08:48

Nous avons du mal à croire certaines histoires tant elles paraissent incroyables. Et pourtant...

  • Orlando Serrell ne disposait pas de compétences particulières jusqu’à ce qu’il ait été frappé par une balle de baseball sur le côté gauche de la tête quand il avait dix ans. Après avoir souffert de maux de tête sévères, il a découvert son incroyable capacité à effectuer des calculs de calendrier d’une complexité exceptionnelle. Il a découvert également qu’il se souvenait des moindres détails de sa vie vécus depuis lors.

(Même si la vidéo est en anglais, on peut se rendre compte de la facilité à laquelle il répond aux questions, il semble lui-même étonné…)

 

  • Tony Cicoria, un chirurgien orthopédiste frappé par la foudre se met à composer ses propres sonates et partage son temps entre concerts et médecine.

(Vidéo en anglais, j’ai passé sa présentation afin que vous puissiez juste l’écouter)

 

  • Denver, Colorado. Lachlan Connors, jeune adolescent, a subi des chocs violents avec traumatismes crâniens répétés lors de matchs sportifs. Ces commotions cérébrales lui ont valu une hospitalisation et se sont compliquées de crises d'épilepsie. Quelques jours après son traumatisme crânien, il est soudainement devenu un virtuose musical et a pu jouer plus d'une dizaine d'instruments de musique, sans avoir pris aucun cours de solfège ou de musique.

(Vidéo en anglais, j’ai également passé l’introduction afin que vous puissiez juste voir avec quelle facilité il joue de ces instruments)

 

  • C'est le cas également de Derek Amato. En 2006, cet américain a été victime d'un traumatisme crânien en se cognant la tête violemment dans le fond d'une piscine peu profonde. Outre les complications qu'il a subies, il a pu d'un seul coup jouer du piano, sans aucune difficulté comme s'il en avait fait toute sa vie. (Lire également l'article dans le magazine inexploré n°42 "La musique intuitive")

(Reportage de 02:44mn en français sur : "Les mystérieux pouvoirs du cerveau" avec la participation du Dr Stéphane Gayet et de Derek Amato. Réalisation : David GALLEY - Production : Via Media Production)

Et la liste n'est pas close...

 

Certaines personnes ont donc développé des facultés scientifiques ou artistiques exceptionnelles après un tel choc.  Cette évolution spectaculaire post-traumatique est appelée couramment "syndrome du savant acquis", par opposition au "syndrome du savant (congénital)" qui concerne des enfants ayant une capacité remarquable et même exceptionnelle dans des domaines spécifiques, contrastant avec des déficits neuropsychiques dans d’autres domaines. Dans Rain Man, par exemple, le personnage qu'incarne Dustin Hoffman est un calculateur prodige doué d'une mémoire phénoménale, tandis que ses capacités cognitives et comportementales sont limitées en raison de son autisme.

En revanche, dans le syndrome du savant acquis, c'est à la suite d'une soudaine et violente atteinte cérébrale, provoquant la destruction des neurones touchés par l’accident, qu’un remaniement cérébral exceptionnel créerait de très nombreuses connexions nouvelles qui seraient à l’origine de ces incroyables aptitudes artistiques ou intellectuelles.

On peut exprimer cette notion de la façon suivante : dans notre cerveau, il y a en permanence des zones actives et des zones dormantes ou inactives, car inhibées. Ces dernières sont inhibées par les zones actives dominantes. Elles le sont, car elles sont considérées comme peu utiles dans un mode de vie dit « normal ». Mais lorsqu’une zone dominante est détruite accidentellement, elle cesse d’inhiber les zones dormantes qu’elle réprimait. Ces zones dormantes se trouvent donc activées et révèlent des facultés tout à fait insoupçonnées, car dormantes. Dr Stéphane Gayet

Un "savant méconnu" sommeillerait-il en chacun de nous ? Si tel est le cas, pourrait-on trouver un moyen d'exploiter ces capacités enfouies sans passer par de tel traumatisme ?

 

Source :

- Lire l'interview du Dr Stéphane Gayet sur le site Atlantico.fr

- Lire l'article "Du génie par accident" sur le site Pourlascience.fr

Pour aller plus loin :

Un événement unique en France, Les Mystérieux Pouvoirs de L'Esprit Humain, le Samedi 6 Avril 2019, de 10h à 20h au Grand Rex à Paris, venez vivre une expérience inédite et découvrir une autre partie de vous-même.

 

  • Pour plus d'infos sur cette journée exceptionnelle, rendez-vous sur le site de l'INREES

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 13:21

Cette jolie bâtisse aux architectures croisées des XVIIIe et XIXe siècle est qualifiée de "maison de plaisance" par certains historiens. À quelques centaines de mètres des maisons des cités Sainte-Anne, le château Saint-Léopold, situé à Lunéville en Lorraine, a été édifié sur l'emplacement d'un ancien ermitage.

On raconte que cet ermitage aurait été auparavant une maison du duc Léopold de Lorraine qui aurait hébergé, en 1707, « deux ermites dans l’une de ses maisons de campagne lui appartenant aux portes de la ville ».

Par la suite, cette demeure deviendra une "maison de plaisance" avant d’être vendue à plusieurs propriétaires, dont le comte de Kinigl, grand écuyer du duc François de Lorraine, ou encore la fille de Barthélémy Guibal, sculpteur de Stanislas. Ceux-ci lui donnant son aspect actuel.

Seulement voilà, cette étrange bâtisse flanquée d’une tour carrée surmontée d’un toit en pagode et dont le parc est agrémenté d’un miroir d’eau abriterait aussi l’esprit d’une jeune femme qui aurait occupé les lieux pendant plus de cent ans, déplaçant des objets, chuchotant à l’oreille de Martine Cornevaux qui, en 1993, acquiert cette propriété.

Après 13 ans de cohabitation, la famille Cornevaux revend ce château sans rien dire à la future propriétaire, une romancière d’origine italienne. Très vite Véronica Liari ressent également cette étrange présence, celle d'une jeune femme prisonnière des murs du château depuis sa mort avec qui elle rentrera en contact grâce à Anita, une médium.

« J'ai réellement habité dans cette magnifique maison », explique l'auteur, « Et tout de suite, il s'est passé quelque chose en moi. Du coup elle a été une réelle source d'inspiration ».

Ce qu’elle dévoile dans son ouvrage Saint-Léopold ou l’éternité pour Jeanne qui a obtenu le Prix des conseillers généraux de Lorraine.

 

Reportage France 2 - La maison hantée de St Léopold -
Réalisation : David GALLEY
Avec la participation de Martine Cornevaux.

 

Sources :

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24 mars 2019 7 24 /03 /mars /2019 10:34

Né en Roumanie en 1903, Victor Brauner collabore à la fin des années vingt à une revue surréaliste qui publie ses dessins et ses peintures. Adolescent, il peint l’un de ses premiers tableaux d’après un tombeau dédié à une jeune médium.

En 1930, il s'installe à Paris et devient membre officiel du groupe surréaliste. Son chef de file, le poète français André Breton, préface le catalogue de sa première exposition parisienne. Durant cette période, il réalise une série de tableaux dont le motif central gravite autour de l’œil ; ainsi son Autoportrait réalisé en 1931, où il se représente avec l’œil énucléé, a été considéré comme un effet miroir, une sorte d’art prémonitoire, car, sept ans plus tard, l’artiste perdra effectivement son œil...

C’est dans la nuit du 27 au 28 août 1938 que le drame se produit. Victor Brauner, en voulant s'interposer dans une rixe entre les deux peintres Dominguez et Frances, est atteint en plein visage par un verre brisé lancé par Dominguez qui lui crève l’œil.

Ce qui est étonnant, quand on regarde son autre tableau réalisé en 1932, soit un an après cet Autoportrait, on remarque que l’homme et la femme ont l’un et l’autre l’œil transpercé d’un glaive, mais l’arme qui blesse le personnage masculin porte la lettre D, l’initiale de Dominguez…

Le fantastique de Brauner est plus à rechercher dans la puissance de son imaginaire, il veut à tous moments entrevoir ce que la raison ne perçoit pas, les surprises de l’inconscient que le trait dessine. Son ami le peintre Matta écrivait dans ses "carnets" :

« Voir l’œil, voir son œil, parce que l’œil n’est pas la forme mais la lumière »

Après la défaite de juin 1940, Victor Brauner part avec d’autres artistes se réfugier à Marseille et, dans l’attente d’obtenir un visa pour quitter le pays et échapper à la répression du régime de Vichy, il participe à la création du Jeu de Marseille (création d’arcanes originales inspirées du tarot de Marseille) pour lequel il dessine les figures de la célèbre médium suisse Hélène Smith et du philosophe Hegel.

Depuis toujours, Victor Brauner semble fasciné par les mystères humains, il parsème ses toiles de chiffres, de signes, de symboles destinés à rendre plus lisibles les secrets enfouis de l'acte créateur. Avec ses bestiaires et ses cosmogonies, ses arcanes et ses chimères, Victor Brauner met à l’œuvre les principes d'une vision hermétique du monde, seule garante d'une infinie liberté.

Mort en 1966 à Paris, Victor Brauner ne cesse de nous ouvrir les portes de l'inconnu de l'être. C'était pour lui la seule tâche que l'on puisse assigner à l'art. Sur sa tombe, au cimetière de Montmartre, on peut y voir une tête de marbre qui semble se refléter comme le symbole d’une renaissance qui nous renvoie à son tableau peint un an avant sa mort intitulé La fin et le début.

« Ma peinture est autobiographique, elle raconte ma vie. Et ma vie est exemplaire car universelle.»

 

« Pour moi, peindre c’est la vie, la vraie vie, MA VIE. »

Sources :

Pour aller plus loin :

Si vous désirez en savoir plus sur ces peintures, voici une vidéo qui présente les œuvres de Victor Brauner.

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 12:17

Des dossiers qui se retrouvent classés, un sujet tabou bien souvent balayé d’un revers de main puisqu’aucune explication n’a été concluante.

Pourtant, deux fois par an, la police scientifique française se retrouve face à ce mystère. Les victimes sont retrouvées dans une position naturelle sans tentative de fuite apparente. De leur corps ne subsiste que les extrémités (bras, jambes, crâne) le reste étant réduit à l’état de cendres, sauf leur environnement immédiat resté intact alors que la température nécessaire à une telle combustion est bien supérieure à celle d’un incendie classique.

 

En 1725, la femme de l’aubergiste du Lion d’Or, à Reims, Mme Nicole Millet, s’enflamme brusquement et meurt carbonisée en quelques instants d’un « feu venu du ciel », dirent ses voisins, qui laissa intact le fauteuil dans lequel elle était assise.

C’est en 1763 que l’expression apparaît pour la première fois dans une thèse de doctorat consacrée à ces phénomènes incompréhensibles (1). Ils étaient connus depuis plusieurs siècles, mais, à l’origine, ceux qui en subissaient les conséquences étaient jugés coupables d’avoir joué avec le feu.

Depuis, plusieurs cas ont été répertoriés, on en dénombre dans le monde une cinquantaine par an. À défaut d’explication, on leur a trouvé un nom : combustion humaine spontanée (CHS), c’est lorsqu'un être humain brûle "de l'intérieur" sans qu'aucun élément extérieur apparent soit en cause ; l'environnement reste intact ou peu touché, alors que le corps peut finir en cendres sauf certaines parties.

Diverses théories scientifiques ont depuis été avancées comme le coma éthylique, mais pour cela il faudrait ingurgiter plus de 50 litres d’alcool… le suicide psychologique par autosuggestion qui déclencherait un mécanisme de surdosage d’oxygène dans les tissus à tel point qu’il en deviendrait inflammable…

Après plusieurs théories plus ou moins nébuleuses, d’autres spécialistes ont avancé l’hypothèse d’un dysfonctionnement interne au niveau des mitochondries, ce qui amènerait un dégagement d’hydrogène et d’oxygène auquel l’électricité statique du corps y mettrait le feu, cette dernière n’a pas été retenue non plus, car il faudrait des milliards d’explosions de mitochondries pour produire la chaleur nécessaire à la combustion des os.

Tout comme l’hypothèse de "l’effet chandelle" qui a ses limites également, comme expliquée dans la vidéo ci-dessous. Cet effet de mèche serait provoqué, suite à une mort naturelle, par la liquéfaction des graisses du corps servant de combustible à une source de chaleur extérieure telle qu’une cigarette ou un feu de cheminée.

 

ATTENTION, certaines images pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes, ainsi que des personnes non averties - 1ère partie (durée 12:26)

Seul problème, il faut au minimum sept heures pour qu’une combustion humaine réduise un corps en cendres à plus de 1 600°C. Or, l’enquête sur le décès d’un veuf de quatre-vingts ans à Autun, en 1990, a établi que l’autocombustion du vieil homme n’avait pas durée plus d’une heure et pourtant, comme le démontre les photos dans la deuxième partie du documentaire ci-dessous, son corps a été retrouvé totalement carbonisé dans son fauteuil sans que la nappe, sur lequel posait son bras, n’ait été brûlée ainsi que la boîte d’allumettes posée à proximité…

ATTENTION, certaines images pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes, ainsi que des personnes non averties - 2ème partie (durée 12:35)

Alors on a cherché le responsable au niveau des particules subatomiques. Et on a trouvé le pyrotron. Plus petit qu’un neutron ou un quark, celui-ci, en cas de collision avec une autre particule de notre corps libérerait instantanément sa propre énergie qu’il transmettrait aux atomes environnants, déclenchant une réaction en chaîne au niveau des organes.

Ce pic d’énergie vaporiserait l’eau du corps, pulvériserait la structure des organes et causerait l’embrasement du squelette, tout en se dissipant très vite, avant même d’atteindre le point d’ignition des objets combustibles environnants, comme l’explique Larry Arnold dans la troisième partie de ce documentaire. Reste à mettre en évidence l’existence d’une telle particule qui n’a, pour l’instant, aucun fondement scientifique théorique ou expérimental…

ATTENTION, certaines images pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes, ainsi que des personnes non averties - 3ème partie (durée 11:40)

D’autres chercheurs se sont tournés vers le soleil suite à la découverte d’une étrange corrélation entre la survenue de combustion humaine spontanée et les rapides changements du champ magnétique terrestre perturbés par des éruptions solaires qui seraient un facteur déclenchant…

Dernière possibilité envisagée par les experts : une fusion nucléaire à l’intérieur du corps, mais le corps humain n’atteignant jamais des températures aussi élevées, le Pr Chemla de l’université Pierre et Marie-Curie s’est employé à reproduire l’expérimentation effectuée en 1994 par les Professeurs Pons et Fleischmann : réalisé une fusion nucléaire à moins de 100° dans un bain d’électrolyse en présence de palladium, c’est la fusion froide

ATTENTION, certaines images pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes, ainsi que des personnes non averties - 4ème partie (durée 13:08)

En conclusion :

Il existe certainement des pistes sérieuses à la compréhension de l’autocombustion humaine ou la combustion humaine spontanée, mais il est difficile d’expliquer de manière scientifique et satisfaisante ce phénomène : il n’est pas reproductible et ne peut donc pas être étudié en laboratoire.

En France, chaque année, la police est confrontée à ces affaires qui restent sans coupable et sans explication.

 

Sources :

  • Documentaire "Le Feu Secret" Les chroniques de l'insolite - Réalisateur: David Teyssandier © ARTE France / La Compagnie des Taxi Brousse / Axell Communication (2005)
  •  Histoires magiques de l’histoire de France, Guy Breton & Louis Pauwels, Tome 1, page 916 à 923, Éditions France Loisirs, 2000.
  • Didier van Cauwelaert, Dictionnaire de l’impossible, Tome 1, page 108 à 117, Plon, 2015.

 

Pour aller plus loin :

Il y a également eu quelques rares rescapés, comme vous avez pu le voir dans le documentaire ci-dessus avec le témoignage de Mme Adèle Waldack. Voici le témoignage de Frank Baker, un vétéran décoré de la guerre du Vietnam. Un homme courageux qui n'a confiance qu'en ce qu'il peut voir par lui même. Mais un matin alors qu'il s'apprête à sortir pêcher, son corps prend feu…

Pour aller encore plus loin :

En 2013, en Inde, un bébé de trois mois aurait déjà pris feu à quatre reprises au cours de sa jeune vie. En cause ? La combustion humaine spontanée, la victime prend alors feu sans cause apparente. Les médecins qui s'occupent de ce petit garçon s'orientent pour le moment vers une combustion provoquée par la sueur... Lire l'article ICI

 

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