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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
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  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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18 mars 2021 4 18 /03 /mars /2021 10:21

 

Savinien Cyrano est un écrivain français né à Paris le 6 mars 1619 et mort à Sannois le 28 juillet 1655 à l’âge de trente-six ans, victime de la chute d’une poutre de bois.

Il est célèbre pour ses deux romans qui constituent "L’Autre Monde" : "Les États et Empires de la Lune" et "Les États et Empires du Soleil", mais aussi pour ses "Mazarinades" ou pour sa pièce "Le Pédant joué", dont s’inspirera Molière dans Les Fourberies de Scapin. 

Sans oublier que Savinien Cyrano, dit Cyrano de Bergerac, est évidemment l’un des très rares auteurs qui a été connu grâce à son personnage de fiction : "Cyrano de Bergerac" du poète Edmond Rostand.

Dans son ouvrage "L’Autre Monde" Savinien de Cyrano fait le récit d'un double voyage dans l'espace vers "Les États et Empires de la Lune et vers Les États et Empires du Soleil"

Il est en cela le roman du monde tel que la nouvelle science et l'astronomie naissante permettent de l'imaginer, infini et habité, et où la Terre n'est qu'une planète parmi les autres. 

Mais malgré l'ingéniosité des machines-à-voler et la forte présence de la science, ce n'est pas un roman de science-fiction. Le voyageur doit là-haut affronter des peuples et des sociétés, dont les vérités chahutent les certitudes de l'humanité terrestre et chrétienne. 

 

Le voyage dans l'espace devient voyage dans le temps, chacun des personnages rencontrés incarnant successivement un des discours qui se sont tenus sur l'origine et sur "la nature des choses"...

Dans ce livre incroyable, Cyrano de Bergerac imagine donc des voyages dans l’espace, des mondes inconnus et des discussions avec des extraterrestres au sujet des mœurs terriennes et, lors de ces entretiens, il découvre des objets qu’il décrit en ces termes : 

Arrivé là-haut, il rencontre un démon sélénite qui lui montre un jour, deux boules de feu si brillantes que chacun s’étonna comment ne se brûlait-il point ? Le démon répond, « j’ai fixé la lumière et je l’ai enfermée dans des boules transparentes…» (Ampoules électriques ?!)

Il continue, il découvre des choses, des objets et on lui donne une boîte étrange :

« A l’ouverture de la boîte, je trouvais dedans je ne sais quoi de métal plein, de je ne sais quels petits ressorts et de machines imperceptibles. C’est un livre à la vérité, mais c’est un livre miraculeux qui n’a ni feuillet ni caractère. Enfin c’est un livre où pour apprendre les yeux sont inutiles, on a besoin que des oreilles... (Livre audio ?!)

Et ce n'est pas fini :

« Quand quelqu’un donc souhaite lire, il bande cette grande quantité de toutes sortes de petits nerfs de cette machine, puis il tourne l’aiguille sur le chapitre qu’il désire écouter et, au même temps, il en sort comme de la bouche d’un homme tous les sons distincts et différents qui servent entre les grands lunaires à l’expression du langage. » (Poste de radio ?!)

Comme l’exprime Jacques Pradel dans l’émission "Prophète mode d'emploi" dans Les Aventuriers de l’Inconnu sur RTL (32:19) «  ce livre stupéfie encore les lecteurs » et il y a de quoi, vu que cet ouvrage a été rédigé au 17ème siècle…

 

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26 septembre 2020 6 26 /09 /septembre /2020 18:28

Au coeur de la campagne anglaise se trouve une chaise ancienne qui, d’après les locaux, aurait un pouvoir maléfique… Voici l’histoire de la chaise maudite de Thomas Busby qui s’est déroulée au 18ème siècle dans la petite ville de Thirsk, dans le Yorkshire du Nord en Angleterre.

Un jour, en rentrant dans l’auberge qu’il tient avec sa femme, Thomas Busby, un homme coléreux et alcoolique, découvre son beau-père Daniel Awety assis tranquillement dans son fauteuil préféré. Une terrible colère le submerge, et les deux hommes se disputent violemment.

Devant la menace de son beau-père de reprendre sa fille Elizabeth pour la ramener chez lui à Donatty Hall le visage de Thomas s’assombrit. Plus tard, dans la soirée, il se rue chez son beau-père et dans un accès de furie lui défonce sauvagement le crâne à coups de marteau et dissimule le corps dans la forêt, non loin du domicile de la victime.

Elizabeth, n’ayant pas de nouvelle de son père, s’inquiète et décide de prévenir le shérif. Ce dernier entame des recherches et découvre sans mal le cadavre d’Awety dans les bois.

Devant les assises, Thomas Busby avoue son crime et est condamné à la peine de mort par pendaison. Avant de mourir, comme ultime faveur, il demande à boire une dernière bière dans son auberge.

Pour déguster son breuvage, il s'assoit fièrement dans son beau fauteuil en chêne massif, sur lequel son beau-père avait commis l’erreur de s’y installer. Puis, pris d'une colère avant de partir vers la mort, il pointe la chaise du doigt en criant : « Qu’une mort subite foudroie quiconque osera s’asseoir sur ma chaise ! »

Depuis la pendaison de Thomas Busby en 1702, on rapporte des apparitions et des bruits étranges. De plus, de peur que la malédiction ne se réalise, durant plusieurs décennies, personne n’osera s'asseoir dans ce fameux fauteuil toujours en place dans l’auberge qui porte le nom de Busby Stoop Inn.

Il faut attendre la visite d’un ramoneur, en 1894, venu boire un verre avec son camarade. Voyant la chaise libre, le ramoneur s’assoit sans hésitation devant l’assistance médusée et terrifiée. Malgré les avertissements, il déclare s’y sentir parfaitement bien. Il sera retrouvé le lendemain matin pendu à un portail, non loin du lieu où a été pendu Thomas Busby. L’enquête conclut à un suicide…

Le temps passe, c’est durant la Seconde Guerre mondiale que la chaise refait parler d’elle. En face de l’auberge, où se trouve un aérodrome qui sert de base à quatre escadrons de la Royal Canadian Air Force, de jeunes aviateurs, qui ont l’habitude de prendre un verre à la taverne, s’amusent à relever le défi. Hélas, tous ceux qui participèrent à ce jeu macabre ne rentreront chez eux.

En 1967, deux pilotes de la Royal Air Force décident à leur tour de tenter le sort. Un peu plus tard, leur voiture heurtera un arbre et les deux hommes y perdront la vie.

Un an après, en 1968, Tony Earnshaw, un homme pragmatique qui n’était pas du genre à se laisser impressionner par toutes ces fadaises, rachète la vieille auberge. Mais voilà, plusieurs incidents vont l’obliger à revoir son jugement.

Un jour de 1970, un homme, ne voyant là que de vieilles superstitions, décide de s’asseoir sur la chaise maudite et meurt d’une crise cardiaque au cours de la nuit suivante.  

Peu de temps après, l’un des jeunes ouvriers, d’un groupe de couvreurs qui s’étaient arrêtés à l’auberge à l’heure du déjeuner, choisit de s’asseoir dans Le Fauteuil de la Mort. Mais l’après-midi même, lorsqu’il retourne sur le chantier, le maléfice de Busby frappe de nouveau, le jeune garçon passe au travers d’un toit et s’écrase sur le béton.

À une autre occasion, alors qu’elle passait la serpillière, une femme de ménage glisse et tombe malencontreusement sur la chaise : elle décédera peu de temps après d’une tumeur au cerveau.

Après sa mort, par précaution, Tony Earnshaw, le propriétaire de l’auberge, décide finalement de mettre la chaise à la cave pour plus de sûreté.

En 1978, le livreur d’une brasserie, venu ravitailler l’auberge, descend à la cave pour y entreposer la marchandise et, malgré les avertissements du tenancier, s’assoit dans le fauteuil pour s’y reposer un instant. Quelques heures plus tard, son véhicule quittera la route et le jeune livreur sera tué sur le coup.

C’en est trop pour Tony Earnshaw ! Ne voulant plus prendre de risque, il décide d’offrir la chaise maudite au musée de la ville de Thirsk.

Le conservateur, pour éviter tout risque inutile, prend le soin de s’assurer que plus personne ne pourra s’asseoir dessus en la suspendant à deux mètres du sol.

Depuis cette sage décision, l’auberge, qui est depuis tenue par des restaurateurs indiens, est redevenue un endroit tranquille et la chaise maudite de Busby, quant à elle, continue d’attirer chaque année de nombreux visiteurs, attendant le jour où un imprudent s’aventurera à la décrocher pour s’asseoir dessus…

 

Pour aller plus loin :

L'émission Les Enquêtes Impossibles revient sur cette étrange histoire avec le témoignage d'un ancien propriétaire de l'auberge, d'un policier à la retraite et du conservateur du musée...

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17 juillet 2020 5 17 /07 /juillet /2020 18:34

Dans la soirée du 4 octobre 1930, malgré une pluie cinglante et de violentes rafales de vent, le plus grand dirigeable britannique jamais construit décolle d’Angleterre pour effectuer son vol inaugural vers les Indes. 

Le 5 octobre 1930, vers les 2 heures du matin, le dirigeable R101, qui devait être la plus grande fierté de l’aéronautique anglaise, s'écrase et s'enflamme sur la France, plus exactement près de la commune d’Allonne, au sud de Beauvais, dans l’Oise. Sur les 54 personnes présentes à bord, 46 périrent dans l'accident, dont le ministre anglais des Transports aériens, Lord Thomson.

Cet accident fera perdre aux Anglais la foi dans l’avenir de ce mode de transport. Il sera également l’occasion de très curieuses manifestations paranormales.

Le public apprendra la nouvelle par les journaux du matin : «  Quarante-six morts dans la catastrophe du R101 »  titrent-ils.

Une commission d'enquête est organisée, mais les témoignages font défaut, car, sur les 8 survivants 2 sont décédés des suites de leurs blessures, et les 6 autres travaillaient dans les coursives latérales et n’ont rien vu. On conclut donc à une soudaine perte de gaz.

Deux jours après l’explosion du R101, un témoignage peu ordinaire va cependant perturber cette affaire et dont la commission d'enquête a négligé : c’est celui du lieutenant Carmichael Irwin, lui-même décédé à son poste au cours de la catastrophe.

C’est lors d’une séance de spiritisme publique et sténographiée organisée par Harry Price avec la célèbre médium Eileen J. Garrett que ce témoignage a pu être recueilli.

Miss Eileen Garrett transmet au ministère de l’Air britannique un rapport technique extrêmement précis et détaillé sur les causes de l’accident.

Les experts qui prennent connaissance de ce rapport, n’en croient pas leurs yeux : l’abondance des détails techniques est telle, la relation des diverses phases de la catastrophe si précise, que seul un spécialiste de ce type d’appareil aurait pu les donner.

Le témoignage du lieutenant est troublant et accusateur : (extrait) « La masse totale du dirigeable était bien trop grande pour la capacité des moteurs. Les moteurs étaient bien trop lourds [...] Force ascensionnelle totale mal calculée... Système extravagant de carbone et d'hydrogène complètement stupide... Essais bien trop courts... Mauvais temps pour un long vol. L'eau stagne dessus. On penche vers l'avant. Impossible de se redresser. Impossible de s'élever...Beaucoup trop lourd....Tout était beaucoup trop lourd pour les moteurs....»

Il ne sera pas le seul à parler. D'autres personnes décédées lors de la catastrophe viendront aussi raconter les défaillances techniques. Ces témoignages auront naturellement des partisans et des contradicteurs.

Pourtant, l’enquête qui sera menée durant des mois par des experts anglais et français va démontrer que l’accident était prévisible, presque inéluctable. Il y a bien ces défauts de conception des ballons de gaz, que l’on savait poreux, et cette enveloppe extérieure gorgée d’eau par la pluie torrentielle comme l’indique le lieutenant Irwin à la médium. Et ce n’est pas tout…

Ce vol d’essai a effectivement bien été raccourci de 72 heures à 16 heures, quelques jours plus tôt, pour permettre les derniers préparatifs. Ces problèmes de surcharge, réglés dans la hâte, mais aggravés par les aménagements luxueux et lourds installés sur 2 étages pour les invités de marque.

Pour vous donner une idée, comme le précise l’historien Laurent Wattebled dans la vidéo "La Brève histoire du dirigeable R101", le dirigeable pouvait contenir en largeur 3 cathédrales de Beauvais côte à côte…

Même un fumoir à l’étage inférieur muni de briquet électrique a été installé malgré la présence, d’hydrogène hautement inflammable…

Tout, ou presque, prédestinait le R-101 à une fin tragique, mais le tapage médiatique et politique autour de ce vol inaugural était tel, plusieurs mois avant, qu’il n’était plus question de le reporter, sous peine de perdre la face...

Les graves défauts de finition du R101, soigneusement camouflés au public, auraient pu passer inaperçus sans les indications supplémentaires données par la médium qui aideront l’enquête.

Le destin tragique de dirigeable marquera la mémoire picarde, et laissera sa trace dans un champ en bordure de Beauvais.

Cet accident dramatique marquera la fin de l’aventure britannique dans cette histoire technique des aéronefs.

À Allone, la commune picarde offre au Royaume-Uni la parcelle de terrain sur laquelle s’est écrasé le dirigeable. Une stèle marque le lieu du drame.

Un monument est également érigé en bordure de la Nationale 1, au carrefour d’Allonne, à quelque 600 mètres de là.

 

Sources :

 

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4 juin 2020 4 04 /06 /juin /2020 14:46


Un soir du mois d'avril 1645, deux jeunes gens, de vingt-cinq à trente ans, conversent dans un somptueux appartement de la rue Saint-Antoine, à Paris. L'un, le propriétaire des lieux, s'appelle Louis de Prat, marquis de Précy ; l'autre, Charles-Pompée d'Angennes, marquis de Pisani (1)

Les deux amis, qui doivent bientôt partir pour la guerre et rejoindre dans les Flandres les régiments du prince de Condé, s'entretiennent de la mort et de la survie de l'âme.

— Penses-tu que l'âme reste attachée à l'endroit où le corps est enterré ? demande Précy. Cela m'ennuierait de hanter un champ de bataille pour l'éternité.

— Je ne crois pas aux revenants, dit le marquis de Pisani, il me semble plutôt que l'âme entre dans un autre monde totalement différent du nôtre et oublie tout de notre existence…

Précy est songeur.

— Moi, je pense au contraire, dit-il, que les morts nous entourent, qu'ils sont là, tout près, mais que nous ne savons ni leur parler ni les entendre…

Les deux amis demeurent silencieux.

— Mais y a-t-il un enfer, un paradis et un purgatoire ? demande Précy. Sommes-nous récompensés pour nos mérites ? Punis pour nos fautes ? Bref, la qualité de notre vie terrestre conditionne-t-elle notre vie dans l'autre monde ?…

— Comment répondre à cela ?

— Il faudrait pouvoir communiquer avec les morts…

— Écoute, dit Pisani, j'ai une idée. Nous allons tous les deux partir pour la guerre. Peut-être y serons-nous tués. Je te propose ceci : le premier de nous deux qui mourra viendra donner à l'autre, par n'importe quel moyen, des renseignements sur l'au-delà.

— Une réponse à nos questions de ce soir, en somme ?

— Exactement !

— Eh bien, d'accord…

Et ils se serrent la main en guise d'engagement.

Deux mois passent et, vers la fin de juin, les deux amis reçoivent l'ordre d'aller rejoindre leur régiment. Hélas ! le marquis de Précy est, pour lors, cloué au lit par une fièvre maligne et le marquis de Pisani doit prendre seul la route des Flandres.

Un mois plus tard, le 4 août, vers six heures du matin, Précy, qui est toujours malade, dort dans sa chambre, tourné vers la ruelle, quand il est réveillé en sursaut. On vient de tirer les rideaux de son lit.


Il se retourne, pensant qu'un valet lui apporte une tasse de lait et un biscuit, et voit à son chevet le marquis de Pisani superbe, en buffle et en bottes.

Fou de joie, il se lève et veut lui sauter au cou. Mais Pisani recule encore de quelques pas.

— Non, Louis, tu ne peux plus m'embrasser.

— Mais pourquoi ?

— Parce que je suis mort. Je viens simplement te voir comme je te l'ai promis. Souviens-toi de notre pacte. J'ai été tué hier à Nordlingen, en Bavière… Les troupes de M. de Gramont venaient de s'engager dans la bataille contre M. de Mercy qui commandait les armées des Impériaux. Tout de suite, la mêlée a été épouvantable. Et je suis tombé à six heures, devant le village d'Allerheim…

— Tu es stupide ! dit Précy, en riant.

Et, de nouveau, il veut se précipiter pour embrasser son ami ; mais ses bras se referment sur le vide. Le personnage qui est devant lui n'a aucune consistance. Il demeure hébété.

— Tu vois bien, dit Pisani. Tiens, regarde l'endroit où j'ai été frappé.

Et il montre, à la hauteur des reins, une déchirure dans son habit. Une déchirure entourée de sang séché.

— Je suis bien mort, Louis. Et je viens te dire, en réponse à nos questions, que tout est vrai : l'au-delà est peuplé d'âmes. Certaines sont près de nous. Mais il y a des choses que je ne peux t'expliquer. Sache toutefois que tu dois songer à vivre d'une manière moins frivole… Dépêche-toi, Louis, tu n'as pas de temps à perdre, car tu seras tué dans la première bataille à laquelle tu participeras…

Et il disparaît.

Le marquis de Précy, bouleversé, appelle aussitôt son valet de chambre et réveille toute la maison par ses cris. On accourt. Il raconte alors ce qu'il vient de voir et d'entendre.

— Il était là, dit-il, en uniforme, avec ses bottes, et il m'a montré la trace du coup qui l'a tué. Il est mort hier, en Bavière, au cours d'une bataille terrible.

— En Bavière ? dit quelqu'un. Voilà qui est étonnant. N'était-il pas parti pour les Flandres ? Allons, allons, mon cher Louis, recouchez-vous, votre fièvre vous donne des visions…

Précy a beau insister, donner des détails et jurer qu'il est sûr de son fait, personne ne veut le croire.

Les semaines passent...

Et un matin, des nouvelles arrivent de l'armée. On apprend que, Turenne s'étant trouvé en difficulté devant les Impériaux, Condé a été chargé de lui porter secours, que les régiments qui se trouvaient dans les Flandres sont allés se battre en Bavière et que, au cours d'un terrible combat à Nordlingen, le marquis de Pisani a été tué le 3 août, à six heures du soir, d'un coup de mousquet dans les reins, devant le village d'Allerheim.

Ces nouvelles, qui ne pouvaient absolument pas être connues de Précy au lendemain de la bataille de Nordlingen, stupéfient ses amis.

Mais il y a toujours des gens qui veulent donner des explications rassurantes aux phénomènes qui les dépassent. Aussi voit-on certaines personnes prétendre avec autorité que le jeune marquis a transformé en vision un simple pressentiment produit par l'amitié qui le lie à Pisani.

D'autres disent, avec la même assurance :

— Il a rêvé ! On a souvent vu des songes prémonitoires contenant des détails d'une grande précision… Tout cela n'a rien de surnaturel…

Précy, lui, est convaincu qu'il n'a pas rêvé et que sa vision n'est pas un simple pressentiment. Aussi, pour être sûr de ne point mourir dans une bataille, comme le fantôme de son ami le lui a prédit, décide-t-il prudemment, une fois guéri, de ne pas rejoindre l'armée de M. de Condé.

Et pendant des années, on le vit fuir comme la peste tout ce qui touchait, de près ou de loin, à l'état militaire.

Puis la Fronde éclata, qui divisa la France. Précy, considérant que ce soulèvement n'était pas une vraie guerre, accepta de commander les gendarmes de Mazarin.

Le 2 juillet 1652, au matin, il était dans le faubourg Saint-Antoine, luttant contre les régiments de Condé, quand la Grande Mademoiselle, grimpée sur la Bastille, fit tirer sur les troupes royales.


Le soir, on retrouva le corps de Précy gisant au milieu d'un monceau de cadavres.

C'était la première bataille à laquelle le jeune marquis participait…

 

(1) Le marquis de Pisani était le fils de la marquise de Rambouillet.

 

Sources :

 

 

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 18:05

En 2016, des experts ont entrepris une restauration historique du tombeau de Jésus, à l’intérieur de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem, là où la tradition affirme que le Christ a été enseveli. Les travaux visent à réparer, renforcer et protéger la structure en assez mauvais état.

C’est la première fois que cette pierre tombale a été ainsi soulevée depuis, au moins, l’année 1810, lorsque de précédents travaux avaient été entrepris à la suite d’un incendie.

Financé par les principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre, ce projet est né de la nécessité absolue de restaurer l’édifice pour le reconstruire à l’identique, en plus solide.

Le tombeau est situé dans une petite structure connue sous le nom d’édicule qui a été reconstruite en marbre à la suite de cet incendie. Il est soutenu depuis des dizaines d'années par une structure métallique, qui maintient ensemble les blocs de marbre. Mais ceux-ci se désolidarisent sous l'effet, autrefois des intempéries et, aujourd'hui, de l'afflux quotidien de milliers de pèlerins et touristes.

Après avoir soulevé la plaque de marbre devant laquelle les croyants se recueillent, les ouvriers ont découvert une première plaque brisée avec la marque d’un croisé.

 « La chose la plus incroyable a été pour moi le moment où l'on a enlevé la première couche de poussière et qu'on a découvert une seconde dalle en marbre », déclare l'archéologue Fredrik Hiebert du National Geographic, partenaire du projet.

« Cette dalle-là était grise, et non de couleur crème comme la première à l'extérieur, et, en plein milieu, il y avait une croix, superbement gravée. Nous n'avions aucune idée que nous allions trouver cela là », ajoute-t-il.

Pour les experts, archéologues et théologiens, cette récente découverte semble apporter la preuve que ce haut lieu de pèlerinage abrite bel et bien la tombe du Christ dont la construction fut commencée par l'Empereur Constantin au IVe siècle. La présence de cette dalle a permis aux chercheurs d'affirmer qu'il s'agit de la même tombe que celle que les croisés ont vénérée.

Les scientifiques ont également profité de cette ouverture pour collecter des données. Soudain, dans le tombeau du Christ, les appareils ultramodernes mesurant la résonance électromagnétique ne répondent plus.

La professeure Antonia Maropoulou, qui a participé à la restauration, raconte avoir assisté à un phénomène que l’on ne peut expliquer, « La tombe du Christ est une tombe vivante » assure-t-elle.

 

 

Tous les témoignages se résument à la phrase de la belle stance de Pâques Victimae Paschalis Laudes. « J’ai vu le tombeau du Christ vivant. »

Marie-Armelle Beaulieu faisait partie des rares journalistes qui ont vécu le moment historique de l'ouverture du tombeau de Jésus. Personne n’était allé si près depuis deux cents ans… « Je suis entrée et j’ai vu qu’il n’y avait rien à voir. C’est ça qui est extraordinaire. » 

 

 

Oui, ils ont vu le tombeau, d’un peu plus près peut-être, mais comme le font des millions de pèlerins. Ils ont vu un tombeau… vide. Et c’est cette vacuité qui les a comme propulsés dans le mystère de la résurrection.

 

  • Si vous ne l'avez pas déjà vu, je vous invite à visionner le reportage dont vous avez pu voir les extraits ci-dessus en cliquant ICI.

 

Pour aller plus loin :

 "Se représenter le tombeau de Jésus" par Marie-Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de "Terre Sainte" magazine.

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