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Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
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"Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde.
Bonne visite à tous !
Dans le Chestnut Ridge Park à New York se trouve un phénomène qui suscite la curiosité de bon nombre de visiteurs : une flamme éternelle qui brûle cachée derrière une chute d'eau. Aucune explication sur son origine n'a pour l'instant été trouvée.
Ce phénomène n'est pas un cas isolé : partout dans le monde on retrouve une centaine de brasiers éternels qui brûlent encore à l'heure actuelle et qui sont généralement alimentés par des sources naturelles de gaz. Mais cette flamme-là, bien connue des Amérindiens, intrigue beaucoup la communauté scientifique : elle brûlerait depuis des générations.
Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce mystère. La plus probable a été pendant un temps que le feu se nourrit de fuites de gaz qui proviennent des roches situées sous le parc. Mais la théorie a été déclarée non valable, puisque les roches ne sont pas assez chaudes pour justement produire du gaz à une température aussi élevée.
Ordinairement, le schiste doit atteindre une température d’environ 100°C pour que sa structure carbonée se fracture et permette la fragmentation des molécules de gaz. Or, celui de Chetsnut Ridge est plus froid et plus jeune que les formations schisteuses typiquement à l’origine de ces gaz de schiste. Cela suggère l’action supplémentaire d’un mécanisme encore inconnu, qui permettrait la fracturation du schiste à basse température…
Quoi qu'il en soit, tant que ce mystère demeure, la flamme Chetsnut Ridge attire chaque année des milliers de curieux venus du monde entier.
Sites sacrés, Brocéliande, montagnes de l'étrange, Allan Kardec, Vierges noires, Templiers, fantômes...
Ce nouveau Hors-série d’Inexploré, disponible depuis le 16 novembre, nous emmène au cœur de la France mystérieuse... Nos contrées regorgent de lieux à la célébrité inégale, dont les faces cachées ont été le théâtre d'évènements insoupçonnés, impactant fortement l'histoire de notre pays, et dressant autour de nous des personnages mythiques. De la Bretagne surnaturelle à l’incroyable cité de Rocamadour ; des Templiers à Allan Kardec ; embarquez pour un voyage géographique, temporel mais avant tout extraordinaire qui bouscule notre vision du patrimoine et de l’histoire, nous invitant par la même occasion à ouvrir nos esprits !
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Voici une histoire troublante d’incorporation (ou de possession) qui reste à ce jour inexpliquée… Extrait :
Nous sommes le 11 novembre 1918, à Calais. Depuis onze heures du matin, moment extraordinaire où toutes les cloches de la ville se sont mises à carillonner pour annoncer la fin de la guerre, une foule surexcitée parcourt les rues en agitant des drapeaux et en chantant La Marseillaise, La Madelon ou Tipperary. On pleure, on rit, on s’embrasse, on boit à la victoire. Des bals s’improvisent au coin des rues…
Dans cette foule en folie, il y a deux êtres qui ne se connaissent pas encore mais que le destin va brusquement mettre face à face et qui sont appelés à vivre la plus extraordinaire, la plus stupéfiante des aventures …
Lui, s’appelle Michel Davel. Il a vingt ans, il est simple matelot. Elle s’appelle Rose-Mary Adrian. Elle est blonde, ravissante et elle a dix-sept ans. Elle vit chez ses parents dans une grande maison entourée d’un parc, à la sortie de Calais. Son père est anglais, sa mère est française. Elle parle couramment leurs deux langues.
Si Michel est seul dans la foule, Rose-Mary, elle, est accompagnée de trois cousines de quatre à cinq ans ses aînées. Toutes les quatre ont piqué sur leurs manteaux ou sur leurs bérets des cocardes tricolores et de minuscules drapeaux britanniques. Bras dessus, bras dessous, elles s’approchent d’un petit bal improvisé où des couples dansent…
C’est là que Michel, qui regarde les danseurs, remarque tout à coup Rose-Mary. Il est fasciné par tant de charme et comme aujourd’hui tout est permis, il s’approche et prend le bras de la jeune fille.
– Vous venez danser ?
Elle tourne la tête, amusée. Il est marin, joli garçon, c’est la Victoire: elle le suit sans se faire prier, toute fière d’avoir été choisie. Or, dès qu’ils commencent à danser, ils se sentent envahis, submergés par une émotion qu’ils n’ont encore jamais connue…
Quand la musique s’arrête, le matelot ramène Rose-Mary vers ses cousines; mais il ne la quitte pas. Il a d’ailleurs décidé de ne plus jamais la quitter.
– Monsieur reste avec nous ? demande une des jeunes filles.
– Oui ! répond simplement Rose-Mary.
Tout le groupe replonge dans la foule. Les trois cousines devant, Rose-Mary et Michel derrière, main dans la main, savourant un plaisir étrange qui leur tourne un peu la tête … Ils se revoient le lendemain, le surlendemain, tous les jours. Et un soir, Rose-Mary annonce à ses parents qu’elle veut se marier.
M. Adrian prend des renseignements sur Michel et apprend que le jeune homme n’a « ni fortune ni espérance »… Alors, il s’oppose de façon catégorique au mariage.
– De plus, ajoute-t-il, je t’interdis absolument de revoir ce garçon !
Rose-Mary est effondrée. Elle sanglote, elle ne veut plus vivre. Elle tombe malade. Au bout de quelques semaines, M. Adrian a une idée :
– Pour t’aider à guérir, dit-il, nous allons quitter la France. Nous irons vivre en Australie. Là-bas, tu te feras de nouvelles relations et tu finiras par oublier… Crois-moi, je te tiens le langage de la sagesse. Les mésalliances n’ont jamais fait de ménage heureux !
Un mois plus tard, la famille Adrian quitte Calais et va s’installer à Perth, en Australie.
Et les années passent. Mais Rose-Mary reste fidèle à Michel. Elle repousse toutes les demandes en mariage, tous les amoureux, tous les soupirants. Et Dieu sait qu’il y en a autour de cette fille intelligente, belle et fortunée.
Au début de 1935, elle a trente-quatre ans quand ses parents meurent, victimes d’une épidémie. Elle quitte alors Perth et va habiter Melbourne.
Et c’est là qu’un matin, dans une rue, elle se trouve soudain face à face avec un homme qui s’arrête et qui crie :
– Rose-Marie !
Le son de cette voix qu’elle aurait pu reconnaître entre mille la fait presque défaillir. Elle murmure:
– Michel !…
Pourtant, elle a du mal à reconnaître les traits du petit matelot de 1918. En dix-sept ans, il a changé. Il lui semble plus grand ; son visage même est différent : la mâchoire est plus large et les yeux d’un bleu plus foncé qu’autrefois… Mais il parle et elle retrouve son accent du nord de la France, ses expressions, son rire.
Il l’entraîne dans un café et, pendant une heure, il évoque des souvenirs. Les images qu’il ressuscite la touchent au plus profond d’elle-même, car il se souvient de tout jusqu'au moindre petit détail y compris ce qu’il lui a dit en la raccompagnant le soir jusqu’à la maison de ses parents… Il n’a rien oublié !
– Que fais-tu ici, Michel ?
– Je suis docker dans le port de Melbourne depuis l’année dernière… Je parle si mal anglais que je n’ai pu trouver mieux…
– Quand es-tu venu en Australie ?
– Ma réponse va t’étonner : je ne sais pas. J’ai eu un accident le 12 août dernier. On m’a relevé sur le bord de la route avec une fracture du crâne et conduit à l’hôpital. Quand je me suis réveillé, il y avait une grande zone d’ombre dans ma mémoire… et toi ?
Rose-Mary raconte sa vie avec ses parents...
Le mois suivant, ils se marièrent. Rose-Mary fit entrer Michel (malgré son mauvais anglais) dans une entreprise dirigée par un ami de son père, et ils furent heureux, d’un bonheur de conte de fées, pendant treize ans…
Mais un soir de 1948, Michel, qui s’était absenté pendant deux jours, rentre chez lui avec un air tellement bouleversé que sa femme se précipite :
– Que se passe-t-il ?
Michel reste un long moment silencieux. Puis il parle. Et Rose-Mary le regarde ahurie, stupéfaite, car il parle dans un anglais impeccable. Et voici ce qu’il dit :
– Rose-Mary… je viens de découvrir une chose effroyable… Je ne suis pas Michel…
– Quoi ?
– Non… La mémoire m’est revenue, je ne suis pas français… je suis anglais… Je m’appelle George Littlon. Je vivais à Adélaïde quand j’ai eu mon accident, et j’ai déjà une femme légitime qui est toujours vivante…
– Ce n’est pas vrai ?
– Si… La mémoire m’est revenue subitement il y a trois jours, et j’ai fait une enquête. Ma femme vit toujours à Adélaïde, je l’ai vue hier et elle m’a reconnu tout de suite.
– Mais ce n’est pas possible !
– Écoute-moi : en 1934, le 12 août, j’ai fait une chute, je me suis ouvert le crâne, j’ai perdu la mémoire et l’on m’a transporté à l’hôpital. Alors, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais en me réveillant, je parlais français. J’ai dit que je m’appelais Michel Davel. Comme je n’avais pas de papiers sur moi, le personnel administratif m’a pris pour un marin français en rupture de bord et les autorités australiennes m’ont donné une carte de séjour et une carte de travail. Puis je t’ai rencontrée et, pendant treize ans, je n’ai eu aucun doute. J’avais curieusement dans ma mémoire tous les souvenirs d’un autre… de celui que tu as aimé autrefois.
Rose-Mary pense devenir folle. Comment croire cette histoire alors que son mari lui a rappelé, tout au long de ces treize ans de vie commune, mille détails de leur adolescence, mille faits qu’eux seuls connaissaient ?
S’imaginant que son mari invente cette histoire extravagante pour la quitter, elle se rend à la police. Mais elle ne tarde pas à apprendre que tout est vrai.
Alors brisée, elle retourne en Angleterre et elle charge des amis français de faire des recherches pour savoir ce qu’est devenu Michel Davel, le vrai.
Un matin, elle reçoit la réponse. Une réponse qui la terrifie : Michel est mort accidentellement le 12 août 1934, c’est-à-dire le jour même où l’autre, en Australie, s’était ouvert le crâne…
Après avoir appris que le vrai Michel état mort exactement à la même date, Rose-Mary a été tellement troublée qu’elle a décidé de consacrer le reste de sa vie à enquêter sur les mystères de la mort et écrits de nombreux livres sur ce sujet.
Elle a même fondé une société de recherche métapsychique. Pendant des années, leur premier sujet d’étude fut le cas Davel. Rose-Mary et certains membres de cette société ont été de farouches enquêteurs !
Ernest Hemingway est bien connu comme étant l’un des plus grands écrivains du XXème siècle. Mais vous pourriez être surpris de savoir qu’il a vécu une E.M.I., une expérience de mort imminente.
En 1917, à 18 ans, incapable de passer l’examen physique militaire en raison d’une faiblesse aux yeux, Ernest Hemingway décide de s’enrôler comme chauffeur d’ambulance pour la Croix-Rouge italienne.
Le 8 juillet 1918, au petit jour, à Fossalta di Piave sur le front austro-italien, pendant qu’il apporte des vivres aux soldats, un tir de mortier autrichien l’atteint grièvement aux jambes. Alors qu’il tente de secourir un camarade, il est par deux fois touché par un tir de mitrailleuse.
Il sera opéré douze fois et hospitalisé durant trois mois à l’hôpital américain de Milan. C’est là qu’il écrit une lettre à sa famille, en faisant la déclaration suivante :
Mourir est une chose très simple. J’ai regardé la mort et je la connais vraiment…
Bien qu’assez vite rétabli sur le plan physique, il eut beaucoup de mal à se réadapter...
Des années plus tard, Hemingway a déclaré à un ami ce qui s’était réellement passé lors de cette fatale nuit de 1918 :
J’ai senti mon âme, ou quelque chose comme ça, qui quittait mon corps, comme lorsqu’on tire un mouchoir de soie de sa poche par un coin. Elle tournoya autour de moi, puis revint, rentra de nouveau dans mon corps et je n’étais plus mort.
Ne sachant pas ce qu’il avait vraiment vécu, Ernest Hemingway restera profondément affecté par cette décorporation.
Le 29 décembre 1972, le vol 401 d’Eastern Airlines décolle de l’aéroport de New York avec 163 personnes à bord et 13 membres de l’équipage. Quelques heures plus tard, alors que l’avion arrive à proximité de l’aéroport de Miami, un problème technique assez étrange le précipite dans les marécages des Everglades et s’écrase dans une zone infectée d’alligators et de serpents.
Malgré la violence du choc, presque la moitié des passagers survivent. Malheureusement le commandant de bord Robert Loft, et son co-pilote sont tués sur le coup, le mécanicien Don Repo mourra des suites de ses blessures.
Dans le marais, un homme en train de chasser est témoin du crash et se précipite avec son hydroglisseur au secours des passagers traumatisés par l’agitation des alligators. Grâce à son courage, son dévouement, il sauvera plusieurs personnes.
Lorsque les secours arrivent sur place, ils sont étonnés de voir des passagers vivants, regroupés entre eux, qui prient et chantent des cantiques. Durant ce sauvetage, des personnes sont retrouvées dans des situations qui dépassent l’entendement comme celle d’un homme qui se retrouve au milieu du marais, les pieds dans l’eau avec, encore, son verre à la main…
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car quelques semaines après la catastrophe, sur le vol 318 d’Eastern Airlines, un membre de l’équipage voit apparaître le fantôme du commandant de bord Robert Loft. Don Repo, le mécanicien décédé quelques semaines auparavant, fera également des apparitions tel un ange gardien qui veille sur le bon fonctionnement de l’appareil.
Le plus impressionnant des témoignages sera conté par le plus ancien commandant de bord de la compagnie. Suite aux nombreux rapports d’incident provenant d’hôtesses, de pilotes, de passagers, etc. qui vont tous attester ces phénomènes étranges, une enquête sera menée et mettra à jour que le vol 318 est équipé de pièces restées intactes appartenant au vol 401…
La compagnie entreprendra donc les travaux nécessaires et, suite à ces changements de pièces, plus aucune apparition ne sera constatée !
Pour aller plus loin :
Si vous désirez en savoir plus sur cette incroyable histoire et sur ces apparitions, je vous invite vivement à écouter Élisabeth de Caligny dans l'émission de MIASME TV !
Pour aller encore plus loin :
Deux ans après, l’écrivain John G. Fuller, qui a décidé de mener sa propre enquête, éditera un livre dévoilant ce qu’il a découvert.
Un film tiré de ce livre sortira par la suite ainsi qu'un documentaire s'intitulant "Dangers dans le ciel" dans lequel les survivants reviennent sur les lieux afin de remercier leur sauveur Robert Marquis.