Éditions Gallimard, 2004, 112 pages.
Traduit du danois par Alain Gnaedig.
Depuis le temps que j’entends parler de Jens Christian Grøndahl, j’ai voulu profiter du livre voyageur de Nath pour le découvrir.
Le narrateur revient sur son adolescence plus précisément lors de l’été 43 quand les bruits de la guerre n’épargnaient personne, ni même la maison de son oncle et sa tante chez qui il passait ses vacances.
Un jour, ce garçon dégingandé de quatorze ans voit débarquer une jeune fille aux cheveux blonds. Ils s’observent, s’épient, apprennent à se connaître, jusqu’au jour où un avion vient s’écraser non loin de là. Les soldats allemands ne retrouvent que le parachute du pilote britannique qui reste introuvable, excepté pour cette jeune fille qui va vivre un moment inoubliable.
Ce qui m’a plu dans ce récit, c’est la mise en avant des silences et des non-dits qui peuvent gâcher une vie. Mais, car il y a un mais, cette première lecture ne fut pas à la hauteur de mes attentes, elle fut plaisante certes, mais en même temps j’attendais un peu plus de cette histoire qui m’a semblé un peu trop floue, remplie de suppositions trop redondantes par moment. Par petite touche, l’auteur nous dévoile le mystère sans vraiment mettre en avant les sentiments de Virginia qui, pour ma part, reste trop dans l’ombre.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, la mélancolie, la sensibilité qui se dégagent de ce court roman que je suis bien décidée à retenter l’aventure !
Merci Nath ! :-)
Ce petit livre a déjà rencontré Arlette, Anjelica, Clochette et s'apprête à partir chez Elfe...
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