Éditions Griffe d’Encre, 2007, 161 pages.
Prix Imaginales 2008
Dans ce recueil, Nathalie Dau, nous offre onze récits féeriques et poignants qui nous convient à un magnifique voyage au pays de l’imaginaire en s’inspirant des légendes indiennes, sibériennes, celtiques ou provençales.
Au début, j’étais un peu réticente à me lancer dans ces contes fantastiques qui n’est pas le genre de lecture que j’affectionne. Mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant les mots envoûtants, empreints de beauté et de souffrance, qui nous font passer par de multiples émotions car ils expriment à merveilles les états d’âmes de chaque êtres, en nous touchant inévitablement en plein cœur !
Nathalie Dau, qui souffre d’une maladie orpheline comme l’explique Jean Millemann dans la postface, sait trouver les mots justes qui décortiquent la douleur : « Nathalie souffre, c’est une évidence. Mais elle écrit, et cela lui permet sans nul doute de soulager cette souffrance. De sa douleur, de ses souffrances, elle crée de la beauté, et ce même si cela doit la détruire : « Tant de splendeur dans son chagrin ! Tant de laideur en perspective si son chant se teintait de joie ! » (Vale Frater) ; extrait d’une très belle histoire, comme il y en a tant dans ce recueil doté d’une magnifique couverture réalisée par Magali Villeneuve.
Je remercie beaucoup Magali de Griffe d’Encre de m’avoir proposé la découverte de ce très beau recueil !