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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 23:54


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Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues

Tu venais de si loin derrière ton visage
Que je ne savais plus à chaque battement
Si mon coeur durerait jusqu'au temps de toi-même
Où tu serais en moi plus forte que mon sang.




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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 10:39
Le-petit-prince-Cannibale.pngF.Lef--vre.png
















Éditions Actes Sud, 1990, 160 pages.

Prix Goncourt des Lycéens 1990




Quatrième de couverture :

« Femme déchirée, femme déchaînée, la narratrice de ce livre est, avec toute sa passion, un écrivain qui tente de raconter l’histoire de Blanche, une éblouissante cantatrice que la mort ronge vivante. Mais elle est d’abord la mère de Sylvestre, l’enfant autiste qu’elle veut à tout prix faire accéder à la vie au monde des autres. Or « Le petit prince cannibale » en ce combat dévore les phrases, les mots de la mère écrivain. Et dès lors c’est un véritable duo concertant qui s’élève dans les pages du livre entre deux voix, entre deux femmes, l’une, superbement triviale, s’affrontant à tous les interdits et préjugés qui menacent son enfant, l’autre, la romancière, rauque et passionnée, dont les espoirs et les désespoirs se mêlent à ceux de Blanche, son héroïne. Sortant elle-même d’un long silence. »



Extraits :

« Un jour, je me suis dit que derrière ton silence, il n’y avait peut-être rien. Le vide. Ce doute a durci un peu plus le serment que je m’étais fait : te sortir de là .Te sortir de ton autisme. Le vide on va le remplir, je te le jure. »

« Face à toi, je suis face à un être qu’il faut sauver, un être enseveli sous les décombres. Un emmuré vivant. Te sortir de là. Te tirer de dessous ces pierres enchevêtrées. »

« Où vont les mots que je te murmure ? Je suis certaine qu’ils s’amoncellent quelque part. Tu me les restitueras un jour. »


petit_coeur.gifJe vous livre tous ces extraits flamboyants pour bien vous montrer la puissance de ce roman inclassable où l’amour résonne dans chaque mot. Ce n’est qu’un cri, une lutte, celle d’une mère pour son enfant. Refusant de le voir s’enfermer dans son mutisme, elle se bat corps et âme pour l’en sortir en puisant toute sa force dans l’immensité de l’amour maternel. Magnifique !



            Existe en poche
Le-petit-prince.pngLe-petit-prince-cannibale.png














Le coup de coeur de Flo

Pour en savoir plus sur les autres romans de Françoise Lefèvre, rendez-vous aux Quartiers d'été de Clarabel !





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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 21:51
Nous---tions-les-mulvaneys.pngj.c.oates.jpg
















Éditions Stock, 1999, 737 pages.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.




« Nous étions les Mulvaney »
cette phrase sonne comme un regret, une amertume dans la bouche de Judd, le dernier-né de cette belle famille unie, sociable, appréciée de tous et incarnant à merveille le rêve américain. « Car les Mulvaney étaient une famille qui trouvait précieux tout ce qui lui arrivait, où l’on conservait la mémoire de tout ce qui était précieux et où tout le monde avait une histoire. Raison pour laquelle vous étiez nombreux à nous envier, je crois. Avant les évènements de 1976, quand tout vola en morceaux qui ne furent jamais recollés tout à fait de la même façon. » Entre ses trois frères et sa sœur Marianne, Judd n’est que le bébé, le gosse, celui à qui l’on ne confie rien, mais qui voit tout.

Judd a trente ans, c’est un adulte maintenant qui est devenu rédacteur en chef du journal local de Chautauqua, région de son enfance. Il veut mettre par écrit ce qui s’est réellement passé, comprendre pourquoi les Mulvaney, qui étaient prêts à mourir les uns pour les autres, ont vu leur vie du jour au lendemain basculer dans l’horreur. « Ce document n’est pas une confession. Absolument pas. J’y verrais plutôt un album de famille. Comme maman n’en a jamais tenu, totalement véridique. Comme la mère de personne n’en tient. Mais, si vous avez été enfant dans une famille, quelle qu’elle soit, vous en tenez un, fait de souvenirs, de conjectures, de nostalgie, et c’est l’œuvre d’une vie, peut-être la grande et la seule œuvre de votre vie. »

En 1976, Judd a treize ans et la ferme de ses parents est un lieu magique où s’ébattent librement, sur une centaine d’hectares, les chevaux, les oiseaux, les chiens et les chats, tous ces animaux font partie intégrante de la famille. C’est une vraie maison de conte de fées qui déborde d’amour et de générosité. La réussite sociale due au travail et au mérite de chacun fait le bonheur de tous. Michael Mulvaney, cet homme robuste, bâti comme un bœuf, est un bon père de famille qui adore sa femme. Il est fier de son entreprise du bâtiment, il a trimé dur pour la monter ce qui lui vaut une réputation d’homme courageux, honnête et respectueux. Corinne, s’occupe de la ferme avec l’aide de ses enfants. Cette mère autoritaire, mystérieuse et un peu trop pieuse est une amoureuse des vieilles choses qu’elle achète aux marchés aux puces, aux ventes à l’encan pour les entasser dans un coin de la grange avec l’intention de les revendre, mais comme toute passionnée, elle du mal à s’en séparer. « C’est comme ça que je suis, une drôle de femme un peu ridicule, une femme ordinaire, une mère de séries télévisées, mais Dieu a quand même touché ma vie. »

À tous les étages, flotte une atmosphère de bonheur et de tendresse comme aime se le répéter Michael « Nous, les Mulvaney, nous sommes unis par le cœur », jusqu’au drame de la Saint-Valentin qui vient mettre un terme à cette existence idyllique que je ne peux vous révéler sans risquer de vous en dire davantage et puis quels mots peuvent résumer une vie entière, un bonheur aussi brouillon et foisonnant se terminant par une souffrance aussi profonde et prolongée ?

Gros coup de cœur pour ce roman, j’ai pris mon temps, à chaque page je le savourais et il y en a plus de 700 !!! Joyce Carol Oates explore à merveille la terrible fêlure qui petit à petit va séparer, faire éclater cette famille puritaine au comportement très paradoxal qui devient victime de son sinistre destin. Une somptueuse description sans pitié de la nature humaine!




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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 17:49
h.murakami.jpgAu-sud-de-la-fronti--re----l-ouest.png













Éditions Belfond, 2002, 224 pages.
Traduit du Japonais par Corinne Atlan.




Quatrième de couverture :

À douze ans, Hajime rencontre Shimamoto-san, sa petite voisine. Avec elle, il découvre la musique, les sourires complices, les premiers frissons sensuels…Et puis celle-ci déménage, laissant à son ami le goût amer de l’abandon. Lorsque, trente ans plus tard, elle réapparaît, Hajime, rongé par le désir et la nostalgie, est envoûté par cette femme énigmatique, reflet de ses rêves perdus. Mais sous les traits délicats du visage de Shimamoto-san se cachent la souffrance, la folie et la destruction.



Ce roman, malgré un démarrage un peu longuet, est prenant et une fois refermé, les personnages continus à nous habiter. C’est là toute la magie de Murakami qui par une écriture d’une formidable densité arrive à captiver le lecteur dans une histoire au démarrage assez ordinaire. Celle d’un homme qui se cherche, ou plutôt qui ne sait pas vraiment ce qu’il veut en se remémorant les différentes étapes de sa vie. Il est égoïste et blesse les femmes qui le captivent pour assouvir ses pulsions sexuelles. Il a tout pour être heureux, mais cela ne lui suffit pas, jusqu’au jour où tout bascule...

Et c’est à ce moment là que ça devient intéressant, quand son passé refait surface sous les traits de Shimamoto-san, une femme mystérieuse et fascinante, et l’entraîne dans une folie dévastatrice qui lui ouvre les yeux et l’aidera à grandir.
Entre rêve et réalité, c’est une bouleversante histoire d’amour et de mort ! À découvrir !


drapeau_anglais-1.jpgLe site de l'auteur (je vous conseille d'y aller faire un tour, juste pour écouter une jolie musique)



Existe en format poche
Au-sud-de-la-fronti--re.png

Voir l'avis de Papillon
& Flo



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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 08:08
Dans mon chagrin rien n'est en mouvement
J'attends personne ne viendra
Ni de jour ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumière
Ma bouche s'est séparée de ta bouche
Ma bouche s'est séparée du plaisir
Et du sens de l'amour et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes
Ils ne connaîtront plus mon poids ni le repos

Il m'est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j'ai crue infinie

Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil en tien cerné d'un monde indifférent

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.

 

 

 

 

 

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