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Biographie :
Né au Caire le 26 mai 1957, fils d'un avocat et écrivain égyptien, Alaa El Aswany exerce le métier de dentiste dans le centre du Caire. Parlant plusieurs langues dont le français, l'anglais et l'espagnol, il reste cependant un authentique Egyptien, profondément attaché à sa terre, la vallée du Nil.
Écrivain dans la veine du célèbre Prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz, c'est après un séjour aux Etats-Unis, où il est parti étudier, qu'il publie un premier recueil de nouvelles immédiatement remarqué.
Également journaliste, écrivant sur la littérature, la politique et les questions sociales pour des journaux égyptiens, il publie un second recueil en 1998. Son premier roman, L'Immeuble Yacoubian sort en 2002. Vendu à plus de 100.000 exemplaires dans le monde arabe, il est d'abord traduit en langue anglaise avant d'être enfin publié en français en 2006. Encouragé par le succès du livre, le producteur Adel ADIB en achète les droits et une adaptation cinéma est sortie en août 2006.
Bibliographie :
* 2006 – L’immeuble Yacoubian (Éditions Actes Sud)
Publié par Florinette
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Biographie :
Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né en 1955 à Kenadsa dans le Sahara algérien. Né d'un père infirmier et d'une mère nomade, il est confié à une institution militaire à l'âge de neuf ans, d'où il sort sous-lieutenant.
Pendant des années, Yasmina Khadra a publié des livres qui ont connu un succès mondial ; derrière ce pseudonyme, se cache un officier supérieur de l'armée algérienne, qui après trente-six ans de sa vie passée dans les rangs décide en août 2000 de prendre sa retraite et de se consacrer entièrement à l'écriture. Il s'envole, en septembre, vers le Mexique avec sa femme et ses trois enfants et arrive en France en janvier 2001. C'est à cette date qu'il publie L'écrivain et qu'il révèle son identité à la presse et au public. Parmi ses ouvrages, on peut citer Morituri, L'automne des chimères, A quoi rêvent les loups ou Cousine K, où se déploie le "style Khadra" alliant lyrisme, métaphores inattendues, dépouillement et poésie.
Il est aujourd’hui l’une des plus importantes voix du monde arabe et un digne ambassadeur de la langue française. Ses romans sont traduits dans dix-sept pays et rencontrent un intérêt grandissant. Les Hirondelles de Kaboul, traduit aux USA par John Cullen et soutenu par les plus importants libraires américains et canadiens, a été élu aux Etats-Unis « Meilleur livre de l’année » par le « San Francisco Chronicle » et le « Christian Sciences Monitor ». Le prix Nobel J.M. Coetzee voit en cet écrivain prolifique un romancier de premier ordre.
Bibliographie :
* 1984 – Amer (à compte d'auteur Paris),
* 1984 – Houria (Éditions ENAL Alger),
* 1985 - La fille du pont (Éditions ENAL Alger),
* 1986 – El Kahira (Éditions ENAL Alger),
* 1988 - De l'autre côté de la ville (Éditions
L'Harmattan Paris),
* 1989 - Le privilège du phénix (Éditions ENAL Alger),
* 1990 - Le dingue au bistouri (Éditions Laphomic
Alger)
* 1993 - La Foire des Enfoirés (Éditions Laphomic
Alger),
* 1997 – Morituri (Éditions Baleine Paris),
* 1998 - L'automne des chimères (Éditions Baleine
Paris),
* 1998 - Double Blanc (Éditions Baleine Paris),
* 1998 - Les agneaux du Seigneur, (Éditions Julliard),
* 1999 - A quoi rêvent les loups (Éditions Julliard),
* 2001 - L'écrivain (Éditions Julliard),
* 2002 - L'imposture des mots (Éditions Julliard),
* 2002 - Les hirondelles de Kaboul (Éditions Julliard,
Pocket),
* 2003 - Cousine K. (Éditions Julliard),
* 2004 - La part du mort (Éditions Julliard),
* 2005 - L'attentat (Éditions Julliard),
* 2006 - Les Sirènes de Bagdad (Éditions Julliard)
Publié par Florinette
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Biographie issue du site de l’auteur :
Geneviève Brisac est née à Paris le 18 octobre I951 dans une famille d'intellectuels de gauche anglophiles.
Une enfance au Quartier Latin et de longues après-midi au jardin du Luxembourg influencent largement son paysage romanesque. La lecture quotidienne par des nurses et des grands-mères de « Winnie l'ourson », de « Peter Pan » et « Alice au Pays des merveilles » donne à ce Luxembourg des airs de jardins de Kensington.
Ce patronyme bien français cache des origines sur lesquelles l'écrivain n'a cessé de s'interroger dans ses romans. Brisac serait une contraction de Baruch rabbi Isaac, ou une francisation du patronyme allemand Brisach. Tchèque, juive allemande ou roumaine par son père, Geneviève Brisac est arménienne, grecque et turque par sa mère. Mais des deux côtés de sa famille, on est sartrien et/ou assimilationniste. Aussi est-ce la voie très classique des grandes écoles et de l'enseignement des lettres qui s'ouvre naturellement à l'écrivain après quelques années de gauchisme. Normalienne et agrégée de lettres, elle passe quelques années dans divers collèges d'Aulnay sous bois et Livry-Gargan à transmettre ce qu'elle a reçu.
On la retrouve bientôt éditrice chez Gallimard. Elle dit alors que s'occuper d'écrivains vivants est la racine de toute santé. Elle y publie son premier roman, Les Filles, en I987, Elle est à cette époque critique au "Monde des Livres" où elle contribue à faire découvrir les femmes écrivains les plus admirées aujourd'hui.
Elle rejoint les Editions de l'Olivier en I994, elle y publie un livre mince et violent, Petite.
Parallèlement, elle devient éditrice pour les enfants et adolescents à "l'Ecole des Loisirs", où elle publie de nombreuses jeunes romancières.
Un roman, Week-end de chasse à la mère obtient le prix Fémina en I996. C'est paradoxalement le début d'un éloignement de la scène médiatique pour l'écrivain qui ne se reconnaît pas dans des hiérarchies, une violence compétitive incompatibles avec la création.
Les essais se succèdent, consacrés à la défense d'une littérature exigeante qu'elle sait menacée par la balourdise contemporaine, à la défense aussi d'une vision du monde " du côté des femmes " : C'est Loin du Paradis, puis La Marche du cavalier, et enfin, VW, le mélange des genres un essai sur Virginia Woolf.
Elle écrit des recueils de nouvelles, comme Pour qui vous prenez-vous ? des contes pour adultes, comme les Sœurs Délicata, des romans pour adolescents, parmi lesquels Angleterre. Des romans inclassables et violents qui rencontrent un public principalement féminin qui y retrouve ses angoisses et aussi ses exigences de beauté et de liberté. Des ouvrages traduits dans une douzaine de pays.
Observez perpétuellement, observez l'inquiétude, la venue de l'âge, les déconvenues, la bêtise, vos propres abattements, mettez sur le papier cette seconde vie qui inlassablement se déroule derrière la vie officielle, mélangez ce qui fait rire et ce qui fait pleurer, inventez de nouvelles formes, plus légères et plus durables, tels sont quelques uns des conseils qu'elle aime à dispenser à ses amis.
Le site officiel de Geneviève Brisac
Bibliographie :
Romans :
* 1987 - Les Filles (Gallimard,) (Éditions Folio, 1997)
* 1989 - Madame Placard (Éditions Gallimard),
* 1991 - Loin du Paradis, Flannery O'Connor (Éditions
Gallimard),
* 1996 - Week-end de chasse à la mère (Éditions de
L'Olivier),
* 1999 - Petite (Éditions de L'Olivier), * 1999 - Voir les jardins de Babylone (Éditions
L'Olivier),
* 2001 - Pour qui vous prenez-vous ? (Éditions de
L'Olivier), * 2002 - La Marche du Cavalier (Éditions de L'Olivier),
* 2004 - Les sœurs Délicata (Éditions de L'Olivier),
* 2004 - V.W. Le mélange des genres (Éditions de
L'Olivier, 2004)
* 2007 - 52 ou la seconde vie (Éditions de L'Olivier),
Livres pour enfants :
* 1991 – Olga (Éditions École des Loisirs),
* 1993 - Olga n'aime pas l'école (Éditions École des
Loisirs),
* 1993 – Les Amies d'Olga (Éditions École des Loisirs),
* 1993 - Les Champignons d'Olga (Éditions École des
Loisirs),
* 1993 - Monelle et les baby-sitters (Éditions École des
Loisirs),
* 1996 - Olga va à la pêche (Éditions École des
Loisirs), * 1997 – Le Noël d'Olga (Éditions École des Loisirs),
* 1997 - Olga et les traîtres (Éditions École des
Loisirs),
* 1998 - Olga s'inscrit au club (Éditions École des
Loisirs),
* 2000 – La Craie magique (Éditions École des Loisirs),
* 2000 - Monelle et les footballeurs (Éditions École des
Loisirs),
* 2000 - Si l'ascenseur ne s'arrêtait pas (Éditions École
des Loisirs), * 2001 - Olga et le chewing-gum magique (Éditions
École des Loisirs),
* 2001 – Le Pique-nique des ours (Éditions École des
Loisirs),
* 2001 - Violette et les marionnettes (Éditions École
des Loisirs), * 2002 - Monelle et les autres (Éditions École des
Loisirs),
* 2002 - Olga fait une fête (Éditions École des Loisirs), * 2003 - Violette et la Mère Noël (Éditions École des
Loisirs),
* 2004 - Olga et le decision maker (Éditions École des
Loisirs), * 2004 – Violette et le secrets des marionnettes
(Éditions École des Loisirs), * 2004 - Violette et la boîte de sable (Éditions École
des Loisirs),
* 2005 – Angleterre (Éditions École des Loisirs),
* 2005 – Petite (Éditions École des Loisirs)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Né à Prague le 04 décembre 1875 dans une famille désunie, Rainer Maria Rilke passe une enfance solitaire en Allemagne. Son père, un officier à la retraite, souhaite qu'il fasse une carrière dans l'armée. Il l'envoie pendant cinq ans dans les écoles militaires de Saint-Pölten et de Mährisch-Weisskirchen.
En 1896, il part pour Munich et rencontre un an plus tard Lou Andreas-Salomé, son aînée de près de 15 ans. Son amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle se poursuivant jusqu'à la fin de sa vie. En 1897, il change de prénom : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï.
En 1901, il épouse Clara Westhoff, une élève d'Auguste Rodin, avec qui il aura une fille, Ruth. Le couple se sépare un an plus tard et Rilke rejoint Paris où il devient en 1905 secrétaire de Rodin. Il rompt avec ce dernier et voyage dans toute l'Europe et au-delà de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les "méandres de l'âme".
En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie Thurn und Taxis, née Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'hébergera fréquemment et sera son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il composera son chef d'œuvre, les Élégies de Duino, suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse.
Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale mais revient rapidement à la vie civile.
À partir de 1919, il rejoint la Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. En 1921, un industriel du Winterthur, Werner Reinhart, lui achète la tour isolée de Muzot, près de Sierre, dont il fera sa résidence.
Il décède d'une leucémie en 1926 au sanatorium de Valmont en Suisse, où il aurait refusé les soins thérapeutiques. Il est inhumé à Raron dans le Valais.
Bibliographie de ses œuvres : (Liste non exhaustive)
* 1978 - Vergers, (Éditions Gallimard),
* 1980 - Les carnets de Malte Laurids Brigge, (Éditions
du Seuil),
* 1984 - Lettres françaises à Merline, (Éditions du Seuil),
* 1989 - Journaux de Jeunesses, (Éditions du Seuil),
* 1992 - La Princesse Blanche, (Éditions Actes Sud),
* 1992 - Le livre de la pauvreté et de la port (Éditions
Actes Sud),
* 1993 - Élégies de Duino (Éditions Flammarion),
* 1993 - Lettres à un jeune poète, (Éditions Gallimard),
* 1994 - Lettres à Yvon von Wattenwyl (Éditions
Verdier),
* 1995 - Lettres sur Cézanne, (Éditions du Seuil),
* 1996 - Requiem (Éditions F.Morgana),
* 1996 - Lettre à un jeune peintre, Balthus, (Éditions de
l’Aire),
* 1996 - La vie de Marie, (Éditions Arfuyen),
* 1996 - Histoires du Bon Dieu, (Éditions du Seuil),
* 1997 - Histoires pragoises (Éditions Points),
* 1998 - Le testament, (Éditions du Seuil),
* 1998 - Lettres à Rodin, (Éditions La Bartavelle),
* 1998 - Lettres à une musicienne, (Éditions
Calmann-Lévy),
* 1998 - Journal Florentin (Éditions École des Loisirs),
* 1999 - Chant éloigné, (Éditions Verdier),
* 1999 - Poèmes à la nuit, (Éditions Verdier),
* 2000 - Lettres autour d’un jardin, (Éditions La
Délirante),
* 2000 - Les Quatrains valaisans, Éditions F.Morgana),
* 2000 - L’amour de Madeleine, (Éditions Arfuyen),
* 2004 - La chanson d’amour et de mort..(Éditions
Farrago),
* 2005 - Poèmes, (Éditions Textuel),
* 2005 - Le vent du retour, (Éditions Arfuyen),
* 2006 - Serpents d’argent, (Éditions Desjonquères),
* 2006 - Lettres de Paris, (Éditions Rivages),
* 2007 - Vladimir, le peintre des nuages (Éditions Circa
1924),
* 2007 - Au fil de la vie, (Éditions Gallimard),
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Jay McInerney, né le 13 janvier 1955 à Hartford (Connecticut), vit à New York.
Fils d’un cadre de multinationale, il suit ses parents de Londres à Vancouver, puis à Pittsfield (Massachusetts). C’est là qu’il rencontre Gary Fisketjon, qui sera plus tard son éditeur.
En 1977 grâce à une bourse de Princeton, il s’installe à Tokyo pour deux ans. À son retour aux Etats-Unis, il travaille au New Yorker (au service de vérification) et lit des manuscrits pour Random House. À l’instigation de Raymond Carver, il quitte New York et sa vie nocturne pour l’université de Syracuse, où il écrit « It’s Six A.M. Do you know where you are ? ». D’abord publiée dans la Paris Review, cette nouvelle deviendra le premier chapitre de son premier roman, Journal d’un oiseau de nuit.
Dès sa parution en 1984, ce livre obtient un énorme succès. Dans les années qui vont suivre, la presse focalise sur un groupe de jeunes auteurs new-yorkais, le « Brat Pack », dont Jay McInerney est censé être le chef de file. On y retrouve Bret Easton Ellis, Tama Janowitz, Mona Simpson, David Leavitt, Susan Minot, Lorrie Moore. « Lorsque nous avons commencé à écrire, Bret Easton Ellis et moi, l’expérience urbaine n’occupait qu’une place mineure dans la littérature américaine. Aujourd’hui la plupart des écrivains, notamment Franzen et Lethem, et même Don DeLillo dans Cosmopolis , écrivent sur New York. »
D’abord portés aux nues, McInerney et Ellis sont férocement attaqués par une presse qui leur reproche leur mode de vie, considéré comme choquant par l’establishment de la côte Est. « Comme le dit mon ami Norman Mailer, les flahs ont cette capacité de te voler tout ce qu’il peut te rester d’intelligence. » McInerney leur répondra à la une du magazine Esquire en fustigeant le voyeurisme d’une caste de mandarins, incapables de comprendre que la formule « Sex, Drugs and Rock’n Roll » n’est pas un sujet de conversation mais une manière de vivre. Certains y laisseront leur santé mentale. D’autres leur vie.
L’échec de Toute ma vie, monologue d’une jeune New-Yorkaise proche de l’héroïne de « Breakfast at Tiffany’s », l’oblige à se remettre en question. Il lui faudra cinq ans pour écrire Trente ans et des poussières publié aux Éditions de l’Olivier en 1993. Une fois de plus, la critique est enthousiasme et le livre fait son entrée dans la liste des best-sellers du New York Times.
Le Dernier des Savage traverse les années 1970, entraînant le lecteur dans une Amérique où s’affrontent l’Ancien et le Nouveau, la justice et la liberté, le sens de l’honneur et la tentation de la trahision.
Avec Glamour Attitude, Jay McInerney affirme ses talents de chroniqueur brillant et inspiré d’une époque, en l’occurrence les années 1990, dont il dénonce les tares et les bassesses avec une sorte de jubilation féroce.
Il a publié en 2003 un recueil de nouvelles, La Fin de Tout. D’après des propos recueillis par François Armanet et Didier Jacob pour le Nouvel Observateur et Jérôme Schmidt pour Nova.
Son dernier roman, La belle vie, est paru aux Éditions de l’Olivier en 2007.
Le site officiel de l'auteur
Bibliographie :
* 1987 – Journal d’un oiseau de nuit (Livre de Poche),
* 1988 – Ransom, (Édtions Payot),
* 1989 – Toute ma vie, (Éditions Payot),
* 1993 – Trente ans et des poussières, (Éditions de
l’Olivier),
* 1997 – Le Dernier des Savage, (Éditions de l’Olivier),
* 1999 – Glamour Attitude, (Éditions de l’Olivier),
* 2003 – La Fin de tout, (Éditions de l’Olivier),
* 2007 – La belle vie, (Éditions de l’Olivier)
Publié par Florinette