12 septembre 2006
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Éditions Gallimard, 2005, 96 pages.
Prix du Premier Album au festival d'Angoulême - 2006
L'histoire d'Aya commence avec une préface d'Anna Gavalda, et puis nous voici projeté dans une Côte d'Ivoire des années 70 où l'on ne parle pas de famine, ni de guerre, loin de l'époque du sida, simplement de l'Afrique une Afrique fleurissante où Aya nous présente sa famille, ses amies qui font les habitants de Yopougon, quartier d'Abidjan.
Aya est une « gazelle » sérieuse de 19 ans qui pense plus à ses études qu'à courir les garçons comme ses copines Adjoua et Bintou qui, après avoir échappé à la vigilance des parents, se retrouvent le soir pour « gazer » au bar « ça va chauffer » dans l'espoir de rencontrer un « géniot ».
Aya a d'autres ambitions ; elle veut continuer ses études pour devenir médecin afin d'échapper à la série des trois « c » : coiffure, couture et chasse au mari, ce qui n'est pas du goût de son père...
On ne s'ennuie pas dans cette rafraîchissante BD, on rit beaucoup et en plus elle nous offre en prime le petit lexique ivoirien pour mieux comprendre le parler des personnages, le porté du pagne, le roulement du « tassaba », la recette du Gnamankoudji (pour ses vertus aphrodisiaques) et le secret de la délicieuse sauce arachide (pour faire rentrer et garder le mari à la maison).
Pour lire la suite c'est ICI

Publié par Florinette
11 septembre 2006
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Éditions Pocket, 2004, 222 pages.
Traduit de l'anglais par Odile Demange.
Ce livre que je vous présente, en vous livrant la quatrième de couverture, est un roman qui m’a touché par ses mots simples et pleins de bon sens. Je l’ai lu à sa sortie en poche et je garde encore, dans un coin de ma tête, certaines réflexions de cet enfant sage qui a la faculté d’ouvrir les cœurs avec de simples mots qui nous font réfléchir sur notre comportement dans cette société de consommation où toutes nos valeurs essentielles de la vie disparaissent.
Ses ancêtres ont vécu pendant un siècle dans une vallée coupée du monde, où se mêlaient des Écossais émigrés et des Indiens Cheyennes. Mais un accident a détruit cette communauté de rêve, dont Petite Plume est le seul survivant. Quant il découvre l’Amérique des prédicateurs et des hamburgers, Petite Plume à dix ans, des cheveux noirs rebelles, un étrange accent gaélique et porte des tenues à la mode d’il y a cent ans. Il n’a jamais mangé de tablettes de chocolat, ignore la télévision et le téléphone, mais il cite La République de Platon et la Bible.
Pour certains, Petite Plume est une créature du diable ; pour les autres, un nouveau messie. Surtout, Petite Plume sait ouvrir le cœur des hommes en délivrant une sagesse sans sermon……Son sourire persiste en nous.
C’est une belle réussite pour son premier roman. Un beau conte philosophique plein de générosité et d’humour.
Extraits :
« C’est parce que j’écoute le monde. J’écoute les arbres, le vent, le ciel, et puis le ruisseau et le silence. C’est très important d’écouter le silence, parce que ce n’est que dans le silence qu’on peut trouver la vérité et comprendre ce que le monde nous dit. Les mots ne sont qu’un bruit de fond. Si on veut vraiment écouter, il faut le faire avec ses yeux et avec son cœur, pas avec ses oreilles. Les oreilles sont utiles pour chasser, elles ne servent à rien parmi les hommes. »
« Pour parler clairement et sans équivoque, la plupart des êtres humains ont perdu la faculté de percevoir, il faut de l’imagination, ce septième sens que nous possédions jadis, mais qui s’est probablement atrophié au fil de l’évolution. Tous les jours des miracles nous sautent au visage, ils se bousculent et dansent autour de nous, ils frappent des mains à nos oreilles, nous appellent, mais nous ne les voyons pas. Nous préférons le noir et blanc à l’univers coloré de la vie. »
Citation :
« Un sage se distingue des autres hommes, non par moins de folie, mais par plus de raison.» Alain (Émile Chartier dit), (1868-1951)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Kathy Hepinstall est originaire du Texas, où elle vit toujours. Après des études de littérature et de cinéma, elle a travaillé dans la publicité avant de se consacrer à l'écriture. Son précédent roman, Un été sans miel (l'Archipel, 2004), a été plébiscité par les lecteurs et salué par la critique.
Bibliographie :
* 2004 - La maison des hommes, (Éditions J’ai Lu),
* 2004 – Un été sans miel, (Éditions L’Archipel),
* 2005 – L’enfant des illusions, (Éditions L’Archipel)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Emmanuelle Urien est née en 1970 à Angers. Formation universitaire en lettres, langues et gestion internationale, elle a d'abord cherché sa voie, exploré méthodiquement la surface du globe, et mené de longues études au cours desquelles elle a jonglé avec les chiffres en plusieurs langues, sans jamais y trouver son compte.
Il y a trois ans, le démon des mots, qui la traquait depuis l'enfance, la rattrape définitivement : elle écrit. Ses premiers pas d'auteur la conduisent vers les concours de nouvelles, elle y gagne une centaine de prix, des lecteurs et un peu d'assurance.
Publiée dans de nombreuses revues et anthologies, elle écrit également des fictions pour Radio France.
Voir le site officiel de l'auteur
Bibliographie :
* 2003 – Autopsie d’une pierre, (Éditions
Manuscrit.com),
* 2005 – Court, noir, sans sucre, (Éditions L’être
minuscule),
* 2006 – Toute humanité mise à part, (Éditions
Quadrature),
* 2007 – La collecte des monstres, (Éditions Gallimard),
* 2009 - Tu devrais voir quelqu'un, (Éditions Gallimard)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Andrew Cowan est né à Corby dans le Northamptonshire en 1960.
Nouvellement père de famille et sans carrière, Andrew Cowan décide d'écrire un roman sur son premier amour et son grand-père décédé.
Six ans plus tard, il publie Temps de cochon, et, à sa plus grande surprise, le roman rafle le « Ruth Hadden Memorial Prize », « l'Author's Club First Novel Award », un « Scottish Arts Council Book Award » et est nommé pour le prestigieux « Booker Prize ». Les droits d'auteur sont vendus dans plus d'une dizaine de pays et la compagnie de production « Imagine Films » veut en faire un long métrage. Sur sa lancée, Andrew Cowan publie trois autres romans : Common Ground, Crustuceans et Ce que je sais. Ce dernier paraît en France en 2007, et est vivement salué par la critique.
Bibliographie :
* 2000 - Temps de cochon, (Éditions 10/18),
* 2007 - Ce que je sais, (Éditions Joelle Losfeld)
Publié par Florinette