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Éditions Calmann-Lévy, 2006, 252 pages.
Traduit de l’anglais par Luc Baranger.
Difficile de résumer cette histoire loufoque assaisonnée d’un grain de folie, voire plusieurs, et d’humour décapant. Ce que je peux en dire, c’est que Christopher Moore a imaginé un conte de Noël, enfin pas le conte comme on l’entend, mais un conte qui tend plus vers l’horrifique que le magnifique et qui met a mal bien des clichés du Noël traditionnel que l’on s’apprête à fêter. En voici un aperçu avec la quatrième de couverture :
« Les habitants de la petite bourgade californienne de Pine Cove, tous plus ou moins contaminés par l'esprit du Noël qui s'annonce, sont occupés à acheter et à emballer les cadeaux. Après tout, n'est-ce pas là le moment le plus festif de l'année?
Mais certains ne sont pas à la fête. Le petit Joshua Barker, par exemple, attend désespérément un miracle.
Est-il condamné sur son lit de mort ? Son chien a-t-il encore fugué ? Pas du tout. Josh est seulement certain d'avoir vu le Père Noël se faire tuer d'un coup de pelle en pleine tête. Alors, le gamin de sept ans n'a plus qu'une seule et unique prière: Je t'en supplie, Père Noël, reviens d'entre les morts.
Mais attendez ! Car l'archange Gabriel en personne, descendu sur terre à la recherche d'un enfant dont le voeu doit être exaucé, va voler à son secours. Malheureusement, notre ange n'est pas des plus dégourdis, il aurait même l'auréole un peu terne; sans coup férir, il va plonger les habitants de Pine Cove dans le chaos, et leur offrir la plus hilarante et horrible soirée de Noël que la communauté ait jamais connue. »
Et le polar dans toute cette extravagance ? Qu’on se rassure, il est là et bien mené, alors ho ho ho ! vous avez compris, n’hésitez pas à découvrir ce livre à l’humour déjanté, mordant, mais tellement tordant qu’il vous fera passer un bon moment de franche rigolade en la présence de l’ange Gabriel pas si ange que cela…
L'enthousiasme de Clarabel et celui de Jean-marc Laherrère
Le site officiel de Christopher Moore
Avertissement de l'auteur :
Si vous comptez offrir ce livre à votre grand-mère ou à un gamin, sachez qu'il contient des jurons, de subtiles descriptions de cannibalisme, ainsi que des scènes de rapports sexuels entre des personnages dont l'âge moyen tourne autour de la quarantaine. À bon entendeur, salut !
Publié par Florinette
18 décembre 2007
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Biographie :
Auteur de polars atypiques où l’humour et le fantastique font bon ménage, Christopher Moore se démarque du lot. Cet écrivain, né en 1957 à Toledo dans l'Ohio, qui aime l'océan, le polo à dos d'éléphant, les émissions télévisées sur les animaux et les crackers au fromage, a étudié l'anthropologie et la photographie au « Brooks Institute of Photography de Santa Barbara ».
Après une série de divers petits boulots, il s'établit à Santa Barbara où les démons de l'alcool s'emparent de lui, ajouter à cela, une autre faiblesse... les femmes. Christopher Moore décide de se soigner par la thérapie de l'écriture en s'inscrivant dans un cours. Et, en 1993, c'est la révélation lorsqu'il publie « Pratical Demonkeeping ».
Neuf romans plus tard, où il ne ménage pas son talent au service du lecteur comme Un blues de coyote, Le lézard lubrique et L' Agneau, Christopher Moore est considéré comme le roi du roman noir déjanté.
En 2006, il publie encore une histoire de son cru Le sot de l'ange, conte frissonnant de Noël made in Christopher.
Après avoir passé quelques années dans une forteresse perdue sur une île inaccessible du Pacifique, il s’est récemment établi en Californie.
Le site officiel de l'auteur
Bibliographie :
* 1999 - Un blues de coyote, (Éditions Gallimard),
* 2000 - La vestales à paillettes d’Alualu, (Éditions
Gallimard),
* 2002 - Le lézard lubrique de Melancholy Cove,
(Éditions Gallimard),
* 2004 - L’Agneau, (Éditions Gallimard),
* 2006 - Le secret du chant des baleines, (Éditions
Gallimard),
* 2006 - Les plus jolis mots du monde, (Éditions Albin
Michel),
* 2006 - Le sot de l’Ange, (Éditions Calmann-Levy),
* 2007 - Un sale boulot, (Éditions Calmann-Levy)
Publié par Florinette
16 décembre 2007
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Les fêtes de Noël étant proches, j’en profite pour me mettre au diapason avec cette ambiance qui illumine nos rues et nos maisons pour savourer quelques lectures sur ce thème.
En attendant, voici un récapitulatif des livres que je vous avais présentés l’année dernière :
C’est bientôt Noël, et Blair, la fille des Krank âgée de vingt-trois ans, part au Pérou sous la houlette d’une œuvre humanitaire afin d’y consacrer les deux années à venir pour aider les jeunes Indiens.
Les Krank, qui vont se retrouver seuls sans leur fille unique, décident de ne pas fêter Noël...Lire la suite

En ce Noêl 1950, Henry Rathbone reçoit une lettre de sa nièce Antonia qui lui annonce la mort de son mari Judah dans un accident stupide. Elle lui demande également d’être présent lorsque les frères de ce dernier, qui se réunissent cette année pour le réveillon, arriveront afin de l’aider à leur annoncer l’affreuse nouvelle...Lire la suite

Dans ce petit recueil de nouvelles, rassemblant cinq contes de Noël, c’est un vrai cocktail d’histoires caustiques et cyniques qui prennent forme sous la plume de Philippe Djian, Daniel Pasquereau, Gilles Vidal et Sholby...
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Scroogge est un vieux monsieur acariâtre et avare qu’un rien énerve, surtout quand il s’agit de fête, de bonheur, d’altruisme ce sont des mots qu’il rebute qui lui font dresser les cheveux sur la tête. Dans la rue, aucune personne ne s’adresse à lui, il les fait fuir, même les chiens d’aveugle semblent le connaître et, dès qu’ils l’aperçoivent, entraînent leur maître le plus loin possible. Mais tout cela satisfait pleinement Scrooge, il ne veut rien devoir à personne...Lire la suite
Il y a maintenant onze ans que Paul et Auggie se connaissent. Auggie Wren est un drôle de personnage, il travaille chez un marchand de cigares au cœur de Brooklyn et chaque jour à sept heures précises, il photographie le même angle de rue. Il a déjà douze albums à son actif qui immortalisent le temps naturel et le temps humain.À l’occasion des fêtes, le New York Times demande à Paul d’écrire un conte de Noël, mais Paul n’a aucune idée de ce qu’il pourrait raconter et sa pensée bataille avec les fantômes de Dickens, O.Henry et autres maîtres de l’esprit de saison...Lire la suite

Anton et son père s’apprêtent à passer Noël en famille chez Mémère en Bretagne, mais Anton ne sait pas se tenir et son père se fâche en lui sommant d’être sage comme une image sinon Noël, c’est couic ! Anton trouve vraiment mesquin, même lamentable, d’employer le mot couic à propos de Noël. En tout cas, il a bien compris le message et promet de se taire et de ne pas bouger...Lire la suite
Tallulah décide pour les fêtes de partir à Rocky Mountains dans le Colorado pour rendre visite à sa mère qui vit seule depuis la mort de son père. Mais là-bas, la neige a envahi la vallée qui est devenue impraticable. Tallulah doit dormir chez sa mère puisqu’une certaine Juniper Univails, écrivaine, occupe sa roulotte...Lire la suite
Bonne lecture dans l'univers enchanteur de Noël !!
Publié par Florinette
15 décembre 2007
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Éditions Albin Michel, 2007, 301 pages.
Traduit de l’américain par Isabelle Reinharez.
Faye Travers, d’origine indienne, vit dans le New Hampshire avec sa mère. Toutes les deux gèrent, depuis deux décennies, une succession mobilière. Faye, dans la plus grande discrétion, partage ses nuits avec Kurk, son voisin, un tailleur de pierre de cinquante-six ans.
Un jour, lors de l’inventaire d’une demeure, elle remarque, parmi une étonnante collection d’objets et de vêtements datant du XIXe siècle, provenant d’une réserve indienne, un curieux instrument emmailloté dans une courtepointe. À l’approche de celui-ci, elle l’entend émettre un son caverneux alors que rien ne vient frapper la peau. Intriguée par ce phénomène, elle ôte le tissu et s’aperçoit qu’il est étrangement décoré.
Profitant de l’absence de la propriétaire, cette femme, d’habitude intègre et honnête, s’empare de l’instrument sans rien dire à personne. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que ce tambour possède un pouvoir qui va au-delà de sa signification symbolique et de son ancienneté ; il bat au rythme de la douleur des êtres et exacerbe les sentiments.
Ne pouvant garder son secret bien longtemps, elle fera la connaissance d’un homme qui va lui raconter une histoire bouleversante, celle de son grand-père, l’Indien Shaawano, qui, accablé par la mort effroyable de sa petite fille, a fabriqué le tambour et, grâce à ces pouvoirs surnaturels protégeant ceux qu’ils l’approchent, parvient à surmonter sa trop grande peine.
Née d’une mère Ojibwa, Louise Erdrich, d’origine indienne, est devenue l’une des voix majeures de cette communauté aux États-Unis en défendant l’âme et la culture. Sous une plume poétique, elle nous invite à remonter le temps à la découverte d’un passé mythique aux cœurs des traditions indiennes. Ce roman dense traite des sortilèges, du pouvoir que peuvent exercer les morts sur les vivants, mais également celui de la musique qui transporte les âmes. Un roman fascinant que je vous invite à découvrir et qui est né en partie d’une histoire vraie :
« Celle d'enfants indiens traqués par des loups. À cela s'ajoute un mythe Ojibwa où il est question de l'héroïsme d'une petite fille. Quant au tambour, il est également lié à l'extraordinaire courage dont les enfants sont parfois capables : cet instrument est une métaphore de l'amour humain et de l'amour divin. Face à l'amour, nous nous sentons tous vulnérables : il peut certes nous faire souffrir, mais il peut aussi nous rendre plus libres. » Louise Erdrich - L'Express du 25/01/2007
Publié par Florinette
15 décembre 2007
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Biographie :
Aînée de sept enfants, Louise Erdrich est née le 7 juillet 1954 à Little Falls, dans le Minnesota, d'une mère indienne Ojibwa et d'un père germano-américain.
Elle passe sa jeunesse dans le Dakota du Nord, aux États-Unis, où ses parents travaillent au Bureau des Affaires indiennes.
En 1972, elle entre à « Dartmouth College » (New Hampshire) pour des études d'anthropologie.
En 1979, après un Master en écriture à « Johns Hopkins University », elle retourne à Dartmouth en tant qu'écrivaine. En 1981, elle y épouse, Michael Dorris, professeur et auteur de la « Renaissance Amérindienne », avec qui elle coécrit « The Crown of Columbus » (1991).
Après deux recueils de poésie, « Imagination » et « Jacklight » qui a remporté le prix du meilleur roman décerné par le « Los Angeles Times » paraît en 1984 « Love Medecine » primé également par le « National Book Critics Circle Award ». Son oeuvre se distingue par sa prose lyrique, le thème récurrent de la magie et ses personnages indiens.
Plusieurs fois récompensée par de grands prix littéraires aux États-Unis, Louise Erdrich explore la notion, l'identité culturelle, ainsi que les relations complexes entre les Amérindiens natifs du Midwest et les communautés blanches avoisinantes. Elle est membre du mouvement de la « Renaissance Amérindienne ».
Publié à l’automne 2005 aux États-Unis, Ce qui a dévoré nos cœurs a connu un immense succès et a été classé parmi les meilleurs romans de l’année.
Louise Erdrich vit aujourd’hui à Minneapolis où elle tient une librairie.
Bibliographie :
* 1988 - La branche cassée, (Éditions Robert Laffont),
* 1992 - L’amour sorcier, (Éditions Seuil),
* 1992 - La couronne perdue, (Éditions Robert Laffont),
* 1990 - La forêt suspendue, (Éditions Robert Laffont),
* 1999 - Bingo Palace, (Éditions Robert Laffont),
* 2002 - L’épouse antilope, (Éditions Albin Michel),
* 2002 - Omakayas, (Éditions L’École de Loisirs),
* 2003 - Dernier rapport sur les miracles à Little No
Horse, (Éditions Albin Michel),
* 2005 - La Chorale des maîtres bouchers, (Éditions
Albin Michel),
* 2007 - Ce qui a dévoré nos cœurs, (Éditions Albin
Michel)
Publié par Florinette