1 octobre 2007
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Il est 9 h 30 quand Flo vient nous chercher (mon mari et moi) pour partir à la gare de Toulouse accueillir Chimère qu’elle ne connaît pas encore. Maintenant que les Bordelais sont au grand complet (3), il ne reste plus qu’à suivre notre guide Flo pour rencontrer les autres Toulousaines. L’attente est longue, j’ai hâte de les voir, de leur parler, il n’y a plus aucune frontière entre nous, plus d’écrans lumineux, derrière ces surnoms anonymes, ce sont des visages qui se dessinent des sourires qui s’illuminent des embrassades accueillantes.
Flo, Yue yin, Anne-Laure, Anjelica, Choupynette, BlueGrey, Chimère, nous formons un joli groupe où les rires, les bavardages résonnent dans les boutiques face à des boîtes de thé que nous nous passons de nez à nez, dans une salle de restaurant où des livres sont échangés et grâce à la jolie main innocente de notre Choupynette, j'ai eu la joie de recevoir "La petite fille de Monsieur Linh" de Philippe Claudel. Pour sa part, Thierry a reçu "Un blues de coyotte" de Christopher Moore plus "Mémoire piégée" de Nicci French, et ce n'est pas fini, Chimère m'a également gâtée en m'offrant
"Déloger l'animal" de Véronique Ovaldé sans oublier la jolie surprise de Mr Kiki : un marque-page aimanté que je vous laisse admirer.
Après le restaurant, le ventre délicieusement rempli, nous poussons la porte de la boutique des horreurs, on retient son souffle, nous pénétrons dans le domaine de prédilection de Yue Yin, la science-fiction, le fantasy, le fantastique Ultra Light (F.U.L) un nouveau genre crée par Chimère, nous sautent aux visages, je ne sais plus où donner de la tête, il y en a partout, difficile de ne pas craquer, de ne pas se laisser envoûter par de drôles de créatures, il est grand temps de sortir avant que mon mari ne cède à toutes les tentations.
Direction la librairie « Ombres Blanches » lieu incontournable des LCA, et là, je peux vous assurer qu’il est impossible de ne pas succomber !! Pour certaines, tout en se trouvant de bonnes excuses, les bras se chargent aussi vite que les secondes s’égrainent, pour les autres leur prise se fait plus discrète, mais inévitablement nous finissons toutes à sortir de la boutique en arborant fièrement notre sac de livres.
Hélas, le temps passe vite, trop vite, et l’on doit reprendre le chemin du retour, c’est le cœur serré que je les embrasse une nouvelle fois. J’ai passé une magnifique journée que je ne suis pas prête d’oublier, une aventure humaine et livresque qui résonne encore dans ma tête. Le seul regret est que j'aurais bien aimé rencontrer ma swappeuse EtoilesdesNeiges, mais je me dis que ce n'est que partie remise !
Merci beaucoup les filles et j’espère vous revoir bientôt. Je vous embrasse.
Si vous voulez en savoir plus sur cette formidable rencontre, direction Anjelica, Anne-Laure, BlueGrey, Chimère, Choupynette, Flo, Yue Yin !!
Publié par Florinette
27 septembre 2007
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Éditions Stock, 2007, 142 pages.
Le narrateur est un homme qui est mort depuis dix-sept jours, il enrage d’avoir été fauché si tôt, il avait encore tant de choses à faire, à aimer. De là où il se trouve, il souffre de voir son amie d’enfance Blue, sa sœur de lait, le pleurer, il la suit de près, tel un fantôme errant comme une âme en peine portant la nostalgie de la vie.
Blue se sent perdu sans lui, et part à la recherche de réponses en se réfugiant au « Col de l’ange » leur village natal, là où elle s’était pourtant jurée ne jamais retourner.
L’odeur de cette maison lui assaille les narines, lui rouvre les plaies de ses souvenirs d’enfance peu réjouissants, où la violence lui a fait se méfier des hommes qui pourtant se figeaient devant tant de beauté, comme Marcus, le frère du disparu, qui ne l’a jamais oublié et qu’elle va retrouver…
Dans cet étonnant huit clos, Simonetta Greggio, cette fois-ci, nous plonge dans une ambiance plus froide plus sombre, rien à voir avec son premier roman
« La douceur des hommes », mais, malgré tout, l’amour y trouve sa place toujours aussi sensuel et impudique. Un court et subtil roman que je vous invite à découvrir !
Citation en exergue :
« Je considère que j'écris des histoires pour d'autres. A la place d'autres gens qui sont morts ou muets.
- Mais vous ne savez pas. Vous écrivez comme si vous saviez, et vous ne savez pas. »
La Fille tatouée, Joyce Carol Oates
Publié par Florinette
25 septembre 2007
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Éditions Gaïa, 1999, 262 pages.
Traduit du suédois par Philippe Bouquet
Tome 5 - Les pionners du lac Ki-Chi-Saga :
L’ère des nomades touche à sa fin dans cette partie du monde. Le temps est maintenant compté pour ces paysans dépourvus de terre arrivant sur une terre dépourvue de paysans. Tout est à construire, il faut se nourrir et nourrir sa famille, bâtir un foyer pour eux tous.
Karl Oskar et Kristina se sont installés avec leurs compatriotes suédois au cœur de la forêt sauvage du Minnesota. Peu à peu le nomade à la peau brune cède la place à l’agriculteur à la peau blanche et les bêtes sauvages aux animaux domestiques, les terres se transforment en champs et les grands arbres sont réduits en bois de construction.
Une société nouvelle est en train de voir le jour, d’autres colonies suédoises viennent peupler le territoire. Après les maisons de rondins, c’est une école et une église qu’il faut édifier, mais, dans une région qui n’a jusque-là connu d’autre ordre que celui de la nature, d’inévitables conflits surgissent.
Pour Robert et Arvid, ces deux anciens valets qui ne veulent plus être dirigé par un maître, ce n’est pas le travail de la terre qui les intéresse, mais celui des champs aurifères de Californie et maintenant que la glace à libérer la rivière St. Croix, ils partent à la conquête de l’or.

Éditions Gaïa, 2000, 277 pages.
Traduit du suédois par Philippe Bouquet.
Tome 6 – L’or et l’eau :
Immense est le pays qui s’étend devant eux, sans fin est la route, mais plein de courage et d’audace sont les hommes qui l’empruntent poussé par leur rêve de devenir riche.
Mais Robert et Arvid ne vont pas tarder à se rendre compte que l’or est le plus sévère de tous les maîtres. Ils errent dans un cruel pays de sable et de feu où l’eau est devenue bien plus précieuse que ce métal jaune, les idées qui leur sont venues à propos de la fortune et de la liberté s’avèrent fausses et tout va aller de mal en pis.
Après quatre ans d’absence, Robert revient parmi les siens, ce n’est plus le même homme, il est nettement plus vieux qu’en partant et est en proie à une profonde tristesse qui lui ôte toute envie de vivre. Lui qui s’imaginait un retour différent, n’est plus qu’un mort-vivant.
Dans le tome 6, l’auteur démontre avec acuité la lente dérive de ces rêveurs partis en quête de l’or et ses terribles conséquences, une vision tragique de la valeur de l’homme et de ses ambitions. Un récit poignant et touchant qui vous serre le cœur.
Existe en format poche
Regroupe les Tomes 5 & 6

La saga des émigrants – Tome 1 - Au pays
La saga des émigrants – Tome 2 - La traversée
La saga des émigrants – Tome 3 - Le Nouveau Monde
La saga des émigrants – Tome 4 - Dans la forêt du Minnesota
Suite et fin c'est par ICI
Publié par Florinette
24 septembre 2007
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Éditions Denoël, 2000, 84 pages.
Prix Unicef 2001
Dans le village, la mère de la petite Luce se fait appeler la demeurée ou l’abrutie. Luce, dehors, a entendu la voix de ceux qui ont ainsi désigné sa mère et depuis quelque chose en elle s’est rompu. Mais tout ceci n’a pas d’importance pour les gens du village qui n’ont jamais cru en l’avenir de Luce, l’enfant d’un demeuré est un demeuré, il n’y a rien d’autre à en faire.
Pourtant, pour Melle Solange, l’institutrice a l’ardeur pédagogique, le cas de cet enfant ne peut rester irrésolu, elle veut que Luce aille à l’école, elle va faire tout son possible pour l’arracher au monde de l’ignorance, mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que la mère et la fille forment un bloc d’amour qui se révélera inviolable, infranchissable.
Ce petit livre de 84 pages, qui a été récompensé par le prix Unicef, est un pavé d’émotion où les mots posés avec une infinie pudeur résonnent de poésie. Un livre poignant à savourer.
L'avis de Fanyoun & Sylvie
Existe en format poche.

Publié par Florinette
21 septembre 2007
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Éditions L’Iconoclaste, 2007, 212 pages.
Traduit de l’américain par Fanny Soubiran et Jakuta Alikavazovic.
Que se passe-t-il quand une fashionista de 43 ans, illustratrice new-yorkaise, travaillant pour Glamour et pour le New Yorker, dingue de maquillage, amatrice de bons vins et de pâtes fraîches, menant une vie de rêve avec un amour de mari d’origine italienne tout comme elle, apprend du jour au lendemain qu’elle a une tumeur maligne au sein ?!? Son monde s’écroule…
Marisa Acocella Marchetto raconte, par le biais de ses dessins, les onze mois de son pénible traitement. Elle qui allait bientôt se marier, pour la première fois de sa vie, voit son avenir se tapisser de blouses blanches et non de robe en dentelle.
Marisa est bien décidée à se battre, elle déploie une énergie et une combativité considérables pour lutter contre sa maladie et surtout garder sa féminité, qu’elle revendique en se présentant à chaque séance de chimio avec des chaussures à talons hauts dernier cri !
Sa rédactrice en chef de Glamour lui propose de dessiner au fur et à mesure ce qu’elle endure et grâce à cela elle ne s’arrête jamais de travailler, même quand la fatigue la submerge. Elle revient sur ses années A.C (avant le cancer) quand elle était cette narcissique assumée, cette fashion-addict à la vie superficielle, vivant à la mode des filles de « Sex and the city » et qui se retrouve aspirée dans le trou noir de « Cancer and the city ». Son avenir et sa personnalité s’en retrouveront transformés.
Je suis encore sous le charme de ce roman graphique vivifiant et génialement bien fait. Les dessins de Marisa expriment très bien l’émotion, la peur du moment, le soutien de sa mère de ses amis… malgré ce qu’elle a vécu, c’est un témoignage pétillant, poignant et plein d’encouragement qu’elle dédit à ceux qui se battent contre le cancer. Je ne peux que vous inciter à vous offrir ce magnifique livre, sachant qu’une partie des bénéfices sera versée au profit de l’institut de cancérologie Gustave Roussy à Villejuif (région parisienne).
Même les droits de cette BD ont été achetés par Cate Blanchett et une adaptation au cinéma est prévue pour 2008 !!
Encore autre chose, je viens de voir sur le site de la maison d’éditions « L’Iconoclaste » que ce livre est sélectionné par le magazine ELLE pour le prix du meilleur document de l’année 2008. C’est la première fois que le magazine sélectionne un roman graphique pour son prix des lectrices !!
Ce qu’en pense la presse US, c'est ICI
Publié par Florinette