2 mars 2008
7
02
/03
/mars
/2008
23:00


Éditions Du point d'exclamation, 2007, 48 pages.
C’est en août 1861 au saloon de « Two Oaks Valley » qu’Eva O’Connel fait irruption. Cette jeune irlandaise, sapée comme un mec et au caractère bien trempé, n’a qu’une seule chose en tête : retrouver son oncle. Mais pourquoi cette obsession ?
Eva est arrivé à Washington depuis quelques mois. Au cours d’un dîner donné chez sa tante en juillet elle apprend la réapparition de son oncle Richard. Cette nouvelle fait ressurgir en elle de douloureux souvenirs. En acceptant l’invitation d’un des hôtes pour assister à la victoire de l’Union lors de la première bataille de Bull Run, la diligence dans laquelle elle se trouve s’emballe en fonçant droit vers les lignes de front. Eva se retrouve projetée à terre en pleine guerre de Sécession au milieu de cadavres ensanglantés.
Grâce à l’aide de Brian Mc Ekham, Eva, rebelle et bien déterminée à suivre les traces de son oncle, s’enfuit à cheval, mais ce périple dans lequel elle se lance n’est pas sans danger et la violence croisera sa route.
Au mois de décembre, suite à l’annonce de Sylvie sur son blog et en plus étant d’origine irlandaise, je ne pouvais pas passer à côté d’un tel rendez-vous. Je me suis donc rendue chez Mollat où j’ai eu le plaisir de faire sa connaissance et rencontrer les créateurs qui m’ont joliment dédicacé leur BD, pour en savoir plus c'est ICI.
Au début, j’ai été surprise voire même gênée par le dessin un peu sombre, puis, au fur et à mesure, ce graphisme au décor et personnage magnifiquement bien réalisé, filmé je pourrais presque dire tellement les plans d’action offrent une vue d’ensemble en jouant la caméra subjective, s’allie très bien avec l’histoire et l’on se laisse embarquer dans cette aventure mouvementée où d’étranges missives entre la mère d’Eva et de Richard pimentent le mystère. Maintenant j'attends l'arrivée du tome 2 avec impatience !
Mais je laisse la parole à Sylvie qui en parle beaucoup mieux que moi puisque c’est Monsieur Sylvie qui en est le scénariste…
Le blog de Gilles Pascal - L'Irlandaise
Publié par Florinette
2 mars 2008
7
02
/03
/mars
/2008
22:46

Biographie :
Gilles PASCAL né le 22 mars 1968 est professeur d'Arts Appliqués et diplômé en Arts Plastiques. Imprégné de culture rock et de BD (Loisel, Cabanes et autres), il s'intéresse très vite à l'image, le dessin, la peinture et participe à de nombreuses publications diverses et éphémères sous forme de BD courtes et d'illustrations.
Il collabore quelque temps avec le studio « trans' BD ». Nombreux travaux publicitaires (Logos, BD d'entreprises, affiches, illustrations diverses.) Décor pour jeux vidéos. Dessins de presse. Conçoit et réalise pour son seul plaisir des courts métrages d'animations.
Après avoir collaboré avec Jacques Pavot sur des dessins d'humeur, ils décident de se lancer dans l'aventure BD avec le personnage d'Eva O'Connell. Ils réalisent ainsi leur première BD L'Irlandaise dont J. Pavot a écrit le scénario et Gilles Pascal l'a mise en image.
Le blog de Gilles Pascal
Bibliographie :
* 2007 - L’Irlandaise - Tome 1, (Éditions du point
d’exclamation)

Biographie :
Jacques PAVOT, scénariste né le 13 novembre 1956, a travaillé beaucoup pour la radio en écrivant des feuilletons radiophoniques. Toutes les formes de production l’intéressent. Il a participé à la réalisation de clips vidéo avec Marlou Films et des courts métrages.
Il cosigne aussi des chansons et des strips humoristiques. Enfin, après un travail sur des dessins d'humeur avec Gilles Pascal, ils se lancent tous les deux dans la bande dessinée et c'est le grand bond avec L'Irlandaise, dont la vie tumultueuse le séduit au point de vouloir la faire connaître au monde entier, et plus si affinités.
Bibliographie :
* 2007 - L’Irlandaise - Tome 1, (Éditions du point
d’exclamation)
Publié par Florinette
2 mars 2008
7
02
/03
/mars
/2008
22:40

Nées en 2005, les Éditions du Point d’Exclamation ont cultivé les marges, là où la créativité est vivace, libérée des dogmes. Inventeur « d’objets culturels », iÉditions! a tracé une voie nouvelle, loin des sentiers battus, jetant des passerelles entre les genres, brisant les cloisons esthétiques en favorisant la pluridisciplinarité...
Pour en savoir plus, cliquez sur leur logo.
A voir sur ce blog :
* L'irlandaise de Gilles Pascal et Jacques Pavot.
Publié par Florinette
1 mars 2008
6
01
/03
/mars
/2008
00:04



Éditions Julliard, 2006, 417 pages.
« Le 30 mai 1431…une date à se rappeler. Voici des flammes qui traverseront les siècles ». Ces quelques mots, prononcés par les Rouennais face au corps carbonisé de la Pucelle qui fume encore entre les chaînes du poteau, donnent le ton au roman.
Ce jour de désolation annonce également la naissance de François Villon « Jeanne avait été brûlée. Dans la salle Saint-Louis de l’Hôtel-Dieu, tout le monde était stupéfait. Moi-même, j’en suis tombé de la vulve de ma mère ! ».
Pour cette jeune mère, qui sort de l’hôpital en portant son bébé, sa momie emmaillotée, l’avenir s’annonce bien sombre. Un autre supplicié se balance autour de la potence, c’est le cadavre encore chaud de son mari puis six ans plus tard, le 12 novembre 1437, lors de la visite du roi Charles VII, elle se fait injustement arrêtée et condamnée pour vol par Thibault d’Aussigny. Afin de sauver son petit garçon, elle le conduit à l’église située au quartier des universitaires à Saint-Benoît-le-Bétourné où le chanoine Guillaume de Villon prendra soin de son éducation.

À partir de là, Jean Teulé nous plonge dans la vie truculente de ce poète, un vagabondage parsemé de rixes et de gibets, qui a fréquenté toutes sortes de personnages aussi bien les coquillards, une bande de brigands, que les gens lettrés de la Sorbonne en commettant et subissant les actes les plus ignobles qui m’ont bien souvent soulevé le cœur.
Malgré tout, l’histoire est prenante, la plume de Jean Teulé envoûtante. Il nous offre aux passages quelques poèmes que François Villon rédigeait à l’attention des gueux des bas-fonds de Paris ou aux princes susceptibles de le prendre sous leur protection. Ce n’est qu’en 1463, après une nouvelle incartade qui lui coûte d’être banni de la ville de Paris pendant dix ans, que l’on perd sa trace… Pour ceux qui aiment l’histoire, c’est un personnage que je vous invite à découvrir, une rencontre à faire absolument !

Sylire, Lisa, Karine, Antigone, Papillon, Cathe, Nath, Gambadou, Allie, Joelle, Jules, Grouminou, Bladelor, Praline, Caro[line], Clochette, Mammig, Patacaisse, Yvon, Chimère, Kalistina, Alice, Audrey, Katell, Arlette, Nina, Ori, Kattylou, Sandrounette, Goelen, Solsol, Floaimelesmots, Amanda (qui a lu Ô Verlaine), Sophie (pour Le magasin des suicides)...
D'autres avis sur la Toile :
Amanda, Thom, Yueyin, Lo...
Publié par Florinette
29 février 2008
5
29
/02
/février
/2008
00:20
Albert SAMAIN (1858-1900)

Ton souvenir est comme un livre bien-aimé,
Qu'on lit sans cesse, et qui jamais n'est refermé,
Un livre où l'on vit mieux sa vie, et qui vous hante
D'un rêve nostalgique, où l'âme se tourmente.
Je voudrais, convoitant l'impossible en mes voeux,
Enfermer dans un vers l'odeur de tes cheveux ;
Ciseler avec l'art patient des orfèvres
Une phrase infléchie au contour de tes lèvres ;
Emprisonner ce trouble et ces ondes d'émoi
Qu'en tombant de ton âme, un mot propage en moi ;
Dire qu'elle mer chante en vagues d'élégie
Au golfe de tes seins où je me réfugie ;
Dire, oh surtout ! tes yeux doux et tièdes parfois
Comme une après-midi d'automne dans les bois :
De l'heure la plus chère enchâsser la relique,
Et, sur le piano, tel soir mélancolique,
Ressusciter l'écho presque religieux
D'un ancien baiser attardé sur tes yeux.
(Au jardin de l'infante, 1893)
Publié par Florinette