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De toutes ses oeuvres, les trois tableaux que Leonard de Vinci a gardés avec lui et qui ont accompagné ses derniers instants sont particulièrement marqués de sens :
« Les trois tableaux accrochés devant sont lit, écrit Marcel Brion, attestaient qu’il avait formulé, de la manière la plus exacte et la plus précise, le message qu’il voulait laisser à l’humanité, le legs de la plus haute science, le secret des choses visibles et invisibles. »
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Ce sont trois tableaux touchant au sacré. Si cela semble aller de soi pour le Sainte Anne et le Saint Jean-Baptiste, cela est moins évident, sans doute, pour la Joconde.
Pourtant, celle-ci est probablement la plus intensément mystique, l’expression la plus aboutie du spirituel. Depuis 1503, elle est de tous ses voyages ; il ne s’en sépare jamais. Elle est la représentation accomplie de la sérénité surnaturelle et intemporelle.
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Son sourire est hors du temps, hors du monde, hors de l’humaine condition. Il est le sourire de l’ineffable plénitude d’avoir pénétré le secret des secrets d’outre-tombe.
Son regard ne regarde pas. Il est le regard qui a vu ce qui ne se voit pas, à qui il a été donné de découvrir les vérités indicibles, éternelles, le sens caché des choses et de l’Univers.
C’est bien ce dépassement mystique que recèle la Joconde, prétendument portrait de femme, mais, à la vérité, représentation du sacré, du surnaturel qui continue à susciter les plus grandes interrogations.
Et pour soulever le voile de Mona Lisa, dimanche à 14 h00, Magali Cazottes va nous amener à découvrir le grand secret des Humanistes de la bien nommée Re-Naissance...
Texte extrait du livre de Dominique Labarrière Léonard de Vinci & le mystère de Chambord, édité chez Guy Trédaniel