
Ce qu'il faut avant tout savoir :

Alice Kuipers a grandi à Londres et vit aujourd’hui à Saskatoon, Canada. Ne t’inquiète pas pour moi a été son premier roman. Acheté par plus de quarante pays, il a été nominé pour la prestigieuse "Carnegie Medal" 2008.
Résumé du livre :
« Bonne chance pour ton contrôle aujourd'hui, ma chérie. Désolée de ne pas être là pour le petit déj'. La cage de Jeannot a besoin d'être nettoyée. À ce soir. Bises, Maman. P.-S. : N'oublie pas ta clé ! » Une correspondance par Post-it interposés sur le frigo entre une mère et sa fille. Lorsque la mère tombe malade, le temps presse mais l'espoir demeure. Un livre comme un trésor qui chuchote à l'oreille l'importance de ceux qu'on aime... Un livre indispensable aux mères comme aux filles.

Difficile de communiquer quand on exerce un métier de sage-femme dont les horaires imprévisibles correspondent difficilement avec ceux du lycée où sa fille Claire âgée de 15 ans étudie.
Alors pour rester en contact on s’échange quelques petits mots collés sur le frigo. Des petits mots de toutes sortes ; des tendres, des drôles, des listes de course, des conseils et parfois des coups de colères de la part de Claire qui vit son adolescence du mieux qu’elle peut.
Jusqu’au jour où sa mère apprend qu’elle est atteinte d’une maladie grave, d’un cancer du sein. Sur cette correspondance de Post-it, elle ne lui révélera à sa fille que l’essentiel afin de la protéger, de ne pas l’inquiéter pour que toutes les deux puissent garder l’espoir...
Ce roman épistolaire est poignant et bouleversant par sa justesse. Impossible de le lâcher sans connaître le dernier mot de la fin. Dans les plus durs moments, les dialogues sont d’une tendresse infinie, remplis d’amour et de pudeur, surtout quand la maladie prend de l’ampleur.
J’ai lu ce livre il y a un moment, mais en ce jour de la fête des Mères j’ai eu envie d’en reparler, car la vie file tellement vite qu’il est vraiment important de profiter de tous ces beaux moments en disant à nos proches combien nous les aimons.
Même si cela reste un roman, cet échange épistolaire, je l’ai réellement vécu avec ma Maman quand elle était au plus mal et qu’il était plus facile pour elle de m’écrire tout ce qu’elle ressentait.
Durant ses derniers jours, trop épuisée par les traitements, elle laissait près d’elle des petits bouts de papier sur lesquels elle posait toutes sortes de questions. Je n’ai jamais réentendu le son de sa voix et j’ai gardé tous ses mots, ses derniers bouts de papier restés sans réponse…
« Quand la route tournera
Nous y serons ensemble,
Nous prendrons le virage
Accrochées l’une à l’autre,
Comme une mère
Et sa fille,
Comme une fille
Et sa mère. »
