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Biographie :
Né à Prague le 04 décembre 1875 dans une famille désunie, Rainer Maria Rilke passe une enfance solitaire en Allemagne. Son père, un officier à la retraite, souhaite qu'il fasse une carrière dans l'armée. Il l'envoie pendant cinq ans dans les écoles militaires de Saint-Pölten et de Mährisch-Weisskirchen.
En 1896, il part pour Munich et rencontre un an plus tard Lou Andreas-Salomé, son aînée de près de 15 ans. Son amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle se poursuivant jusqu'à la fin de sa vie. En 1897, il change de prénom : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï.
En 1901, il épouse Clara Westhoff, une élève d'Auguste Rodin, avec qui il aura une fille, Ruth. Le couple se sépare un an plus tard et Rilke rejoint Paris où il devient en 1905 secrétaire de Rodin. Il rompt avec ce dernier et voyage dans toute l'Europe et au-delà de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les "méandres de l'âme".
En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie Thurn und Taxis, née Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'hébergera fréquemment et sera son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il composera son chef d'œuvre, les Élégies de Duino, suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse.
Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale mais revient rapidement à la vie civile.
À partir de 1919, il rejoint la Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. En 1921, un industriel du Winterthur, Werner Reinhart, lui achète la tour isolée de Muzot, près de Sierre, dont il fera sa résidence.
Il décède d'une leucémie en 1926 au sanatorium de Valmont en Suisse, où il aurait refusé les soins thérapeutiques. Il est inhumé à Raron dans le Valais.
Bibliographie de ses œuvres : (Liste non exhaustive)
* 1978 - Vergers, (Éditions Gallimard),
* 1980 - Les carnets de Malte Laurids Brigge, (Éditions
du Seuil),
* 1984 - Lettres françaises à Merline, (Éditions du Seuil),
* 1989 - Journaux de Jeunesses, (Éditions du Seuil),
* 1992 - La Princesse Blanche, (Éditions Actes Sud),
* 1992 - Le livre de la pauvreté et de la port (Éditions
Actes Sud),
* 1993 - Élégies de Duino (Éditions Flammarion),
* 1993 - Lettres à un jeune poète, (Éditions Gallimard),
* 1994 - Lettres à Yvon von Wattenwyl (Éditions
Verdier),
* 1995 - Lettres sur Cézanne, (Éditions du Seuil),
* 1996 - Requiem (Éditions F.Morgana),
* 1996 - Lettre à un jeune peintre, Balthus, (Éditions de
l’Aire),
* 1996 - La vie de Marie, (Éditions Arfuyen),
* 1996 - Histoires du Bon Dieu, (Éditions du Seuil),
* 1997 - Histoires pragoises (Éditions Points),
* 1998 - Le testament, (Éditions du Seuil),
* 1998 - Lettres à Rodin, (Éditions La Bartavelle),
* 1998 - Lettres à une musicienne, (Éditions
Calmann-Lévy),
* 1998 - Journal Florentin (Éditions École des Loisirs),
* 1999 - Chant éloigné, (Éditions Verdier),
* 1999 - Poèmes à la nuit, (Éditions Verdier),
* 2000 - Lettres autour d’un jardin, (Éditions La
Délirante),
* 2000 - Les Quatrains valaisans, Éditions F.Morgana),
* 2000 - L’amour de Madeleine, (Éditions Arfuyen),
* 2004 - La chanson d’amour et de mort..(Éditions
Farrago),
* 2005 - Poèmes, (Éditions Textuel),
* 2005 - Le vent du retour, (Éditions Arfuyen),
* 2006 - Serpents d’argent, (Éditions Desjonquères),
* 2006 - Lettres de Paris, (Éditions Rivages),
* 2007 - Vladimir, le peintre des nuages (Éditions Circa
1924),
* 2007 - Au fil de la vie, (Éditions Gallimard),
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Jay McInerney, né le 13 janvier 1955 à Hartford (Connecticut), vit à New York.
Fils d’un cadre de multinationale, il suit ses parents de Londres à Vancouver, puis à Pittsfield (Massachusetts). C’est là qu’il rencontre Gary Fisketjon, qui sera plus tard son éditeur.
En 1977 grâce à une bourse de Princeton, il s’installe à Tokyo pour deux ans. À son retour aux Etats-Unis, il travaille au New Yorker (au service de vérification) et lit des manuscrits pour Random House. À l’instigation de Raymond Carver, il quitte New York et sa vie nocturne pour l’université de Syracuse, où il écrit « It’s Six A.M. Do you know where you are ? ». D’abord publiée dans la Paris Review, cette nouvelle deviendra le premier chapitre de son premier roman, Journal d’un oiseau de nuit.
Dès sa parution en 1984, ce livre obtient un énorme succès. Dans les années qui vont suivre, la presse focalise sur un groupe de jeunes auteurs new-yorkais, le « Brat Pack », dont Jay McInerney est censé être le chef de file. On y retrouve Bret Easton Ellis, Tama Janowitz, Mona Simpson, David Leavitt, Susan Minot, Lorrie Moore. « Lorsque nous avons commencé à écrire, Bret Easton Ellis et moi, l’expérience urbaine n’occupait qu’une place mineure dans la littérature américaine. Aujourd’hui la plupart des écrivains, notamment Franzen et Lethem, et même Don DeLillo dans Cosmopolis , écrivent sur New York. »
D’abord portés aux nues, McInerney et Ellis sont férocement attaqués par une presse qui leur reproche leur mode de vie, considéré comme choquant par l’establishment de la côte Est. « Comme le dit mon ami Norman Mailer, les flahs ont cette capacité de te voler tout ce qu’il peut te rester d’intelligence. » McInerney leur répondra à la une du magazine Esquire en fustigeant le voyeurisme d’une caste de mandarins, incapables de comprendre que la formule « Sex, Drugs and Rock’n Roll » n’est pas un sujet de conversation mais une manière de vivre. Certains y laisseront leur santé mentale. D’autres leur vie.
L’échec de Toute ma vie, monologue d’une jeune New-Yorkaise proche de l’héroïne de « Breakfast at Tiffany’s », l’oblige à se remettre en question. Il lui faudra cinq ans pour écrire Trente ans et des poussières publié aux Éditions de l’Olivier en 1993. Une fois de plus, la critique est enthousiasme et le livre fait son entrée dans la liste des best-sellers du New York Times.
Le Dernier des Savage traverse les années 1970, entraînant le lecteur dans une Amérique où s’affrontent l’Ancien et le Nouveau, la justice et la liberté, le sens de l’honneur et la tentation de la trahision.
Avec Glamour Attitude, Jay McInerney affirme ses talents de chroniqueur brillant et inspiré d’une époque, en l’occurrence les années 1990, dont il dénonce les tares et les bassesses avec une sorte de jubilation féroce.
Il a publié en 2003 un recueil de nouvelles, La Fin de Tout. D’après des propos recueillis par François Armanet et Didier Jacob pour le Nouvel Observateur et Jérôme Schmidt pour Nova.
Son dernier roman, La belle vie, est paru aux Éditions de l’Olivier en 2007.
Le site officiel de l'auteur
Bibliographie :
* 1987 – Journal d’un oiseau de nuit (Livre de Poche),
* 1988 – Ransom, (Édtions Payot),
* 1989 – Toute ma vie, (Éditions Payot),
* 1993 – Trente ans et des poussières, (Éditions de
l’Olivier),
* 1997 – Le Dernier des Savage, (Éditions de l’Olivier),
* 1999 – Glamour Attitude, (Éditions de l’Olivier),
* 2003 – La Fin de tout, (Éditions de l’Olivier),
* 2007 – La belle vie, (Éditions de l’Olivier)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Né de parents d'origine irlandaise, Donald Edwin Westlake voit le jour à Brooklyn , dans l'Etat de New-York, le 12 juillet 1933. Passionné de science-fiction et de romans d'aventures, il se met à écrire dès l'âge de 11 ans. Cependant, il ne publie son premier roman policier The Mercenaries qu'à l'âge de 27 ans.
En 1960, le jeune Westlake, après des études universitaires, travaille comme lecteur dans une agence litérraire. Comme s'il cherchait à cacher sa véritable identité, Westlake débute sa carrière de romancier sous le pseudonyme de Richard Stark, en créant le personnage de Parker, un truand cynique confronté au crime organisé. Très rapidement il signe d'autres livres sous divers pseudonymes : Curt Clark, Timothy J. Culver, J. Morgan Cunningham, Samuel Holt, Richard Stark et Tucker Coe, pour raconter les aventures du détective Mitch Tobin. Puis, il rédige un unique roman de, science-fiction Anarchaos, une histoire d'amour Ordo, avant de publier des oeuvres signées de son vrai nom.
Spécialiste du roman de « casse », ces deux personnages préférés et récurrents sont John Dortmunder, cambrioleur professionnel aux aventures rocambolesques poursuivi par la poisse et Parker (sous le pseudonyme de Stark), jumeau sérieux de Dortmunder, un cambrioleur froid, cynique et efficace.
Ce qui caractérise son style d'écriture, c'est son sens permanent de l'humour, même dans les situations les plus graves. Les polars de Donald Westlake ont été très souvent adaptés au cinéma et leur auteur a écrit de nombreux scénarios pour le grand et le petit écran.
Il a remporté par trois fois le Edgar award, et a été désigné en 1993 Grand Master de l'association Mystery Writers of America.
Le monde du polar perd une de ses grandes figures, car Donald Westlake, ce père de sept enfants et époux d'Abigail, également écrivain, est mort dans la nuit du 31 décembre 2008 au premier janvier 2009 d'un infarctus, à l'âge de 75 ans.
Selon ses proches, Donald Westlake « écrivait sept jours par semaine », et uniquement sur des machines à écrire manuelles. L'écrivain, dont certaines oeuvres ont été traduites en français par Jean-Patrick Manchette, sera resté créatif jusqu'à sa mort : la parution de son dernier roman, « Get Real », est prévue pour le mois d'avril 2009.
Le site officiel de l’auteur
Bibliographie :
Livres disponibles en français :
Romans :
* 1960 – Le Zèbre, (Indisponible),
* 1962 – Bon app' !, (Éditions Gallimard),
* 1967 – Pris dans la glue, (Éditions Gallimard),
* 1969 – Kidnap-party, (Éditions Gallimard),
* 1970 – Crédit est mort, (Éditions Gallimard),
* 1973 – Gendarmes et voleurs, (Éditions Denoël),
* 1974 – Place au gang !, (Éditions Gallimard),
* 1987 – Festival de crêpes, (Éditions Gallimard),
* 1987 – Drôles de freres, (Éditions Rivages),
* 1987 – Levine, (Éditions Rivages),
* 1989 – Pour une question de peau, (Éditions
Minerve),
* 1990 – Adios Scheherezade, (Éditions Minerve),
* 1991 – Anarchaos, (Éditions Denoël),
* 1993 – Un jumeau singulier, (Éditions Rivages),
* 1995 – Un loup chasse l'autre, (Éditions Gallimard),
* 1995 – Ordo, (Éditions Rivages),
* 1997 – Le pigeon d'argile (Éditions Gallimard),
* 1997 – Aztèques dansants, (Éditions Rivages),
* 1997 – Kahawa, (Éditions Rivages),
* 1998 – L'assassin de papa, (Éditions Gallimard),
* 1998 – Faites-moi confiance, (Éditions Rivages),
* 1999 – Château en esbrouffe, (Éditions Gallimard)
* 1999 – Trop humains, (Éditions Rivages),
* 2000 – Le couperet, (Éditions Rivages),
* 2001 – Smoke, (Éditions Rivages),
* 2001 – 361, (Éditions Rivages),
* 2002 – Moi, mentir ?, (Éditions Rivages),
* 2003 – Le contrat, (Éditions Rivages),
* 2004 – Moisson Noire, (Éditions Rivages),
* 2004 – La mouche du coche, (Éditions Rivages),
* 2005 – Motus et bouche cousue, (Éditions Rivages),
* 2006 – Le pigeon récalcitrant, (Éditions Gallimard),
* 2006 – Mort de trouille, (Éditions Rivages),
* 2007 – Argent facile, (Éditions Rivages),
* 2008 – Divine providence, (Éditions Rivages),
Série Dortmunder :
* 1978 – La Joyeuse magouille, (Éditions Gallimard),
* 1984 – Ça n'arrive qu'à moi, (Éditions Gallimard),
* 1988 – Le Paquet, (Éditions Gallimard),
* 1988 – Le ciel t'aidera ?, (Éditions Gallimard),
* 2000 – Histoire d'os, (Éditions Rivages),
* 2003 – Dégats des eaux, (Éditions Rivages),
* 2004 – Au pire qu'est-ce qu'on risque ?, (Éditions
Rivages),
* 2004 – Mauvaises Nouvelles, (Éditions Rivages),
* 2005 – Jimmy the Kid, (Éditions Rivages),
* 2006 – Les sentiers du désastre, (Éditions Rivages),
* 2006 – Transgressions : Volume 1, (Éditions
Calman-Lévy),
* 2006 – Pourquoi moi ?, (Éditions Rivages),
* 2007 – Pierre qui roule, (Éditions Rivages),
* 2007 – Personne n'est parfait, (Éditions Rivages),
* 2008 – Voleurs à la douzaine, (Éditions Rivages),
Série Parker : (sous le pseudonyme de Richard Stark)
* 1963 – Comme une fleur, (Éditions Gallimard),
* 1964 – La clique, (Éditions Gallimard),
* 1964 – Pour l'amour de l'or, (Éditions Gallimard),
* 1965 – En coupe réglée, (Éditions Gallimard),
* 1966 – Rien dans le coffre, (Éditions Gallimard),
* 1966 – Le septième homme, (Éditions Gallimard),
* 1966 – Sous pression, (Éditions Gallimard),
* 1968 – Travail aux pièces, (Éditions Gallimard),
* 1968 – Le divan indiscret, (Éditions Gallimard),
* 1969 – Blanc-bleu noir, (Éditions Gallimard),
* 1969 – Un petit coup de vinaigre, (Éditions
Gallimard),
* 1971 – Le défoncé, (Éditions Gallimard),
* 1973 – Portraits gratis, (Éditions Gallimard),
* 1974 – Parker fait Peau Neuve, (Éditions
Gallimard),
* 1975 – Signé Parker, (Éditions Gallimard),
* 2001 – Comeback, (Éditions Rivages),
* 2001 – Backflash, (Éditions Rivages),
* 2005 – Flashfire, (Éditions Rivages),
* 2005 – Firebreak, (Éditions Rivages),
Série Grofield : (sous le pseudonyme de Richard Stark)
* 1971 – L'oiseau noir, (Éditions Gallimard),
* 1971 – Les citrons ne mentent jamais, (Éditions
Gallimard),
* 1988 – La demoiselle, (Éditions Rivages),
* 1993 – La dame, (Éditions Rivages),
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :Eran Kroband est né en 1966 à Tel-Aviv. Après des études de philosophie et de marketing aux États-Unis, il s’est installé à Paris où il vit avec sa femme et ses deux enfants.
Il a écrit Petite Plume, son premier roman, sur un cahier, dans le métro, en se rendant à son travail d’analyste informatique.
Bibliographie :
* 2004 - Petite Plume (Éditions Pocket)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Né en 1942 dans la Moselle, Bernard NICLOUT, enseignant puis attaché scientifique auprès d’un laboratoire pharmaceutique, jouit aujourd’hui de sa retraite dans un village accoté à Metz.
C’est un passionné d’écriture (il a écrit son premier roman "L’agonie du soleil" à 17 ans). Qui a été rédacteur en chef de Plumes au vent, magazine diffusé par l’APAC, association littéraire nationale. « Je ne sais pas pourquoi je me suis lancé dans le roman policier, dit-il lors d’une interview à l’occasion d’une séance de dédicaces. Goût pour l’intrigue complexe ? Sans doute. Exploration de l’âme humaine ? Certainement. Le roman policier s’y prête bien. Plaisir d’inventer une histoire ? Assurément. Je dois avouer que je ne suis pas attiré par le roman contemplatif. »
Pour Bernard NICLOUT, l’histoire a autant d’importance que l’écriture elle-même, pas plus mais pas moins. Ses deux précédents romans Et tu sortiras du tombeau et Le procès de Dieu témoignent en effet d’un style alerte, d’une écriture attentive, originale. On retrouvera ces qualités mises au service d’un scénario solide dans La traque du fou.
Bibliographie :
* 2001 – Et tu sortiras du tombeau (Éditions Bucdom)
* 2002 – Le procès de Dieu (Éditions Bucdom)
* 2004 – La traque du fou (Éditions Bucdom)
Publié par Florinette