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Ce qu’il faut avant tout savoir :

Carine Bertrand n’aurait jamais pensé un jour écrire ce livre, mais après le départ de son fils Ugo, Carine a eu envie de partager ce qu’elle a vécu afin de redonner espoir à toutes celles et ceux qui ont vécu la perte d’un enfant.

Quatrième de couverture :

Trois jours avant son troisième anniversaire, Ugo s’en est allé rejoindre les anges après un courageux combat contre le cancer. Le chagrin laisse peu à peu place à l’apaisement lorsque sa maman commence à interpréter ces signes qui ne peuvent pas être l’œuvre du hasard. Jour après jour, la présence du petit garçon devient une évidence : une plume tombée du ciel, un coup de vent soudain, le vol d’un papillon, le chant d’un oiseau, un numéro qui revient sans cesse. Ces instants suspendus sont des réponses, ils rassurent et réconfortent. Ne seraient-ils finalement pas le lien entre le monde des vivants et des morts ? Et si c’était un signe nous éclaire avec pudeur sur les messages que nous envoient nos défunts. Un témoignage bouleversant et plein d’espoir !

"Et si c’était un signe ?" Cette phrase, qui revient par moments dans le témoignage de Carine Bertrand, nous montre à quel point le voile qui nous sépare de l’au-delà est infime.

Ugo a vu le jour le 3 octobre 2020. Premier garçon pour la Maman et une première pour le Papa. En 2023, Ugo tombe malade et, au fil des mois, attrape tout ce qui traîne.

À la suite de résultats inquiétants concernant sa prise de sang, le 3 janvier 2023, Ugo et ses parents sont contraints de se rendre d’urgence au quatrième étage du CHU de Rouen. En pénétrant dans le service de pédiatrie, en découvrant tous ces enfants malades et sans cheveux, ils comprennent immédiatement qu’ils sont dans le service des cancers.

Après de multiples journées d’examens, mi-mars, le diagnostic final tombe comme un couperet : une forme rare de leucémie est détectée. Mais il y a un espoir, un traitement existe : la greffe de moelle osseuse. Dès lors, tout se met en place pour préparer Ugo à la guérison.

Mais voilà, les choses ne se déroulent pas comme ils l'espéraient. À cause de résultats peu satisfaisants, la greffe est retardée et une cure de chimiothérapie est lancée.

Les semaines passent et, le 3 juin, les médecins injectent les cellules souches dans le corps d’Ugo qui se retrouve en chambre stérile afin d’éviter toute contamination. Les réactions immunitaires s’enchaînent et, aux yeux des médecins, tout est normal et attendu…

Carine découvre le calvaire et la dure réalité des chambres "bulle" où chaque objet, chaque vêtement doit être décontaminé en attendant qu’Ugo sorte de son aplasie, qui se célébrera le 30 juin 2023. 

Mais hélas, rien ne se passe comme prévu, la vie de la famille bascule, rien ne sera plus comme avant. Ugo s’en est allé.

Pour Carine, une deuxième vie commence. Une vie qu’il faut accepter, une vie dans laquelle il faut trouver la force de continuer pour son mari, sa grande fille, et bien sûr pour Ugo, qui n’a pas dit son dernier mot. 

De nombreux signes apparaissent, comme ce papillon qui va lui servir de guide lors d’une journée particulière. Sa maîtresse en recevra également.

Carine s’informe et apprend, à travers des ouvrages, qu’elle n’est pas la seule à recevoir des signes et, à chaque fois, ce même effet se fait ressentir : le bonheur, l’apaisement, le soulagement.

« Les signes ont cette puissance de ne pas faire basculer dans la folie, dans la dépression face au manque. Ils nous font remonter la pente comme une corde tendue. »

Carine ressent, jour après jour, cette présence d’Ugo, comme un lien qui ne se brise pas, mais qui se transforme. Et plus le temps passe, plus les signes deviennent évidents. 

Ce témoignage a ravivé en moi des souvenirs, car j’ai vu mes parents traverser ces mêmes épreuves après le départ de mon jeune frère, lui aussi emporté par la leucémie. Ce livre est bien plus qu’un simple témoignage, c’est une main tendue à tous ceux qui traversent l’indicible. 

Si la douleur de l’absence est immense, cet émouvant témoignage nous rappelle que l’amour, lui, ne s’éteint jamais. Il trouve d’autres chemins pour se manifester.

Et si, comme Carine, nous prenions le temps de voir ces petits signes qui illuminent encore nos vies ?

Pour aller plus loin :

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