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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 00:03





Les Éditions du Pierregord, fondées en 2005, ont pour objectif de promouvoir et d'accompagner de nouveaux auteurs ainsi que de publier des textes inédits dont la qualité de l'écriture doit être connue pour être reconnue.
Ses fondateurs ? Bertrand-Hugues Abtey, alsacien par son père, périgordin et bordelais par sa mère, et Bréa, infographiste, auteur et réalisatrice des couvertures de la maison d'édition...
Pour en savoir plus, cliquez sur leur logo !


A voir sur ce blog :

*
Le sixième crime de Sébastien Fritsch
* Derrière toute chose exquise de Sébastien Fritsch



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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 19:15



















Éditions Gallimard, collection Bayou, novembre 2008, 121 pages



Quel plaisir de retrouver Aya et tout son petit monde dans ce quatrième tome !! Cette fois-ci, ce n’est pas sous le soleil d’Abidjan que l’histoire commence, mais sous le ciel gris et pluvieux de Paris, car Innocent a décidé y tenter sa chance comme coiffeur. Bien mal lui en a pris, car il va vite être confronté à la dure loi de la rue et des foyers d’accueil. Pendant ce temps-là, à Abidjan, Félicité, grâce à son titre de Miss Yopougon, est devenue célèbre. Aya poursuit ses études en médecine, mais sa gentillesse et sa prévenance s’assombrissent face à l’attitude machiste et répugnante de son professeur de biologie.

Ce quatrième album nous fait voyager, le contraste entre Abidjan et Paris est amusant et étonnant. Mais cette fois-ci, même si l’humour est toujours émaillé d’expressions ivoiriennes rigolotes (traduites dans l’incontournable « Bonus de Côte-D'Ivoire » que l’on retrouve en fin de page) et de situations cocasses, il nous révèle également le côté sombre de l’immigration et ses déboires, et bien d’autres choses encore… Une série sensible et pleine d’humanité que je vous invite à découvrir !!


Aya de Yopougon, tome 1
Aya de Yopougon, tome 2
Aya de Yopougon, tome 3


Retrouvez les avis enthousiastes de Laure et A-girl-from-earth ainsi que le coup de coeur de Bladelor !


A voir également le blog de Clément Oubrerie




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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 19:11



Biographie
:


Marguerite ABOUET est née à Abidjan en 1971. Avec son frère, elle est arrivée en France en 1983, envoyée par ses parents chez un grand-oncle établi à Paris. De ce « déchirement », elle préfère ne conserver que les moments drôles. Comme le dit l’un de ses personnages, « le découragement n’est pas ivoirien »… Du courage et de la ténacité, il lui en a fallu quand, à 17 ans, elle s’est retrouvé seule avec son frère, sans-papiers, son grand-oncle, malade, étant retourné vivre en Afrique.

Après avoir passé son bac, la jeune femme multiplie les petits boulots : nounou, serveuse, opératrice de saisie, etc., tout en faisant le siège de la préfecture pour obtenir un permis de séjour. C’est alors que naît chez elle l’envie d’écrire : « Un soir, ma vieille télé a explosé, alors, pour me distraire, j’ai pris un crayon et je me suis assise devant une feuille blanche », raconte-t-elle en riant. La réalité est moins gaie. Comme elle finit par le reconnaître, elle a eu besoin de cette « thérapie » pour « ne pas devenir folle entre les quatre murs de la chambre ».

Marguerite rédige pour elle seule des histoires qui parlent de sa vie parisienne et de la ville où elle a passé les douze premières années de sa vie. À l’époque, raconte-t-elle, Yopougon était un quartier tout neuf, le royaume des classes moyennes : « Mon père était chef des ventes dans l’entreprise Sidema, ma mère directrice chez Singer. Les enfants jouaient dans la rue, tout le monde se connaissait, il y avait une grande solidarité. Je me suis dit qu’il fallait écrire tout ça pour ne pas l’oublier. »

Longtemps, les carnets de Marguerite la suivent dans ses multiples déménagements. Mais personne n’a l’occasion de les lire. Ce n’est que quelques années plus tard, alors qu’elle a depuis longtemps arrêté d’écrire, que l’envie lui vient d’exploiter ses souvenirs couchés sur le papier.

Nous sommes en 2004. Marguerite, qui a enfin été autorisée à séjourner en France, a suivi une formation en droit et trouvé un poste d’assistante juridique dans un cabinet d’avocats. Elle aime son métier, mais l’exemple de Clément Oubrerie, un ami proche qui illustre des histoires pour enfants, lui donne des idées. L’envie de reprendre la plume la démange… Elle propose donc à Oubrerie un texte sur ses souvenirs d’enfance, qu’il accepte d’illustrer. De leur collaboration naissent bientôt quelques pages d’un projet qui enthousiasme les dirigeants de Gallimard, la plus illustre maison d’édition française, qui s’apprête à créer une collection de bandes dessinées.

C’est ainsi que débutent les aventures d’Aya, qui vit à Yopougon entourée de parents et d’amis qui ne pensent qu’à aller au maquis (bar), à enjailler (séduire) les filles et les garçons et se retrouvent sans cesse dans des histoires abramalaires (compliquées) !

Librement inspirée des souvenirs de Marguerite, Aya est une ode très réaliste au quartier de son enfance, à grand renfort de nouchi, argot typiquement ivoirien, dans un décor saisi sur place par Clément Oubrerie. Bien sûr, le tableau est aussi quelque peu idéalisé. Dans le Yopougon de la jeune femme, cette « conteuse optimiste », tout finit toujours dans l’humour et la bonne humeur…

Le premier volume d’Aya paraît en 2005. Quelques mois plus tard, il est sélectionné pour le prix du meilleur premier album au festival d’Angoulême. À la grande surprise de celle-ci, Aya obtient le prix. Le jour de la cérémonie, elle se souvient « être restée assise sans comprendre pourquoi Clément voulait monter sur scène pour recevoir la récompense ». C’est le début d’une longue série de distinctions. Satisfait – on le serait à moins –, l’éditeur commande aux auteurs une suite.

Aujourd’hui, Marguerite prépare le cinquième tome des aventures d’Aya, mais aussi leur adaptation pour le cinéma. Parallèlement, elle travaille à une autre BD qui, cette fois, se passe à Paris. Et dont l’héroïne est blanche. « Rien à voir avec les Noirs, sourit-elle. Je sais aussi faire d’autres histoires ! » Elle qui s’obstine à se dire « non littéraire » a fait de l’écriture son métier.

Pourtant, quand on lui demande ce dont elle est le plus fière, elle répond que ce n’est pas d’Aya, ni même de Jules, son fils, mais « d’avoir fait venir en France [son] petit frère et [sa] petite sœur. La jeune femme soupire : « Yopougon a changé, il y a toujours la solidarité, l’ambiance, mais aussi beaucoup plus de pauvreté… »

Marguerite Abouet continue pourtant de s’y rendre régulièrement. Pour revoir ses parents, bien sûr, mais aussi pour promouvoir l’association Des livres pour tous, qu’elle a créée à Paris, l’an dernier dans le but de rendre le livre plus accessible aux enfants d'Afrique en y créant des maisons de quartier-bibliothèques. Elle espère ainsi que la première verra le jour à Yopougon.


Bibliographie :

* 2005 - Aya de Yopougon, Tome 1 - (Éditions
             Gallimard),
* 2006 - Aya de Yopougon, Tome 2 - (Éditions
             Gallimard),
* 2007 -
Aya de Yopougon, Tome 3
- (Éditions
             Gallimard),

* 2008 - Aya de Yopougon, Tome 4 - (Éditions
             Gallimard)


Dessinateur :

Clément Oubrerie, ce talentueux dessinateur, est né à Paris en 1966. Après le bac, il entame des études d'arts graphiques à l'école Penninghen, qu'il interrompt quatre ans plus tard pour partir aux États-Unis.

Il y passe deux années, exerce toutes sortes de métiers et y voit ses travaux publiés pour la première fois. De retour en France, il illustre des ouvrages pour la jeunesse, s'ouvre avec succès aux techniques numériques de l'animation et crée notamment l'univers graphique des Moot-Moot, la série télévisée d'Éric et Ramzy.

Pour Aya de Yopougon, il donne vie avec esprit et authencité au récit de Marguerite Abouet, et montre avec brio que son talent s'exerce aussi en bande dessinée. Il y prend goût et signe en 2008 une adaptation savoureuse et singulière de Zazie dans le métro, le roman de Raymond Queneau.

Clément Oubrerie est également cofondateur d'Autochenille Production, qui prépare l'adaptation au cinéma du Chat du Rabbin de Joann Sfar.


Le blog de Clément Oubrerie



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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 12:16




















Éditions Mercure de France, janvier 2007, 552 pages.
Traduit de l’anglais par Jean-Pierre Aoustin.



Dans ce dense roman victorien qui se déroule en Angleterre à la fin du XIXe siècle, Julian Barnes s’est inspiré d'un fait réel qui avait jadis divisé le pays pour raconter comment Sir Arthur Conan Dole est venu à plaider la cause de George Edalji qui a été injustement jeté en prison.

Dans leur enfance, Arthur & George sont deux garçons totalement opposés. Élevé dans la religion catholique, Arthur se révèle être un garçon énergique et impétueux. Très influencé par le tempérament dominateur de sa mère qui lui raconte des histoires chevaleresques avant de s’endormir, il ressent très tôt l’envie d’aider les autres et sa parfaite galanterie envers les femmes est très appréciée. Son père, passionné d’aquarelliste, n’arrive plus à subvenir au besoin de sa famille, il sombre dans l’alcool et finit sa vie dans un asile d’aliénés. Du coup, Arthur est envoyé dans un collège de jésuites où il se prend de passion pour le criquet, le spiritisme et la médecine, il devient ophtalmologiste et se marie avec Louisa Hawkins. Mais Arthur ne peut s’empêcher de raconter des histoires, grâce à son personnage Sherlock Holmes il devient très vite une figure dans les milieux littéraires. Dorénavant, il compte, parmi ses amis, Jerome et James Barrie ainsi qu’Oscar Wilde.

George est fils d’un pasteur d’origine indienne et d’une mère écossaise. Il grandit dans le Staffordshire au cœur d’un conté assez austère et inculte. C’est un garçon fragile, maladroit et très réservé qui se tient à l’écart des autres, mais cela n’empêche pas les persécutions raciales que sa famille reçoit sous forme de lettres anonymes. Il essaye de ne pas en tenir compte, passe avec succès son examen et s’installe comme avoué en ouvrant son propre cabinet. Il vit toujours chez ses parents et un beau jour ce sont des animaux éventrés retrouvés non loin du presbytère qui font l’objet d’une enquête. Pour le borné et raciste capitaine de police George est la victime idéale. Condamné à sept ans de travaux forcés puis relâché sous liberté conditionnelle sans aucune explication, ni excuse, George, plongé dans une détresse morale, décide d’adresser une lettre au créateur de Sherlock Holmes afin qu’il puisse l’aider à prouver son innocence.

Waouh, voilà le mot qui m’est venu aux lèvres dès que j’ai refermé ce livre !!! Car ce roman aux allures de polar qui alterne entre la vie de George et celle d’Arthur dont le seul objectif en commun qui les motive est de combattre l’erreur judiciaire et respecter la loi, est des plus passionnants et n’est pas sans rappeler l’affaire Dreyfus qui a quelques années d’intervalle avait également provoqué une profonde scission en France. En plus, j’ai adoré la façon dont l’auteur nous dépeint la société victorienne, mais ce qui m’a vraiment subjuguée, hormis cette histoire véridique, c’est le parcours atypique d’un des plus grands écrivains anglais !!


Le site de l’auteur


Existe en poche


















Un coup de coeur pour Allie. Un petit bonheur de lecture pour Thom. L'enthousiasme de Belledenuit et l'avis plus mitigé de Doriane.



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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 12:07





Biographie :

Julian Barnes est né à Leicester le 19 janvier 1946.

Après des études de langues et de littérature à l'Université d'Oxford, il entreprend une carrière de journaliste. Parallèlement, il publie un premier roman, Metroland (Prix Somerset-Maugham 1980), et un premier roman policier, Duffy, sous le pseudonyme de Dan Kavanagh. Il en publiera quatre au total.

Il se consacre ensuite entièrement à la création littéraire et publie des romans qui seront traduits en plus de vingt langues dont Le Perroquet de Flaubert (Prix Médicis essai 1986), Love, etc. (Prix Femina étranger 1992) -
ce roman a été adapté à l'écran par Marion Vernoux dans un film interprété par Charles Berling, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg - Dix ans après - dans lequel Julian Barnes remet en scène les mêmes personnages de Love, etc. avec quelques rides et cheveux blancs en plus - England, England, le recueil de chroniques Quelque chose à déclarer, Outre-Manche (recueil de nouvelles), Un homme dans sa cuisine, La table citron, et Arthur & George.

Julian Barnes est aussi à l’occasion traducteur d’Alphonse Daudet.


Le site de l’auteur


Bibliographie :

* 1986 - Le perroquet de Flaubert, (Éditions Stock),
* 1987 - Le Soleil en face, (Éditions Stock),
* 1990 - Une histoire du monde en 10 chapitres et demi,

             (Éditions Stock),

* 1991 - Avant Moi, (Éditions Denoël),
* 1992 - Love, etc., (Éditions Denoël),
* 1993 - Le porc-épic, (Éditions Denoël),
* 1995 - Metroland, (Éditions Denoël),
* 1996 - Lettres de Londres, (Éditions Denoël),
* 1998 - Outre-Manche, (Éditions Denoël),
* 1998 - England, England, (Éditions Mercure de
             France),
* 2002 - Dix ans après, (Éditions Mercure de France),
* 2004 - Quelque chose à déclarer, (Éditions Mercure de
             France),
* 2005 - Un homme dans sa cuisine, (Éditions Mercure
             de France),
* 2006 - La table citron, (Éditions Mercure de France),
* 2007 - Arthur et Georges, (Éditions Mercure de
             France
),
* 2009 - A jamais et autres nouvelles, (Éditions Folio),
* 2009 - Rien à craindre, (Éditions Mercure de France)

Sous le pseudonyme de Dan Kavanagh :

* 1992 - Duffy, (Éditions Actes Sud),
* 1992 - Arrêt de jeu, (Éditions Actes Sud),
* 1992 - Tout fout le camp !, (Éditions Actes Sud),
* 1993 - Vol à tous les étages, (Éditions Actes Sud),



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