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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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24 novembre 2018 6 24 /11 /novembre /2018 15:27

Des cercles du bonheur maasaï aux accords toltèques, en passant par le pouvoir du chant et l'écoute de la nature sauvage, toute la sagesse universelle des peuples multimillénaires est rassemblée dans ce livre.

 

Les arènes

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Frederika Van Ingen est journaliste. Elle place la quête de sens et la guérison du lien (à soi, à la nature, au collectif) au cœur de son action. Elle a collaboré à plusieurs magazines sur les thèmes de l'environnement, la santé, la psychologie, le développement personnel, et les peuples racines. Elle travaille pour Ça m'intéresse. Ce livre est né de sa rencontre avec Kim Pasche, Xavier Péron, Franfois Demange, Corine Sombrun, Maud Séjournant, Charles Hervé-Gruyer, Lorenza Garcia, la princesse Constance de Polignac, Borys Cholewka, Céline Ochem et Eric Julien.

Résumé du livre :

Navajos, Maasaï, Kogis, Pueblos, Apaches, Tsaatans de Mongolie... L'Occident a longtemps regardé ces peuples avec supériorité. Mais aujourd'hui, les crises écologique, spirituelle et économique nous poussent à les interroger : détiendraient-ils des savoirs et une forme de sagesse universelle que nous aurions perdus ? Ce livre rassemble onze passeurs, onze hommes et femmes à l'histoire peu commune qui ont vécu avec ces peuples racines et nous transmettent leurs leçons pour : recréer du lien à la Terre, au vivant, à l'autre, à l'invisible, définir un autre rapport à l'ego, aux émotions, à l'écologie intérieure, réfléchir à d'autres règles du vivre ensemble et de l'intelligence collective, repenser le rôle de l'imaginaire, de la pensée créatrice, découvrir des façons de soigner différentes.

Dans ce livre Frederika Van Ingen a rassemblé l’histoire de ces femmes et de ces hommes qui ont vécu auprès de ceux que l’on appelle les peuples premiers ou racines. Chaque chapitre raconte leur histoire, ces rencontres qui les ont profondément bouleversés et qui leur ont permis de vivre, de ressentir, mais aussi de comprendre leurs cultures et modes de vie si éloignés des nôtres. Cette connaissance qu’ils mettent en pratique dans notre monde moderne leur a permis d’en tirer des leçons qui font écho aux questions que se posent nos sociétés d’aujourd’hui.

En lisant le témoignage de ces passeurs, qui nous démontrent qu’un changement est possible, et en voyant notre monde actuel subir de plein fouet ces désordres écologiques, sociaux et spirituels qui menacent l’avenir de notre planète (puisque nous ne maîtrisons plus grand-chose contrairement à ce que l’on voudrait bien nous faire croire), il serait urgent de nous réinterroger sur notre modèle actuel en réinstaurant le dialogue avec ces peuples premiers qui ont tant à nous apprendre.

Reprendre conscience de notre appartenance à un vivant planétaire est un mouvement indispensable aujourd’hui : nous ne pouvons plus nous concevoir comme une espèce supérieure dans un joli décor, car au fur et à mesure que ce décor est en train de se détruire, c’est nous que nous détruisons. À force de nous extraire du vivant dans notre cosmogonie, c’est la vie qui, comme en miroir de notre pensée, est en train de nous en exclure…

 

Pour aller plus loin :

Peuples racines, qu'ont-ils à nous apprendre ? Interview de Frederika Van Ingen, dans le cadre du projet Bochialki ou les rencontres en chemin.

 

 

  • France Inter : Le développement personnel n'a rien de nouveau, les "peuples racines" l'ont inventé il y a bien longtemps. Plongée pour une leçon de bonheur au cœur des tribus du monde.

 

Pour aller encore plus loin :

Retrouvez ces passeurs à travers leur site ou leurs ouvrages :

  • Kim Pasche qui accompagne les premières nations du Yukkon et organise des ateliers du sauvage. Son site : gens-des-bois
  • Xavier Péron qui transmet la spiritualité maasaï dans des conférences et ateliers. Son site : Xavier Peron
  • François Demange est un guérisseur reconnu par ses pairs dans différentes cultures amérindiennes. Son livre : Metsa, de l’ombre à la lumière
  • Corine Sombrun, chamane, qui travaille avec des chercheurs pour faire valider le phénomène de la transe. Son site : Corine Sombrun
  • Maud Séjournant a développé une approche d'un genre nouveau, alliant les pratiques des chamans amérindiens avec celles des psychologues et thérapeutes modernes américains. Son site : Cercle de vie
  • Perrine et Charles Hervé-Gruyer ont créé la ferme du Bec Hellouin, en Haute-Normandie. Cette ferme prend rapidement une trajectoire étonnante, à tel point qu’elle fait aujourd’hui référence en matière d’agriculture naturelle et attire des visiteurs du monde entier. Leur site : La ferme biologique du Bec Hellouin
  • Lorenza Garcia qui représente en France la culture navajo. Son site : Navajo-France
  • Princesse Constance de Polignac, décédée l’année dernière avait préféré partir chez les peuples premiers d’Afrique et d’Amérique plutôt que de tenir son rang dans le milieu huppé dont elle est issue. Son livre : Ma vie en révolution
  • Borys Cholewka, Chants traditionnels, sacrés et rituels anciens du monde, il a été formé au rituel sibérien de la République de Touva par les chamans Ouvaja Oleg Tchouldoumovitch et Sat Nadiejda Mijit Dorjouievna. Son site : Chant du silence
  • Céline Ochem, naturopathe et herbaliste diplômée, est s’est formée durant 12 ans auprès de plusieurs "curanderos" d’Amazonie péruvienne aux pratiques de soins par les plantes. Son site : Pachamanta
  • Eric Julien, sauvé par les Kogis et qui a fondé l’association Tchendukua pour leur restituer leurs terres. L’autre lieu où Eric Julien tente de mettre en application ces principes, c’est l’École Pratique de la Nature et des Savoirs

 

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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 18:13

Bien que le vocabulaire et les approches diffèrent, les chamanes et les scientifiques sont rapidement tombés d'accord sur le diagnostic...

©Denis Mauplot

De fin août à mi-septembre 2018, trois chamanes Kogis de Colombie et une quinzaine de scientifiques français se sont rencontrés pour établir un diagnostic croisé sur l’état de santé écologique de la Drôme. Entre science occidentale et savoir traditionnel, quel bilan ont-ils tiré de cette expérience ?

« Les Kogis de Colombie sont-ils porteurs d’une connaissance que nous aurions perdue ou que nous ignorerions ? Est-ce une connaissance liée à leur culture ou est-elle l’expression d’une connaissance universelle ? » interroge Éric Julien, géographe, fondateur de l’association Tchendukua et à l’initiative d’une rencontre inédite entre des scientifiques français et des Amérindiens kogis – un peuple racine vivant en harmonie avec la nature depuis 4 000 ans dans les montagnes colombiennes.

Pendant une dizaine de jours, quatre Kogis (dont trois chamanes) et une dizaine de scientifiques (naturalistes, géographes, anthropologues, un médecin et un philosophe) ont parcouru la Drôme pour croiser leurs diagnostics sur l’état de ce territoire. Et pour que l’expérience soit la plus objective possible, Français et Colombiens ont travaillé 5 à 6 jours de leur côté (sans cartes pour les Kogis), avant de se rejoindre trois jours pour partager leurs analyses sur un écosystème qu’ils n’avaient jamais étudié auparavant.

©Tchendukua

Géologie, eau, végétation, climat… Les thèmes abordés ont été l’occasion de confronter deux méthodes et deux regards sur la nature. Sur le terrain, Éric Julien se souvient avec émotion qu’en marchant dans une zone de grès, « l’un des Kogis a pris une roche et, lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle était pour eux, ils nous a expliqué que c’était une roche très ancienne qui gardait la mémoire de la fondation du monde et de la création de la vie. En me tournant ensuite vers le naturaliste, celui-ci nous a dit que c’était du grès du Trias, qui datait de – 350 millions d’années, qui venait du magma de la terre et qui parlait de la création du monde ! »

La naturaliste Béatrice Krémer-Cochet a elle aussi constaté tout au long des échanges que si « les Kogis ont une manière différente de présenter les choses, les conclusions sont les mêmes ». Les diagnostics kogis se sont souvent révélés très pertinents. Ainsi, lorsque ces derniers ont décrit la zone du sud du Vercors comme un territoire où il y avait eu, en des temps anciens, la présence d’animaux marins, les scientifiques ont confirmé l’origine océanique de la formation de ces montagnes il y a 150 millions d’années. « Les Kogis avaient-ils observé des fossiles marins ou avaient-ils fait appel à d’autres sources de connaissance ? » s’interroge la naturaliste.

Comment savent-ils tout cela ? La question n’aura de cesse de tarauder les scientifiques à leur contact. Pour Gilbert Cochet, naturaliste, les Kogis ont une appréhension « quasi intuitive de la nature, un ressenti direct qui leur fait voir beaucoup de choses ». Souvent épaté, le chercheur associé au Muséum d’histoire naturelle, a été particulièrement surpris de constater que les chamanes kogis ont très vite perçu que les pins noirs d’Autriche « n’étaient pas à leur place » dans cet environnement. Une espèce en effet implantée dans la région en monoculture depuis la fin du XIXè siècle.

©Tchendukua

En marchant dans la montagne, quelle ne fut pas non plus la surprise des scientifiques lorsque les Kogis purent localiser une source d’eau ou une faille géologique invisibles à l’œil nu. « Tout au long de l’expérience, ils nous ont montré que leur savoir est opératoire et opératif. Je pense qu’ils ont une perception très fine. Il faut rappeler que les chamanes kogis ont une éducation très spéciale : ils passent dix-huit ans dans le noir à développer une hypersensibilité. Si nous pouvons sentir l’odeur d’un gâteau à la fraise, eux sont capables de sentir ce que la géobiologie voit comme du magnétisme avec les courants souterrains par exemple. En identifiant aussi l’effet des eaux souterraines sur les systèmes racinaires ou en localisant le déplacement des animaux, ils situent ce que les forestiers appellent les trames de la vie », analyse Éric Julien.

Le chamane Shibulata propose en effet une vision plus sensible en invitant les Occidentaux à « réapprendre de la nature ; la connaître, c’est aussi sentir la Terre Mère, car la nature n’est pas seulement une idée du mental ». Le philosophe Patrick Degeorges, directeur de l’école Anthropocène de l’ENS de Lyon, constate ainsi que « notre pensée objectivante et opératoire fonde la connaissance scientifique sur la mise à distance, la représentation de son objet, le détachement et le contrôle, alors que les Kogis nous invitent à renouer avec le vivant, pour interagir avec lui dans une relation d’épanouissement réciproque. Ce qui est, au premier abord, déroutant. » [...] (lire la suite "Maltraiter l’eau c’est comme maltraiter une femme" tout aussi fascinante sur Kaizen)

©Tchendukua

Aujourd’hui, dans la Drôme comme ailleurs, cette Mère Nature est malade, en déséquilibre. « À quoi cela sert-il de faire toutes vos études pour finalement détruire la nature ? Vous voulez entrer en compétition avec le Soleil et vous brûler ? », nous ont interpellé les Kogis », rapporte Gilbert Cochet, saisi par la force de leur propos.

Pour Éric Julien, qui travaille avec ce peuple racine depuis près de trente ans, « les Kogis nous disent : “Réveillez vos connaissances, réveillez cet universel sur vos terres". Il s’agit désormais de refaire de nos territoires des sujets et non plus des objets, pour passer du paysage au pays-sage, et de l’aménagement du territoire au ménagement des lieux. »

« C’est peut-être en les écoutant, en les comprenant, que nous pouvons réapprendre aussi à remettre chez nous, au cœur de nos évaluations, l’unité indissociablement organique et spirituelle qui fait la vie d’un corps territorial », ajoute Patrick Degeorges. [...]

Si le chamane Bernardo, qui n’avait lui non plus jamais quitté ses montagnes, a eu du mal au début du séjour à comprendre tout ce qui se passait dans ce monde extérieur, il fut néanmoins rassuré de rencontrer de nombreuses personnes en France préoccupées elles aussi par le sort de la nature. « Si on arrive vraiment à faire ces échanges entre vous et nous, peut-être que l’on pourra travailler et retrouver les lois de paix et d’harmonie avec la nature. Nous pourrons alors nous entendre pour arriver à un accord sur la façon de protéger la nature. »

 

  • Retrouvez cet article passionnant dans sa totalité sur Kaizen "Dialogue inédit entre chamanes kogis et scientifiques dans la Drôme"

 

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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 15:05

Dans la Sierra, la "voix de la Nature" portée par les peuples autochtones face aux mines et aux mégaprojets.

Le 16 décembre 2017, les 4 peuples de la Sierra Nevada de Santa Marta - Arhuacos, Kagabas (Kogis), Wiwas et Kankuamos - se sont retrouvés à Valledupar, capitale du département du César, pour réclamer l'arrêt de toute activité minière et pétrolière sur leurs territoires ancestraux. « Nous demandons au gouvernement de ne plus développer de mégaprojets dans la Sierra Nevada, d'arrêter les projets de mines ou d'exploitation pétrolière » martèle José de Los Santos Sauna, le Gouverneur représentant de la communauté kagaba, interviewé par Tchendukua. « Car la Sierra est affectée, sur un plan spirituel et matériel, la biodiversité, la faune, flore, la Sierra est malade ».

 

José de Los Santos Sauna - Gouverneur des indiens Kagabas

 

La mobilisation a débuté en novembre, mais jusqu'ici, aucun accord n'a pu aboutir entre l'État colombien et les peuples autochtones de la Sierra. Le gouvernement ne propose qu'une protection partielle, alors que les communautés amérindiennes considèrent la région comme un ensemble, un “corps territorial” dont les grands équilibres doivent être protégés.

Au delà de la défense d'un territoire naturel, ce type de confrontation est représentatif des conflits qui risquent de se multiplier dans un futur proche, où s'affrontent deux visions du monde : d'un côté la nature est réduite au rang de matière première à même d'être exploitée sans limite, de l'autre, la nature est un Pays-sage, qui associe une dimension matérielle et spirituelle porteuse de la “loi des origines” qui organise la vie.
 
Pour les peuples autochtones, sauvegarder l'intégrité de leurs territoires, préserver leurs cultures, c'est un engagement spirituel qui ne peut pas être remis en cause. Il en va de leur survie et sans doute de la nôtre. Le bras de fer est engagé.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site de l’association Tchendukua.

 

Pour aller plus loin :

Et pour bien commencer l'année, retrouvez Éric Julien, fondateur et directeur de Tchendukua qui était hier l’invité de l'émission "Votre Forme - Se soigner avec les plantes" sur RMC pour parler de l'approche des Kagabas (Kogis) sur la santé ; (pour l’écouter avancer le curseur jusqu'à là douzième minute).

 

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 15:38

Robert Laffont

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Après une formation de comédienne au Cours Simon, Claire Barré joue et écrit pour le café-théâtre et le théâtre. Un passage au Point-Virgule lui permet de se faire repérer par un producteur et de travailler pour “Les Minikeums”. Reçue au concours du Conservatoire européen d'écriture audiovisuelle, elle y suit une formation de scénariste. En sortant, elle écrit pour différentes séries télé (TF1, France 2, Arte). En plus des ateliers d'écriture scénaristique qu'elle anime au CEEA, à la Fémis et à l'université Paris X, elle a reçu, en 2014, le Prix Sopadin du meilleur scénariste, pour son scénario sur la femme d'Oscar Wilde qui a été mis en ondes pour France Culture. Elle est aussi l'auteure de quatre romans , Ceci est mon sexe (Hugo, 2014), Baudelaire, le diable et moi (2015), Phrères (2016), et Pourquoi je n'ai pas écrit de film sur Sitting-Bull (2017), tous publiés aux Éditions Robert Laffont.

Résumé du livre :

Quand Sitting Bull apparaît mystérieusement dans sa cuisine, Claire, scénariste parisienne et mère de deux enfants, cherche à décrypter le sens de cette vision... Sa quête la conduit d'abord chez une chamane russe, puis auprès d'Ernie LaPointe, l'arrière-petit- fils du célèbre chef indien. Ce périple insolite en terre sioux permet à Claire Barré de nous raconter, non sans humour, sa découverte du chamanisme et nous offre une plongée dans les coulisses de la création littéraire et de ses imprévisibles sources d'inspiration.

Surprise par l’apparition d’un chef indien dans son champ de vision alors qu’elle est en train de déjeuner tranquillement en famille dans son appartement parisien, la romancière et scénariste Claire Barré décide d’en comprendre la raison.

Après en avoir informé la famille et identifié son chef indien comme étant Sitting Bull, Claire Barré prend rendez-vous avec une chamane russe installée sur Paris dans l’espoir qu’elle puisse l’aider à décrypter le sens de cette étrange vision persistante. Interloquée par ce qu’elle va lui révéler, Claire Barré s’embarque pour les États-Unis, dans le Dakota du Sud, à la rencontre d’Ernie La Pointe qui a créé la Sitting Bull Family Foundation pour défendre la mémoire de son aïeul et de son peuple. Sur place elle en apprendra davantage sur l’histoire de ce grand chef Lakota, mais également sur elle même…

Ce récit est bien plus qu’un simple témoignage, car Claire Barré se dévoile sans fard en nous invitant sur son cheminement chamanique dans ses “voyages” à la découverte des mondes subtils peuplés d’enseignements.

 

Pour aller plus loin :

Claire Barré vous présente son ouvrage "Pourquoi je n'ai pas écrit de film sur Sitting Bull" aux éditions R. Laffont. Rentrée littéraire automne 2017. Parution le 17/08/2017.

 

 

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17 avril 2017 1 17 /04 /avril /2017 17:20

« Notre histoire est celle d’un peuple qui s’est toujours battu pour garder son mode de vie et ses traditions et protéger ses terres ancestrales.
Les Apaches n’ont jamais été soumis.
Nous sommes toujours là et pour longtemps. »

Harlyn Geronimo.

Edition Terre Indienne - Albin Michel

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Pianiste, concertiste, compositrice, Corine Sombrun a fait des reportages pour BBC World sur le chamanisme ainsi que sur les musiques de transe. Elle est l'auteure du Journal d'une apprentie chamane, qui a été traduit en plusieurs langues, et d’un reportage pour la BBC qui connaît un très grand succès lors de sa diffusion. La grande chaîne d’information britannique lui commande ensuite un documentaire sur les chamanes de Mongolie. En 2004, elle publie la suite de ses aventures chez Albin Michel : Mon initiation chez les chamanes ainsi que Les tribulations d’une chamane à Paris en 2007 et Les esprits de la steppe en 2012. Passionnée par les mondes autochtones et le dialogue interculturel, Corine Sombrun a également écrit en collaboration avec le descendant du grand chef apache, Sur les pas de Geronimo. Son dernier livre Sauver la Planète retrace l’histoire d’un peuple et le destin d’un homme qui s’est engagé contre la catastrophe écologique qui menace l’humanité. Corine Sombrun vit à Paris. Son site : corinesombrun.com

Résumé du livre :

Combattant légendaire, Geronimo (1829-1909) fut l’un des derniers chefs indiens à déposer les armes après avoir tenu en échec près de la moitié de l’armée des États-Unis. Malgré les promesses qui lui ont été faites, il ne reverra jamais sa terre natale de l’Arizona : les restes du vieux guerrier Chiricahua seront ensevelis dans le cimetière militaire de Fort Sill, en Oklahoma. Aujourd’hui, Harlyn Geronimo, son arrière-petit fils, engagé dans la défense et les droits de son peuple, continue de se battre pour honorer la mémoire de son aïeul et pour que soit réalisé son ultime souhait. 

Dans ce livre Corine Sombrun nous raconte sa rencontre avec Harlyn Geronimo, medicine-man et arrière-petit-fils du célèbre guerrier Apache. Ensemble, ils partent en pèlerinage sur les pas de Geronimo jusqu’aux sources de la rivière Gila, son lieu de naissance, à l'ouest du Nouveau-Mexique, à l'endroit même où Geronimo devrait reposer... (voir l'article ci-dessous "Le dernier combat de Geronimo").

Durant ce voyage, ils échangent sur leurs passions respectives pour les traditions apaches et mongoles dont les origines, selon une légende apache, seraient communes. Tout en initiant Corine aux vertus des plantes rencontrées durant leurs étapes ainsi qu’aux principaux rituels de la medicine apache, Harlyn aborde également la condition politique et sociale d’un Apache au XXIe siècle. Mais également :

« son investissement dans l’enquête pour établir la vérité sur l’affaire des Skull and Bones, révélant que Prescott Bush, le Grand-père de George W. Bush, aurait pris part à la profanation de la tombe de Geronimo pour en voler le crâne et les fémurs. »

Tout en étant un vibrant et émouvant hommage, c’est un dialogue passionnant qui nous présente le portrait d’un peuple de légende dans lequel nous découvrons, pour la première fois, certaines facettes de la vie de ce grand chef Apache qui a longtemps tenu en échec l’armée des États-Unis.

Comme le dit si bien Corine Sombrun, je vous invite donc à faire « ce voyage extraordinaire aux sources des traditions chiricahuas et à accomplir, sur les pas symboliques de son arrière-petit-fils, l’une des dernières volontés de Geronimo pour lui-même et son peuple. »

 

Pour aller plus loin :

  • Corine Sombrun a été l'invitée de Pierre Philippe Cadert en marge de la sortie de "Sur les pas de Geronimo", livre qu’elle a écrit avec Harlyn Geronimo (Editions Albin Michel). Ce livre est né de la rencontre entre Corine Sombrun et Harlyn Geronimo, arrière-petit-fils du combattant légendaire du même nom. Pour écouter l'émission, cliquez ICI.

 

  • L’arrière-petit-fils du mythique guerrier apache tente de faire valoir le droit de son ancêtre à être enterré près de la rivière où il est né, au Nouveau-Mexique. Lire l’article « Le dernier combat de Geronimo ».

 

 

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Praticienne en Fleurs de Bach et Fleurs de l'Atlas

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Aujourd’hui il est reconnu que la majorité de nos symptômes physiques proviennent d’un déséquilibre émotionnel.

 

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