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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
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25 septembre 2019 3 25 /09 /septembre /2019 11:05

Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas encore visionnée, je vous invite à écouter ce court extrait tiré d'une conférence de Philippe Guillemant qui nous donne une définition scientifique et très intéressante de l’âme !

 

 

« L’âme peut être définie comme une interface entre le "vide" et l'espace-temps permettant de faire évoluer ce dernier hors du temps. Elle a à ce titre 4 caractéristiques physiques :

  • Elle permet une évolution non mécanique (i.e. sous l'égide de la conscience)
  • Elle est de nature non matérielle (au sens de la matière ordinaire)
  • Elle permet de maintenir l'entropie à son plus bas niveau (se débarrasser du désordre)
  • Elle survit à la mort du corps physique.

Il s'agit d'une définition de l'âme au sens large du Soi + Moi (6D), d'autres sont bien entendu possibles. »

 

Les sites de Philippe Guillemant :

 

 

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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 11:08

Écrivain, homme politique, aventurier, André Malraux, raconte dans son livre Hôte de passage, paru en 1975 chez Gallimard, une anecdote incroyable...

Un jour de 1957, Georges Salles, le directeur des Musées de France, vient lui apporter la photo d’une étoffe ancienne qui se trouve à Bagdag. Cette photo provient d’un antiquaire perse qui juge que le Louvre pourrait acquérir cette étoffe ancienne, malgré le mystère sur son origine.

André Malraux, intrigué, se penche et examine la photo. Elle représente un morceau de tissu où l’écrivain croit voir le dessin d’un aigle ou d’un papillon héraldique. Après réflexion…

– Je ne vois pas à quel style rattacher un dessin de ce genre dit-il.

– Vous non plus ? dit Georges Salles. J’espérais pourtant que vous alliez m’aider… Alors, il ne me reste plus qu’à m’adresser à Mme Khodari-Pacha…

– Qui est-ce ?

– Une voyante, la plus extraordinaire de ce temps. En tout cas, la meilleure depuis Mme Fraya !

André Malraux a un soupir sceptique. Pourtant, quelques jours plus tard, il accepte d’accompagner le directeur des Musées de France chez la pythonisse qui l’a déjà aidé à plusieurs reprises.

Celle-ci les reçoit dans son salon. Georges Salles lui tend la photo.

– Que pensez-vous de ceci ? Nous aimerions savoir d’où vient cette étoffe, de quand elle date, que signifie ce papillon ?

La voyante caresse la photo.

– Ce n’est pas un papillon, dit-elle au bout d’un moment. C’est une tache… une tache de sang, et l’étoffe a été pliée en deux…

– De quand date-t-elle ?

Mme Khodari-Pacha ferme les yeux. Rapidement, elle semble se trouver dans un état second.

– C’est très loin, très loin dans l’espace… L’Orient, et c’est un temps très ancien… […] Il y a un champ de bataille, la nuit. On s’est battu. Un roi qui cherche parmi les morts. Derrière des porteurs de lanternes…

Il semble que, devant ses yeux clos, un film se déroule… La voyante voit des scènes qu’elle essaie de décrire en quelques mots.

– Il y a un fleuve comme le Nil […] Il y a des Blancs sur des chevaux et des hommes de couleur sur… sur quoi ? D’énormes animaux que je ne connais pas, multicolores… Des animaux disparus ? Mais les Blancs ne sont pas des hommes des cavernes, plutôt des Romains…

– Voyez-vous leurs costumes ? demande Georges Salles

– Il y a des jambes nues… aussi quelque chose comme des pantalons de zouaves, mais blancs…

André Malraux est très impressionné. Et malgré son scepticisme, il commence à se demander si cette femme, qui est assise en face de lui, n’est pas en train d’assister à des événements qui se sont déroulés dans l’Antiquité…

– C’est un désert montagneux… Et l’homme que je vois est un chef des Blancs […] Il est rasé. Ses cheveux clairs mangent son front. […] Quand il descend de cheval, il marche très vite… Ah ! Les animaux vont charger, ils lèvent la trompe… Ce sont… je vois mieux maintenant… des éléphants peints… Tiens, il y en a qui sont dorés ! […] Il y a des soldats tout… hérissés de pointes de fer, comme des châtaignes...

Sans que ni Georges Salles, ni André Malraux n’interviennent, la voyante livre ses visions. Elles semblent s’attacher à un homme, un roi, dont des fragments de l’histoire surgissent dans son esprit, de manière apparemment aléatoire.

– L’homme va mourir, mais plus tard… […] L’homme est en face d’un autre, dit-elle, monté sur un des éléphants peints… […] L’homme s’en va vers le désert… Pourtant, c’est lui qui a gagné la bataille…

La voyante continue de parler par courtes phrases. Elle mentionne un ami que l’homme a tué ; des montagnes bleues ; la tête d’un cheval soutenue par le fer d’une lance ; une fête réunissant « tous les chefs » dont les casques sont coiffés de feuilles ; des gens dans de longs chariots bâchés :

– Des tapis pendent. Dedans, des hommes, dix, quinze… Ils gesticulent, ils chantent, ils sont ivres… L’homme est allongé sur le pont d’un grand vaisseau. Les soldats sont sur des barques… Ils passent devant lui, l’acclament. Lui les salue… Pourtant c’est un homme très triste…

– Distinguez-vous le visage de l’homme ? demande Georges Salles.
– Maintenant oui.
– Comment sont ses yeux ?
– Tiens, tiens ! un bleu, un noir !

Stupéfait Georges Salles regarde André Malraux. Tous deux pensent aux yeux d’Alexandre de Macédoine, Alexandre le Grand qui avait bien ces yeux-là, des yeux vairons…

Quand ils sont dans la rue, ils sont encore sous le coup de toutes ces révélations d’une exactitude déconcertante. Ils ont eu l’impression qu’en touchant simplement la photo de cette étoffe, Mme Khodari-Pacha a vu se dérouler à une vitesse stupéfiante les principaux épisodes de la vie d’Alexandre le Grand : sa confrontation avec le roi Porus en Inde, la victoire qui se conclut pourtant par la décision du retour, le meurtre de Kleitos, etc.

André Malraux confie même que si madame Khodari-Pacha avait lu, la veille, une Vie d’Alexandre, elle ne s’en serait pas souvenue aussi parfaitement…

– Alors, transmission de pensée ? dit Georges Salles.

– Impossible, nous n’avons pensé à Alexandre le Grand que lorsqu’elle a parlé des yeux de couleurs différentes…

– Peut-être s’agit-il d’une transmission de connaissance oubliée, dit Georges Salles ; car, bien que n’y pensant pas, nous connaissions tout ce qu’elle nous a décrit… Enfin, tout… sauf l’essentiel : la tache de sang… Car cela, nous n’y avions pensé ni l’un ni l’autre…

– Mais est-ce bien du sang ? dit André Malraux. Il faudrait faire une analyse et si l’on apprend que Mme Khodari-Pacha a dit vrai sur ce point… alors…

Il ne termine pas sa phrase, mais il est clair qu’il pense à ce moment que, si la voyante ne s’est pas trompée pour la tache, il en conclura sans doute que, dans une vision prodigieuse, elle a bien assisté à une bataille d’Alexandre le Grand…

Quelques mois plus tard, Georges Salles, qui a convaincu un mécène d’acheter l’étoffe pour son propre compte, emporte la pièce au laboratoire. Les deux hommes apprennent par retour du courrier que l’analyse de la tache ; une tache vieille de plus de deux mille ans… est bien une tache de sang…

Au-delà de l’anecdote, ce qui est frappant ici est de découvrir sous la plume d’André Malraux que le recours à des voyants était manifestement une habitude du personnage. Georges Salles avait travaillé, dans le cadre de ses fonctions à la tête des musées de France, avec les chercheurs de l’époque, et notamment le docteur Osty, un temps président de l’Institut de Métapsychie.

André Malraux était très intéressé par tous ces phénomènes, et même très troublé. Un jour qu’un rationaliste lui disait : « Je ne crois ni au spiritisme, ni à la voyance, ni à la parapsychologie, car il est impossible de renouveler les phénomènes et les expériences à volonté », il a répondu : « Les artistes non plus ne contrôlent pas leurs dons… » Et il a ajouté : « Victor Hugo a dit : C’est bien moi qui ai écrit Olympio, mais je ne l’écris pas tous les matins… »  Les phénomènes de parapsychologie sont du même ordre.

 

Sources :

 

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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 10:38

Avez-vous déjà entendu parler de "diapsychie dermographique" ? C’est la faculté de certaines personnes à faire apparaître sur leur peau des représentations qu’on leur a communiquées par voie télépathique.

Exemple

C’est en 1927 que le docteur Eugène Osty, alors président de l’Institut Métapsychique de Paris, avec ses collaborateurs ont étudié ce phénomène de diapsychie dermographique que possédait la médium Olga Kahl, une dame de nationalité russe vivant à Paris qui arrivait à faire apparaître sur sa peau des pensées qu’on lui communiquait en dehors des canaux connus.

En octobre 1927, le Dr Eugène Osty conduit avec Olga Kahl plusieurs expériences concluantes. Par exemple, il se représente un mot en se concentrant et en serrant le poignet de la médium. Après quinze secondes d’attente, on voit apparaître sur l’avant-bras d’Olga des lettres rouges, RO. Eugène Osty avait pensé le mot Rosa.

 

En janvier 1928, il mène d’autres expériences. Une vingtaine de feuilles de papier avec des dessins ont été préparées à l’avance. Le médecin prend une de ces feuilles au hasard, l’applique sur le font de madame Kahl et le dessin apparaît sur l’avant-bras.

Exemple

Citons d’autres expériences, en rappelant que Mme Kahl était de nationalité russe, ce qui a une importance dans l’analyse du phénomène.

Le Dr Jean-Charles Roux, prié de penser à un nom, évoque dans sa pensée celui d’une petite fille, sa nièce Renée. Mme Kahl tend son bras où l’on ne voit rien et demande au Dr Roux d’appliquer sa main sur l’avant-bras, ce qu’il fait pendant trente secondes. Des lignes rouges se forment, puis apparaît nettement un R, puis un E, puis un H et Olga dit aussitôt : « Renée » ; le H est la forme du N en russe, ce qui montre le rôle du psychisme subconscient du sujet dans le phénomène.

Le Dr Cunéo réalisa la même expérience avec Mme Kahl, après avoir écrit dans une pièce voi­sine un nom sur du papier ; on vit se dessiner sur l’avant-bras le nom de Sabine, avec quelques erreurs : Sabni. Mme Kahl regardait avec autant d’intérêt que les expérimentateurs le dessin qui apparaissait, car l’image subconsciente s’exté­riorisait sur son bras et ne parvenait à sa cons­cience que par cette voie.

Le 22 janvier, en compagnie du docteur d’Espiney, et de trois témoins, Olga fait apparaître Y. Lande sur son bras ; or la cible mentale sur laquelle se concentrait Eugène Osty était le nom Yolande. Robert Tocquet, professeur de sciences physiques, chimiques et naturelles a également été témoin de cet étrange phénomène de diapsychie dermographisme sur Olga Kahl.

Exemple

Ainsi, cette dame s’avère capable de détecter un mot, un chiffre, ou une image simple, et de le faire apparaître sur sa peau, à un endroit désigné par elle d’avance. Le plus souvent, l’inscription s’effectue sans qu’elle ait eu au préalable connaissance de la cible ; mais il lui arrive qu’une vision l’informe de l’image ou du mot quand le tracé dermographique commence à se former.(2 & 3)

Comment ne pas rapprocher ce phénomène de diapsychie ­dermographique expérimental avec les "marques de naissance" attribuées à la suite d’un choc comme l’explique dans son livre le Dr Ian Stevenson "Réincarnation et biologie"

Les témoignages les plus répandus de l’effet des images mentales d’une personne sur le corps d’une autre personne vivante se trouvent dans les cas des "impressions maternelles", expression utilisée pour désigner le supposé lien causal entre un événement qui choque ou qui terrifie une femme enceinte et une anomalie sur le bébé né ensuite.

Ces altérations corporelles peuvent également surgir dans certains cas d’hypnose quand la personne revit un traumatisme.

Dans l’un des plus impressionnants cas, le sujet revivait (à l’aide de l’éther) un moment où, étant à l’hôpital et devant être immobilisé, ses bras avaient été attachés par une corde. Lorsque le sujet revécut cette expérience, de profondes stries apparurent sur ses avant-bras. Elles ressemblaient exactement à celles qui apparaissent sur la chair d’une personne attachée avec une corde.

© Ian Stevenson

De tels cas sont moins rares qu’il ne paraît. On en trouve non seulement dans l’espèce humaine, mais aussi dans le règne animal. L’un de ceux-ci a pu être observé avec précision : c’est celui de deux petits chatons d’un boulanger de Nice qui portaient sur leur pelage gris le millésime 1921 surmonté de trois petites taches, gris foncé.

Une enquête approfondie eut lieu qui établit que ces marques étaient la reproduction des chiffres et des trois étoiles inscrits sur des sacs de farine, placés dans l’arrière-boutique du boulanger. La chatte, mère de ces chatons, était restée, avant leur naissance, tapie pendant des heures, guet­tant une souris, les yeux fixés sur un de ces sacs. Le rapport détaillé de ce cas remarquable a été publié dans la Revue Métapsychique (1922, n° 1).(1)

Comme le rappel André Dumas(1), dans son livre "La Science de l’Âme", des phénomènes de ce genre ont été observés depuis la plus haute antiquité. La Bible nous apprend que Jacob utilisait déjà l’idéoplastie, afin d’obtenir des agneaux tachetés et augmenter ainsi son troupeau aux dépens de Laban. Il avait convenu avec lui, dont il gardait les troupeaux, que toutes les chèvres, brebis et agneaux tache­tés et picotés seraient pour lui. (Genèse 30, 31-40).

Un autre exemple d’embryo-stigmate dans le règne animal est celui de l’œuf du coucou. Plu­sieurs jours avant de déposer son œuf parasite, la femelle rôde autour du nid qu’elle a choisi. Et cet œuf est toujours de la même coloration et tacheté de la même manière que les œufs de l’es­pèce choisie comme victime. Le British Museum en possède une collection impressionnante.

© Sciences et Avenir

Il n’y a pas de doute quant à la réalité de ces faits, mais ils font vaciller la raison en nous confrontant à une version mixte de plusieurs phénomènes incompréhensibles.

Dans le cas de la médium Olga Kahl il y a d’abord l’inscription d’une représentation dans le corps. Mais le chercheur est surtout interpellé par le mode de transmission de cette information, qui est de nature télépathique et qui en plus n’émerge pas systématiquement dans la conscience de la patiente qui le découvre une fois l’apparition de l’inscription…

 

Sources :

(1) André Dumas : « Psi » dans la Nature : L’déoplastie - Revue Psi International N° 5. Mai-Juin 1978

(2) E. Osty « Ce que la médecine doit attendre de l’étude expérimentale des propriétés psychiques paranormales de l’homme », Revu métapsychique, mars, avril 1929, p. 63.

(3) Bertrand Meheust : « Jésus thaumaturge »  , InterEditions, 2015, p. 334)

 

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 08:48

Nous avons du mal à croire certaines histoires tant elles paraissent incroyables. Et pourtant...

  • Orlando Serrell ne disposait pas de compétences particulières jusqu’à ce qu’il ait été frappé par une balle de baseball sur le côté gauche de la tête quand il avait dix ans. Après avoir souffert de maux de tête sévères, il a découvert son incroyable capacité à effectuer des calculs de calendrier d’une complexité exceptionnelle. Il a découvert également qu’il se souvenait des moindres détails de sa vie vécus depuis lors.

(Même si la vidéo est en anglais, on peut se rendre compte de la facilité à laquelle il répond aux questions, il semble lui-même étonné…)

 

  • Tony Cicoria, un chirurgien orthopédiste frappé par la foudre se met à composer ses propres sonates et partage son temps entre concerts et médecine.

(Vidéo en anglais, j’ai passé sa présentation afin que vous puissiez juste l’écouter)

 

  • Denver, Colorado. Lachlan Connors, jeune adolescent, a subi des chocs violents avec traumatismes crâniens répétés lors de matchs sportifs. Ces commotions cérébrales lui ont valu une hospitalisation et se sont compliquées de crises d'épilepsie. Quelques jours après son traumatisme crânien, il est soudainement devenu un virtuose musical et a pu jouer plus d'une dizaine d'instruments de musique, sans avoir pris aucun cours de solfège ou de musique.

(Vidéo en anglais, j’ai également passé l’introduction afin que vous puissiez juste voir avec quelle facilité il joue de ces instruments)

 

  • C'est le cas également de Derek Amato. En 2006, cet américain a été victime d'un traumatisme crânien en se cognant la tête violemment dans le fond d'une piscine peu profonde. Outre les complications qu'il a subies, il a pu d'un seul coup jouer du piano, sans aucune difficulté comme s'il en avait fait toute sa vie. (Lire également l'article dans le magazine inexploré n°42 "La musique intuitive")

(Reportage de 02:44mn en français sur : "Les mystérieux pouvoirs du cerveau" avec la participation du Dr Stéphane Gayet et de Derek Amato. Réalisation : David GALLEY - Production : Via Media Production)

Et la liste n'est pas close...

 

Certaines personnes ont donc développé des facultés scientifiques ou artistiques exceptionnelles après un tel choc.  Cette évolution spectaculaire post-traumatique est appelée couramment "syndrome du savant acquis", par opposition au "syndrome du savant (congénital)" qui concerne des enfants ayant une capacité remarquable et même exceptionnelle dans des domaines spécifiques, contrastant avec des déficits neuropsychiques dans d’autres domaines. Dans Rain Man, par exemple, le personnage qu'incarne Dustin Hoffman est un calculateur prodige doué d'une mémoire phénoménale, tandis que ses capacités cognitives et comportementales sont limitées en raison de son autisme.

En revanche, dans le syndrome du savant acquis, c'est à la suite d'une soudaine et violente atteinte cérébrale, provoquant la destruction des neurones touchés par l’accident, qu’un remaniement cérébral exceptionnel créerait de très nombreuses connexions nouvelles qui seraient à l’origine de ces incroyables aptitudes artistiques ou intellectuelles.

On peut exprimer cette notion de la façon suivante : dans notre cerveau, il y a en permanence des zones actives et des zones dormantes ou inactives, car inhibées. Ces dernières sont inhibées par les zones actives dominantes. Elles le sont, car elles sont considérées comme peu utiles dans un mode de vie dit « normal ». Mais lorsqu’une zone dominante est détruite accidentellement, elle cesse d’inhiber les zones dormantes qu’elle réprimait. Ces zones dormantes se trouvent donc activées et révèlent des facultés tout à fait insoupçonnées, car dormantes. Dr Stéphane Gayet

Un "savant méconnu" sommeillerait-il en chacun de nous ? Si tel est le cas, pourrait-on trouver un moyen d'exploiter ces capacités enfouies sans passer par de tel traumatisme ?

 

Source :

- Lire l'interview du Dr Stéphane Gayet sur le site Atlantico.fr

- Lire l'article "Du génie par accident" sur le site Pourlascience.fr

Pour aller plus loin :

Un événement unique en France, Les Mystérieux Pouvoirs de L'Esprit Humain, le Samedi 6 Avril 2019, de 10h à 20h au Grand Rex à Paris, venez vivre une expérience inédite et découvrir une autre partie de vous-même.

 

  • Pour plus d'infos sur cette journée exceptionnelle, rendez-vous sur le site de l'INREES

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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 16:17

Cet objet en forme de cigare venu d'au-delà du système solaire alimente les études depuis plus d'un an et personne n'a encore totalement écarté la folle hypothèse d'un engin artificiel.

"Oumuamua" signifie messager en langue hawaïenne a été découvert le 19 octobre 2017 avec le télescope Pan-STARRS1 situé à Hawaii qui traque les objets croisant la Terre.

 

Ce n'est pas l'hypothèse la plus plausible, et personne ne prétend le contraire. Mais l'arrivée d'un objet spatial en forme de long cigare en provenance de l'espace intersidéral n'a pas manqué d'intriguer la communauté scientifique et le grand public. Et aujourd'hui encore, certains n'excluent pas totalement la possibilité qu'il puisse s'agir d'un engin construit par des extraterrestres.

Oumuamua, c'est son nom, est un objet rouge sombre, en apparence rocheux, d'environ 400 mètres de long, une dizaine de fois plus long que large, tournant sur lui-même.

Lorsqu'il a été détecté, on a aussitôt pensé à une classe d'objets célestes, envisagés par la théorie mais qui n'avaient encore jamais été observés : les astéroïdes interstellaires. Il s'agit d'astéroïdes comme les autres, ou presque, des blocs composés de mélanges de roches formés dès l'origine d'un système solaire, mais nés autour d'une autre étoile avant de s'en éloigner et de traverser l'espace intersidéral. Venu d'ailleurs, Oumuamua a ainsi traversé notre système solaire avant de repartir loin, très loin de nous.

Une comète ? oui mais...

Mais cataloguer Oumuamua n'est pas si facile, et encore aujourd'hui il est un casse-tête pour les spécialistes. Car l'hypothèse astéroïde a pris rapidement du plomb dans l'aile : Oumuamua a accéléré lors de sa sortie du système solaire, alors que la force gravitationnelle du soleil aurait dû au contraire le ralentir.

Les astronomes ont alors pensé qu'il pouvait s'agir d'une comète et non d'un astéroïde. Les comètes contiennent en effet des gaz gelés qui se réchauffent aux rayons du soleil, et finissent par se dégager en jets susceptibles de jouer un rôle de propulseur, un phénomène connu sous le nom de "dégazage" et qui explique la fameuse queue des comètes.

En observant les données collectées lors du passage d'Oumuamua, les scientifiques ont cependant remarqué qu'il manquait un élément essentiel pour qu'il s'agisse d'une comète. Si elle avait dégazé, où étaient les gaz ? Ni queue ni halo n'ont été observés autour d'Oumuamua. De plus, une étude récente de Roman Rafikov, un astrophysicien de l'université de Cambridge, montre que les forces qui auraient dû le faire accélérer et produire une queue, s'il s'agissait d'une comète, l'auraient brisée en morceaux.

On revenait donc à la case départ : un objet inconnu.

Lire la suite sur L’OBS : Ce "cigare interstellaire" est-il vraiment un vaisseau spatial ? du 06 novembre 2018 par Jean-Paul Fritz.

 

Dans un autre article publié le même jour sur CNews les chercheurs du Harvard Smithsonian for Astrophysics estiment pour leur part que l'objet, 10 fois plus long que large, de couleur rouge et noir et se déplaçant à 315 431 km/h, pourrait être « d'origine artificielle ».

« Oumuama pourrait être la première sonde opérationnelle envoyée intentionnellement vers la Terre par une civilisation extra-terrestre », écrivent les chercheurs dans un article rapporté par CNN.

Ces derniers estiment aussi que l'Oumuamua pourrait être une « voile solaire » comparable à celle fabriquée sur notre Terre, et qui permet aux vaisseaux spatiaux de se déplacer grâce à la radiation émise par les étoiles. Les chercheurs pensent que le fait que l'objet se déplace à haute vitesse et sur une trajectoire inhabituelle pourrait signifier qu'il n'est plus en service.

« Oumuamua est le premier objet jamais vu dans notre système solaire que l'on sait provenir d'autre part », écrivent également les scientifiques.

Et cette semaine, dans Paris Match l’article de David Ramasseul relate que l’astrophysicien Avi Loeb, dans une interview donnée au journal israélien Al Haaretz, explique pourquoi il estime que l’étrange astéroïde Oumuamua pourrait être un vaisseau d’origine extraterrestre.

Avi Loeb, chair of Harvard’s Astronomy Department, pictured The Harvard Gazette

« Je me moque de ce que pensent les gens » : Avi Loeb, directeur du département d’astronomie de l’université de Harvard n’a pas la langue dans sa poche. Ni les idées : dans un article publié par The Astrophysical Journal Letters, revue de référence de la discipline, Avi Loeb émet l’hypothèse que l’astéroïde Oumuamua, premier objet observé dans notre Système solaire sans en être originaire, pourrait avoir été fabriqué par une civilisation extraterrestre. (« Si j'ai raison, c'est l'une des plus grandes découvertes de l'Histoire » La suite de l'article sur Paris Match)

Trouver des objets ressemblant à Oumuamua, que l'on puisse analyser de plus près, nous apporterait des réponses sur la nature du premier objet interstellaire jamais détecté par l'humanité. Même si le mystère plane encore autour d’Oumuamua, ce visiteur venu d’ailleurs mérite bien sa place dans l'histoire des sciences comme l’explique si bien l’astrobiologiste Karen J. Meech de l’Institut d’astronomie de l’Université d’Hawaï dans cette vidéo.

 

 

« Je pense que “Oumuamua” a beaucoup d’autres choses à nous apprendre […]. Plus important encore, je pense que ce lointain visiteur a vraiment confirmé le fait que notre système solaire n’est pas isolé. Nous faisons partie d’un milieu bien plus grand et, en effet, nous pourrions bien être entourés de visiteurs interstellaires sans même le savoir. Ce cadeau inattendu a peut-être soulevé plus de questions qu’il n’a apporté de réponses, mais nous avons été les premiers à saluer un visiteur d’un autre système solaire. » Karen J. Meech

 

Pour aller encore plus loin :

Découvrez également la toute dernière interview de l’astrophysicien Ari Loeb. En voici un extrait :

Pourquoi vous inté­­res­­sez-vous à la recherche d’une intel­­li­­gence extra­­­ter­­restre ?

« Je pense que la ques­­tion « sommes-nous seuls ? » est la plus fonda­­men­­tale de la science, car elle a d’im­­por­­tantes impli­­ca­­tions sur la manière dont nous voyons notre place au sein de l’uni­­vers. Si nous trou­­vons la preuve de l’exis­­tence d’une autre civi­­li­­sa­­tion, nous réali­­se­­rons peut-être que nous ne sommes pas les plus intel­­li­­gents du quar­­tier, et qu’il existe des tech­­no­­lo­­gies plus avan­­cées que les nôtres, parce d’autres ont eu plus de temps pour les inven­­ter. »

Pour retrouver la suite de cet entretien, cliquez ICI

 

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