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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:09

Voici une histoire troublante d’incorporation (ou de possession) qui reste à ce jour inexpliquée… Extrait :

Nous sommes le 11 novembre 1918, à Calais. Depuis onze heures du matin, moment extraordinaire où toutes les cloches de la ville se sont mises à carillonner pour annoncer la fin de la guerre, une foule surexcitée parcourt les rues en agitant des drapeaux et en chantant La Marseillaise, La Madelon ou Tipperary. On pleure, on rit, on s’embrasse, on boit à la victoire. Des bals s’improvisent au coin des rues…

http://calais-pendant-la-guerre-14-18.e-monsite.com

Dans cette foule en folie, il y a deux êtres qui ne se connaissent pas encore mais que le destin va brusquement mettre face à face et qui sont appelés à vivre la plus extraordinaire, la plus stupéfiante des aventures …

Lui, s’appelle Michel Davel. Il a vingt ans, il est simple matelot. Elle s’appelle Rose-Mary Adrian. Elle est blonde, ravissante et elle a dix-sept ans. Elle vit chez ses parents dans une grande maison entourée d’un parc, à la sortie de Calais. Son père est anglais, sa mère est française. Elle parle couramment leurs deux langues.

Si Michel est seul dans la foule, Rose-Mary, elle, est accompagnée de trois cousines de quatre à cinq ans ses aînées. Toutes les quatre ont piqué sur leurs manteaux ou sur leurs bérets des cocardes tricolores et de minuscules drapeaux britanniques. Bras dessus, bras dessous, elles s’approchent d’un petit bal improvisé où des couples dansent…

C’est là que Michel, qui regarde les danseurs, remarque tout à coup Rose-Mary. Il est fasciné par tant de charme et comme aujourd’hui tout est permis, il s’approche et prend le bras de la jeune fille.

– Vous venez danser ?

Elle tourne la tête, amusée. Il est marin, joli garçon, c’est la Victoire: elle le suit sans se faire prier, toute fière d’avoir été choisie. Or, dès qu’ils commencent à danser, ils se sentent envahis, submergés par une émotion qu’ils n’ont encore jamais connue…

Quand la musique s’arrête, le matelot ramène Rose-Mary vers ses cousines; mais il ne la quitte pas. Il a d’ailleurs décidé de ne plus jamais la quitter.

– Monsieur reste avec nous ? demande une des jeunes filles.

– Oui ! répond simplement Rose-Mary.

Tout le groupe replonge dans la foule. Les trois cousines devant, Rose-Mary et Michel derrière, main dans la main, savourant un plaisir étrange qui leur tourne un peu la tête … Ils se revoient le lendemain, le surlendemain, tous les jours. Et un soir, Rose-Mary annonce à ses parents qu’elle veut se marier.

M. Adrian prend des renseignements sur Michel et apprend que le jeune homme n’a « ni fortune ni espérance »… Alors, il s’oppose de façon catégorique au mariage.

– De plus, ajoute-t-il, je t’interdis absolument de revoir ce garçon !

Rose-Mary est effondrée. Elle sanglote, elle ne veut plus vivre. Elle tombe malade. Au bout de quelques semaines, M. Adrian a une idée :

– Pour t’aider à guérir, dit-il, nous allons quitter la France. Nous irons vivre en Australie. Là-bas, tu te feras de nouvelles relations et tu finiras par oublier… Crois-moi, je te tiens le langage de la sagesse. Les mésalliances n’ont jamais fait de ménage heureux !

Un mois plus tard, la famille Adrian quitte Calais et va s’installer à Perth, en Australie.

Et les années passent. Mais Rose-Mary reste fidèle à Michel. Elle repousse toutes les demandes en mariage, tous les amoureux, tous les soupirants. Et Dieu sait qu’il y en a autour de cette fille intelligente, belle et fortunée.

Au début de 1935, elle a trente-quatre ans quand ses parents meurent, victimes d’une épidémie. Elle quitte alors Perth et va habiter Melbourne.

Et c’est là qu’un matin, dans une rue, elle se trouve soudain face à face avec un homme qui s’arrête et qui crie :

– Rose-Marie !

Le son de cette voix qu’elle aurait pu reconnaître entre mille la fait presque défaillir. Elle murmure:

– Michel !…

Pourtant, elle a du mal à reconnaître les traits du petit matelot de 1918. En dix-sept ans, il a changé. Il lui semble plus grand ; son visage même est différent : la mâchoire est plus large et les yeux d’un bleu plus foncé qu’autrefois… Mais il parle et elle retrouve son accent du nord de la France, ses expressions, son rire.

Il l’entraîne dans un café et, pendant une heure, il évoque des souvenirs. Les images qu’il ressuscite la touchent au plus profond d’elle-même, car il se souvient de tout jusqu'au moindre petit détail y compris ce qu’il lui a dit en la raccompagnant le soir jusqu’à la maison de ses parents… Il n’a rien oublié !

– Que fais-tu ici, Michel ?

– Je suis docker dans le port de Melbourne depuis l’année dernière… Je parle si mal anglais que je n’ai pu trouver mieux…

– Quand es-tu venu en Australie ?

– Ma réponse va t’étonner : je ne sais pas. J’ai eu un accident le 12 août dernier. On m’a relevé sur le bord de la route avec une fracture du crâne et conduit à l’hôpital. Quand je me suis réveillé, il y avait une grande zone d’ombre dans ma mémoire… et toi ?

Rose-Mary raconte sa vie avec ses parents...

Le mois suivant, ils se marièrent. Rose-Mary fit entrer Michel (malgré son mauvais anglais) dans une entreprise dirigée par un ami de son père, et ils furent heureux, d’un bonheur de conte de fées, pendant treize ans…

Mais un soir de 1948, Michel, qui s’était absenté pendant deux jours, rentre chez lui avec un air tellement bouleversé que sa femme se précipite :

– Que se passe-t-il ?

Michel reste un long moment silencieux. Puis il parle. Et Rose-Mary le regarde ahurie, stupéfaite, car il parle dans un anglais impeccable. Et voici ce qu’il dit :

– Rose-Mary… je viens de découvrir une chose effroyable… Je ne suis pas Michel…

– Quoi ?

– Non… La mémoire m’est revenue, je ne suis pas français… je suis anglais… Je m’appelle George Littlon. Je vivais à Adélaïde quand j’ai eu mon accident, et j’ai déjà une femme légitime qui est toujours vivante…

– Ce n’est pas vrai ?

– Si… La mémoire m’est revenue subitement il y a trois jours, et j’ai fait une enquête. Ma femme vit toujours à Adélaïde, je l’ai vue hier et elle m’a reconnu tout de suite.

– Mais ce n’est pas possible !

– Écoute-moi : en 1934, le 12 août, j’ai fait une chute, je me suis ouvert le crâne, j’ai perdu la mémoire et l’on m’a transporté à l’hôpital. Alors, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais en me réveillant, je parlais français. J’ai dit que je m’appelais Michel Davel. Comme je n’avais pas de papiers sur moi, le personnel administratif m’a pris pour un marin français en rupture de bord et les autorités australiennes m’ont donné une carte de séjour et une carte de travail. Puis je t’ai rencontrée et, pendant treize ans, je n’ai eu aucun doute. J’avais curieusement dans ma mémoire tous les souvenirs d’un autre… de celui que tu as aimé autrefois.

Rose-Mary pense devenir folle. Comment croire cette histoire alors que son mari lui a rappelé, tout au long de ces treize ans de vie commune, mille détails de leur adolescence, mille faits qu’eux seuls connaissaient ?

S’imaginant que son mari invente cette histoire extravagante pour la quitter, elle se rend à la police. Mais elle ne tarde pas à apprendre que tout est vrai.
Alors brisée, elle retourne en Angleterre et elle charge des amis français de faire des recherches pour savoir ce qu’est devenu Michel Davel, le vrai.

Un matin, elle reçoit la réponse. Une réponse qui la terrifie : Michel est mort accidentellement le 12 août 1934, c’est-à-dire le jour même où l’autre, en Australie, s’était ouvert le crâne…

Après avoir appris que le vrai Michel état mort exactement à la même date, Rose-Mary a été tellement troublée qu’elle a décidé de consacrer le reste de sa vie à enquêter sur les mystères de la mort et écrits de nombreux livres sur ce sujet.

Elle a même fondé une société de recherche métapsychique. Pendant des années, leur premier sujet d’étude fut le cas Davel. Rose-Mary et certains membres de cette société ont été de farouches enquêteurs !

 

Sources : Histoires magiques de l’histoire de France, Guy Breton & Louis Pauwels, Tome 1, page 731 à 738, Éditions France Loisirs, 2000.

 

Pour aller plus loin :

Vous pouvez retrouver l’histoire dans sa totalité et le compte rendu en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

 

 

C'était impossible... et pourtant ! Pierre Bellemare & Grégory Frank, page 9 à 29, Éditions Flammarion, 2014.

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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 16:39

"L'Amour Médecin" est un livre/documentaire à l'initiative d'Emmanuelle Soni-Dessaigne qui parlera de santé, de médecine, de spiritualité et de science, mais aussi d’amour... 

« Ce n’est pas les médecins qui nous manquent, c’est la médecine » Montesquieu

 

Il rassemblera de nombreuses personnalités de tout horizon, soignants, médecins, chercheurs, thérapeutes, engagés de Vie ; des cœurs désireux de voir émerger une nouvelle approche de l’Être, holistique et humaine, engagés dans l’espoir d’une médecine intégrative, ouverte et sensée à la fois.

 

« J’irais à la rencontre des personnes influentes pour redéfinir la médecine telle que nous la connaissons, partager leurs histoires et inspirer le monde. » Emmanuelle Soni-Dessaigne

 

Les intervenants : DR. MARIO BEAUREGARD, GREGORY MUTOMBO, HANANE FATIMA-HASSANI, MIKE HUNG, FRANCOIS BRETON, DR. JEAN-LOUIS GARILLON, DR. MANAN SONI, DR. JOAO DAS NEVES PEREIRA, CONRAD, DR. FABRICE JORDAN, ALINA MOYON, JONATHAN LEGER-RAYMOND, PHILIPPE SIONNEAU, DR.OLIVIER CHAMBON, GWEN CLAPPE, DR. SANDY OCTAVIA PLOUVIER, DR. CLAIRE LEPPERT, DR. CHARLES PAITEL, CARINE SONGEON-RIONDEL, MALEK BOUKERCHI, DR. CÉLINE LAMY, SABRINA PHILIPPE, FLORENCE HENRY, CORINNE HAMEL ...

 

Pour plus d’info sur ce très beau projet, je vous invite à visiter le site :

 

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1 novembre 2018 4 01 /11 /novembre /2018 17:02

Cette nouvelle formule de la revue trimestrielle Parasciences est une réussite !!

Les articles, qui restent toujours aussi bien documentés et passionnants, sont beaucoup plus mis en valeur sur ce beau papier glacé, même leur mise en page, due certainement au changement de format, est plus aérée et plus agréable à lire, tout y est plus lisible avec des photos de belles qualités. Et, cerise sur le gâteau, cette revue est dorénavant disponible chez les marchands de journaux.

Alors, n’attendez plus pour la découvrir, vous ne serez pas déçu !

Je laisse maintenant la place à celui qui vous en parlera mieux que moi puisqu’il s’agit de l’éditeur Jean-Michel Grandsire qui a réalisé cette première petite vidéo de présentation pour ce deuxième numéro.

 

  • Épisode 1: présentation générale et article de Fabrice Bonvin sur la vision à distance sur la page Facebook de Parasciences en cliquant ICI...

 

  • Épisode 2 : Jean-Michel Grandsire nous présente Marc Montlahuc qui obtient des résultats spectaculaires en transcommunication. L’article contient également un lien permettant de visionner la première intervention télévisée du Père François Brune...

Pour en savoir plus :

* Consultez la page Facebook de Parasciences où vous pourrez bientôt voir la suite de cette présentation.

* Pour connaître le sommaire ou commander cette revue, cliquez ICI

* Vous pouvez également lire les articles précédents sur le site de Parasciences en cliquant ICI

 

Bonne lecture !

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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 18:23

Ernest Hemingway est bien connu comme étant l’un des plus grands écrivains du XXème siècle. Mais vous pourriez être surpris de savoir qu’il a vécu une E.M.I., une expérience de mort imminente.

En 1917, à 18 ans, incapable de passer l’examen physique militaire en raison d’une faiblesse aux yeux, Ernest Hemingway décide de s’enrôler comme chauffeur d’ambulance pour la Croix-Rouge italienne.

Le 8 juillet 1918, au petit jour, à Fossalta di Piave sur le front austro-italien, pendant qu’il apporte des vivres aux soldats, un tir de mortier autrichien l’atteint grièvement aux jambes. Alors qu’il tente de secourir un camarade, il est par deux fois touché par un tir de mitrailleuse.

Il sera opéré douze fois et hospitalisé durant trois mois à l’hôpital américain de Milan. C’est là qu’il écrit une lettre à sa famille, en faisant la déclaration suivante :

Mourir est une chose très simple. J’ai regardé la mort et je la connais vraiment…

Bien qu’assez vite rétabli sur le plan physique, il eut beaucoup de mal à se réadapter...

Des années plus tard, Hemingway a déclaré à un ami ce qui s’était réellement passé lors de cette fatale nuit de 1918 :

J’ai senti mon âme, ou quelque chose comme ça, qui quittait mon corps, comme lorsqu’on tire un mouchoir de soie de sa poche par un coin. Elle tournoya autour de moi, puis revint, rentra de nouveau dans mon corps et je n’étais plus mort.

Ne sachant pas ce qu’il avait vraiment vécu, Ernest Hemingway restera profondément affecté par cette décorporation.

 

Sources :
Encyclopædia Universalis sur « Le soleil se lève aussi » d’Ernest Hemingway
Magazine Science & Au-delà n°4, octobre 2017 "10 expériences stupéfiantes de mort imminente

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 09:06

Folio

 

Ce qu’il faut avant tout savoir :

Christian Bobin, écrivain et poète français, est né d'un père dessinateur à l’usine Schneider et d'une mère calqueuse, le 24 avril 1951 au Creusot en Bourgogne, Saône-et-Loire où il vit toujours. Il est l'auteur d'ouvrages dont les titres s'éclairent les uns les autres comme les fragments d'un seul puzzle. II a reçu le prix d'Académie 2016 pour l'ensemble de son œuvre.

 

Résumé du livre :

« Je suis fou de pureté. Je suis fou de cette pureté qui n’a rien à voir avec une morale, qui est la vie dans son atome élémentaire, le fait simple et pauvre d’être pour chacun au bord des eaux de sa mort noire et d’y attendre seul, infiniment seul, éternellement seul. La pureté est la matière la plus répandue sur la terre. Elle est comme un chien. Chaque fois que nous ne nous reposons sur rien que sur notre cœur vide, elle revient s’asseoir à nos pieds, nous tenir compagnie. »

Il y a des livres qui nous est difficile de résumer et ce recueil de onze nouvelles en fait partie. Son écriture très poétique me touche et ses phrases profondes et lumineuses me donnent l’envie de rêvasser de les analyser, les relire pour bien m’en imprégner ; « L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence. ».

Christian Bobin parle divinement bien de l’amour, de la mélancolie, de la beauté du monde, du temps qui passe… Tout n’est que pureté dans cet ouvrage d’une sensibilité incroyable. Il nous montre le monde tel que l'on ne le voit plus.


« Il y a un moment dans la peinture où le peintre sait que son tableau est fini. Pourquoi ? il ne saurait le dire, simplement reconnaître son incapacité soudaine à y modifier quoi que ce soit. Le tableau et le peintre se séparent quand ils ne sont plus d’aucun secours, l’un pour l’autre. Quand le tableau ne sait plus nourrir le peintre, quand le peintre ne sait plus nourrir sa peinture. »

 

Pour aller plus loin :

Avec son livre Un bruit de balançoire aux éditions L'Iconoclaste, Christian Bobin nous livre un recueil de lettres poétiques autour de la beauté simple du quotidien.

 

 

Citation tirée du livre La lumière du monde

 

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Praticienne en Fleurs de Bach et Fleurs de l'Atlas

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Aujourd’hui il est reconnu que la majorité de nos symptômes physiques proviennent d’un déséquilibre émotionnel.

 

Grâce aux Fleurs de Bach ou Fleurs de l'Atlas (Fleurs de Bach sans alcool), vous allez pouvoir rééquilibrer vos émotions et comportements.

 

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