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Biographie :
Charles Dickens est né à Porstmouth le 07 février 1812. Ses 10 premières années à Chatham sont heureuses, mais lorsqu'il part rejoindre son père, muté à Londres, la situation financière de sa famille est telle, que ses études se trouvent interrompues.
Les difficultés s'aggravent lorsque son père est emprisonné pour dettes, Charles devient alors, à l'âge de douze ans, employé dans une fabrique de cirage. Ce contact brutal avec la réalité de la vie et de la misère, et avec les absurdités du système pénal de son pays, le marque définitivement. Son oeuvre entière garde la trace des découvertes et des sentiments de ce tragique printemps de 1824 : la nostalgie de l'enfance heureuse et pure, l'obsession de la faim et de la pauvreté, la fascination exercée par les aspects les plus populaires et même les plus sordides de Londres, la vibrante indignation contre la loi et les gens de loi…
Quand prend fin l'emprisonnement de John Dickens, Charles fait trois années d'études puis est employé chez un avoué. Après s'être formé par ses propres moyens, il exerce divers métiers dont reporter de presse à la Chambre des Communes. En 1829 il se fiance avec Maria Beadnell, en 1833 les fiançailles sont rompues par le père de celle-ci, qui n'a guère encouragé ce prétendant aux ressources incertaines. D'ailleurs, en 1833, Charles n'était plus simple reporter sténographe, il publie maintenant dans divers journaux et magazines de contes et des esquisses de la vie dans les quartiers populaires de Londres.
En 1836, il publie son premier livre : deux volumes de contes et autres petites pièces : Esquisses par Boz (Boz est provisoirement son pseudonyme.). Quelques semaines plus tard, la veille de son mariage avec Catherine Hogarth, il commence la parution des immortelles Aventures de M. Pickwick. sous forme de livraisons mensuelles illustrées, chef-d'œuvre de l'humour britannique, le succès est immédiat. Dès lors, il partage sa vie entre la littérature et les voyages. Tous les romans de Dickens sont publiés par livraisons mensuelles ou hebdomadaires, écrits peu avant d’êtres envoyés chez l'imprimeur, il y a même des chevauchements dans la rédaction de Pickwick (1836-1837) et Les aventures d'Oliver Twist (1837-1839).
David Copperfield (1849-1850) est au centre de l'oeuvre de Dickens. Ce roman est un roman autobiographique, on y retrouve en effet l'épisode de la fabrique, l'apprentissage du journalisme parlementaire et juridique et l'amour de la jeunesse, transposé et transfiguré.
Après un effort de renouvellement dans diverses directions, le roman social Les temps difficiles (1854), et le roman historique Paris et Londres en 1793 (1859), Charles Dickens revient à l'autobiographie avec Les grandes espérances (1861), analyse psychologique du développement d'un être humain à partir de l'enfance. Ses personnages caractéristiques et inoubliables ont fait de lui un écrivain très populaire, une figure centrale de la littérature du XIXe siècle.
Après sa séparation avec sa femme, Dickens devint le baladin national et international de l'Angleterre, puisqu'il fit des lectures en Angleterre, en France et aux États-Unis. La fatigue nerveuse entraînée par cet exercice continue à ébranler la santé d'un organisme constamment surmené et incapable de se ménager. Le choc subit le 9 juin 1865 dans l'accident de chemin de fer de Staplehurst rend de plus en plus pénibles ses trajets indispensables à son nouveau métier.
Il meurt à Gadshill le 09 juin 1870, cinq ans jour pour jour après cet accident. Pleuré par la nation entière, il reçoit la suprême consécration d'une inhumation à l'abbaye de Westminster.
Il laisse inachevé un brillant roman intitulé Le mystère d'Edwin Drood.
Bibliographie :
* 1833-1836 - Esquisse par Boz
* 1836-1837 - Les Papiers posthumes du Pickwick Club
* 1837-1839 - Oliver Twist, adapté plusieurs fois au
cinéma et traduit plusieurs fois
* 1838 - Les mémoires de Joseph Grimaldi
* 1838-1839 - La vie et les aventures de Nicolas
Nickleby
* 1840-1841 - Le pendule de Maître Humphrey
* 1841 - Le magasin d’antiquités
* 1841 - Barnabé Rudge
* 1842 - Notes américaines
* 1843-1844 - La vie et les aventures de Martin
Chuzzlewit
* 1843 - Un chant de Noël
* 1844 - Les carillons
* 1845 - Le grillon du foyer
* 1846 - La bataille de la vie
* 1846-1848 - Dombey et fils
* 1848 - L’homme au spectre
* 1849-1850 - David Copperfield
* 1850 - L’arbre de Noël
* 1852-1853 - Bleak house
* 1854 - Les temps difficiles
* 1855-1857 - La petite Dorritt
* 1858 - Le pauvre voyageur
* 1859 - Paris et Londres en 1793
* 1860 - Message venu de la mer
* 1861 - Les grandes espérances
* 1851 - La terre de Tom Tiddler
* 1864-1865 - Notre ami commun
* 1865 - Le docteur Marigold
* 1866 - L’embranchement de Mugby
* 1867 - L’abîme
* 1870 - Le mystère d’Edwin Drood, inachevé
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Anne Duguël,dite Gudule, est née à Bruxelles en 1945.
Après des études d'arts déco en Belgique, elle passe cinq ans comme journaliste au Moyen-Orient.
Revenue en France, elle collabore à divers magazines et fait de la radio, animant notamment une émission sur la bande dessinée.
Depuis quelques années, elle s'est tournée vers l'écriture. C’est en 1987 qu’elle publie ses premiers livres pour enfants aux éditions Syros.
Depuis, elle n’a cessé d’écrire des romans pour la jeunesse qui traitent de manière légère et drôle des sujets graves et d'actualité, comme le sida. Les S.D.F. ou le racisme… Mais elle explore également avec bonheur la veine fantastique. Gudule est également auteur de scénarios pour la bande dessinée. Aujourd'hui, elle est couronnée de nombreux prix.
Bibliographie :
Pour consulter la liste complète je vous invite à vous rendre sur son blog : Gudule.
Pour la Jeunesse : (liste non exhaustive)
* 1988 - Bye, bye Maman, (Éditions Syros Jeunesse),
* 1991 - Agence torgnole, frappez fort, (Éditions Syros
Jeunesse),
* 1995 - Après vous M. de la Fontaine ! (Éditions
Hachette Jeunesse),
* 1997 - Au secours je suis invisible ! (Éditions Nathan
Jeunesse),
* 1997 - Bonjour Monsieur Frankenstein !, (Éditions
Grasset jeunesse),
* 1998 - Au Gringo’s Bar, (Éditions Syros Jeunesse),
* 2000 - Aie peur et tais-toi ! (Éditions Nathan
Jeunesse),
* 2000 - La bibliothécaire, (Éditions Hachette Jeunesse),
* 2001 - Barbès Blues, (Éditions Hachette Jeunesse),
* 2002 - au secoours ! (Éditions Tartamudo),
* 2005 - Bunker Café, (Éditions Flammarion)...
Pour Adulte : (liste non exhaustive)
* 1991 - Amazonie sur seine, (Éditions Denoël),
* 1991 - Le corridor, (Éditions Denoël),
* 1994 - Asylum, (Éditions Fleuve Noir),
* 1998 - Entre chien et louve, (Éditions Denoël),
* 2002 - La Baby-sitter, (Éditions Naturellement),
* 2006 - Crimes et Chatouillements, (Éditions
Bragelonne)...
Publié par Florinette
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© Francesca Mantovani
Biographie :
Tatiana de Rosnay, de père français et de mère anglaise est née en 1961. Après une enfance au Etats-Unis, elle fait ses études à l'Université d'East Anglia en Angleterre. Elle est bilingue et revendique sa double culture qui lui donne un point de vue particulier sur le monde et ses contemporains.
Après avoir été journaliste à « Vanity Fair », attachée de presse chez « Christies » et scénariste, elle collabore régulièrement aux magazines « Elle » et
« Psychologies ».
Tatiana de Rosnay vit et écrit à Paris, elle est mariée et mère de deux enfants.
Le blog de l'auteur
Le site officiel de l'auteur
Bibliographie :
* 1992 - L'appartement Témoin (Éditions Fayard)
* 1995 - Mariés, pères de famille (Éditions Plon)
* 1996 - Le dîner des ex (Éditions Plon)
* 1998 - Le coeur d'une autre (Éditions Plon)
* 2000 - Le voisin (Éditions Plon)
* 2003 - La mémoire des murs (Éditions Plon)
* 2004 - Spirales (Éditions Plon)
* 2006 - Moka (Éditions Plon)
* 2007 - Elle s'appelait Sarah (Éditions Heloïse
d'Ormesson)
Publié par Florinette
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Biographie :
Stephen Leacock est né en Angleterre le 30 décembre 1869 dans une famille bourgeoise réputée dans le commerce du vin. Il est le troisième des onze enfants de Peter Leacock et d’Agnès Emma Butler.
Après plusieurs déménagements, les Leacock finissent par immigrer au Canada en 1876 où ils s’installent dans une ferme à proximité du village de Sutton en Ontario. En ce lieu, Stephen et ses dix frères et soeurs connaissent une vie difficile consacrée aux travaux de la ferme.
Agnès Leacock qui n’est pas satisfaite de l'école que fréquentent ses enfants décide de leur enseigner elle-même jusqu'au moment où elle engage un précepteur. En dépit des privations et des difficultés financières, elle se montre déterminée à donner à ses enfants la meilleure éducation possible.
En 1878, le frère de Peter Leacock, fait une visite à la ferme et le convainc d'aller au Manitoba. Quatre ans plus tard, Stephen s’inscrit au Upper Canada College de Toronto où il obtient son diplôme en 1887. Malgré les difficultés financières que connaît sa famille, Stephen, titulaire d'une maigre bourse, étudie les langues classiques, modernes et la littérature. Il fait preuve de grande diligence dans l'étude et peut condenser deux années en une seule. Sa mère ayant besoin d'aide financière, pour élever les huit enfants se trouvant encore à la maison, Stephen ne peut continuer à l'université, il retourne donc à la ferme et trouve son père revenu de l'Ouest, sans le sou et buvant de plus en plus. Au cours de l'été, Peter Leacock reçoit de l'argent et annonce qu'il repart. Il quitte la maison sans plus jamais donner de nouvelles.
En 1888, Stephen s'inscrit à un cours d'une durée de trois mois au Strathroy Collegiate Institute, dans l'ouest de l'Ontario en vue de se qualifier pour enseigner à l'école secondaire. Une fois sa formation terminée, Stephen Leacock obtient un poste d'enseignant de langue moderne à l'Uxbridge High School en Ontario.
En 1889 il se voit offrir un poste de professeur subalterne de langue à l'Upper Canada College. Cette offre l'enthousiasme parce qu'elle signifie l'opportunité de poursuivre ses études, à temps partiel, à l'université de Toronto. Avec l'assistance de son oncle, Stephen se fait remplacer à Uxbridge et enseigne donc à l'Upper Canada College de février 1889 à juillet 1899.
À cette époque, pour avoir un revenu d'appoint, Stephen commence à écrire des nouvelles humoristiques qu’il publie dans un périodique new-yorkais. Il obtient vite beaucoup de succès, mais conserve un intérêt important pour des questions politiques et économiques liées à ses études universitaires qu’il va poursuivre à Chicago en 1899.
Le 7 août 1900, il se marie à Beatrix Hamilton, fille du colonel R.B. Hamilton devenu homme d’affaire. Beatrix avait passé de nombreux étés au chalet de sa famille, au lac Simcoe, près de celui de Stephen. Depuis le milieu des années 1890, ce dernier avait passé ses étés en grande partie à Orillia, où sa mère possédait maintenant une maison. Au moment de son mariage, Beatrix aspirait à exercer la profession d'actrice.
Au cours de sa troisième année à l'Université de Chicago, alors qu’il est encore étudiant à Chicago, Stephen Leacock accepte un poste de conférencier à l’université McGill pour enseigner les sciences politiques et l’histoire.
En 1905, IL commence à donner des conférences. Il en donne six portant principalement sur le sujet de l'Empire britannique et commanditées par le May Court Club. Il publie, en 1906, son premier livre, Elements of Political Science, qui sera pendant 20 ans un manuel de référence dans les universités et sera traduit en 19 langues.
En 1907, le Gouverneur général du Canada, lui demande de faire une tournée de conférences pour le compte du Cecil Rhodes Trust. Il prend donc un an de congé sans solde et entreprend une tournée de conférences dans l'Empire britannique dans le dessein de promouvoir l'unité de l'Empire.
En 1908, Stephen Leacock devient professeur titulaire à l'Université McGill. Il est aussi nommé professeur d'économie politique William Dow et président du département d'économique et de science politique. Il demeurera à ce poste jusqu'au moment de sa retraite 30 ans plus tard.
En 1910, il publie son premier recueil, Literary Lapses (Histoires humoristiques). Tous les exemplaires de cette oeuvre sont rapidement écoulés. John Lane, un éditeur britannique, aime tellement le livre qu'il en achète les droits afin de le publier lui-même. Cet ouvrage contribue à propulser Stephen Leacock au rang des auteurs de langue anglaise les plus recherchés. Il poursuit sur sa lancée en publiant en 1911 Nonsense Novels, où il fait la parodie des styles littéraires les plus populaires . Son succès croissant toujours, il achète une maison à Montréal à proximité de l'université.
En 1912, il publie Sunshine Sketches of a Little Town (Un Été à Mariposa : Croquis en un clin d'oeil), un recueil basé sur ses souvenirs de jeunesse qui sera très populaire au Canada anglais, en Angleterre et aux Etats-Unis.
Il mène des tournées à l’étranger, fonde une société d’auteurs au Canada et continue de publier tout en poursuivant une carrière universitaire. Le 19 août 1915 naît l'unique enfant de Stephen Leacock, Stephen Lushington. La naissance de son fils ne lui fait pas ralentir son rythme de travail. Il continue de faire des tournées de conférences au Canada et aux États-Unis, où il fait la lecture de ses écrits afin de recueillir des fonds pour le Fonds d'aide belge.
Entre-temps, Beatrix se voit diagnostiquer un cancer évolué du sein. Son époux ne voulant pas s'avouer battu l'emmène voir un spécialiste à Liverpool en Angleterre. Malheureusement, rien n'y fait et la santé de Beatrix se détériore rapidement. Elle meurt le 15 décembre 1925. Après son décès, Stephen Leacock contribue généreusement à la recherche sur le cancer, participe à des campagnes de levée de fonds et saisit toutes les occasions de traiter du sujet. Gardant sa peine pour lui seul il reprend sa routine et se remet à écrire, à enseigner et à faire des conférences. En 1927, Stephen Leacock invite sa nièce Barbara Ulrichson pour s'occuper de son fils.
En 1928, il se fait construire une résidence d’été de 19 pièces. Cette maison est maintenant un musée, « le Stephen Leacock Memorial Home ».
Il écrit en parallèle des biographies de ses héros littéraires : Mark Twain (1932) et Charles Dickens (1933). En 1934, il fait des essais à la radio pour joindre une audience plus vaste encore. Ce ne sera pas le succès qu’il espérait.
En 1934 sa mère, Agnes Leacock, qui lui était très chère, meurt. Quelques années plus tard, le 31 mai 1936, Stephen Leacock est forcé, par le règlement, de prendre sa retraite et de quitter l'enseignement à l'âge de 65 ans.
À l'automne de 1943, Stephen Leacock entame la rédaction de son autobiographie et d'un autre livre paru après sa mort, intitulé Last Leaves. Malheureusement, sa santé commence à décliner et l’on diagnostique bientôt un cancer de la gorge. Il s'éteint le 28 mars 1944, dans un hôpital de Toronto.
Dix ans après son décès, l'Université McGill baptise de son nom la nouvelle structure de l'ancien immeuble des Arts. De plus, l'université désigne du nom de « Leacock Room » une salle de la bibliothèque Redpath. En mars 1956, un hôtel est appelé le « Stephen Leacock Hotel », en bordure du Couchiching Beach Park. L'année suivante, la ville d'Orillia fait l'acquisition de la résidence de Stephen Leacock pour 25 000 dollars. Le 5 juillet 1958, la « Stephen Leacock Memorial Home » est ouverte au public et désignée site historique.
Bibliographie :
Sa bibliographie compte plus d’une centaine de livres parmi lesquels des classiques comme ...
* 1906 - Elements of Political Science (Boston and New
York : Houghton, Mifflin and Company)
* 1910 - Literary Lapses (Histoire humoristiques),
* 1911 - Nonsense Novels (London : John Lane),
* 1912 - Sunshine Sketches of a Little Town (Un été à
Mariposa : Croquis en un clin d'oeil),
* 1914 - Arcadian Adventures with the Idle Rich,
* 1916 - Further Foolishness & Essays and Literary
Studies,
* 1920 - Winsome Winnie and Other New Nonsense
Novels,
* 1922 - My Discovery of England,
* 1930 - Economic Prosperity in the British Empire,
* 1932 - Mark Twain,
* 1933 - Charles Dickens : His Life and Work,
* 1935 - Humour : Its Theory and Technique,
* 1937 - My Discovery of the West : A Discussion
of the East and West in Canada,
* 1941 - Canada : The Foundations of Its Future,
* 1942 - Montréal : Seaport and City. My Remarkable
Uncle,
* 1944 - Canada and the Sea (Montréal : Alvah
M. Beatty)
* 1945 - Last Leaves. While There is Time : The Case
against Social Catastrophe,
* 1946 - The Boy I Left Behind Me (autobiographie
inachevée),
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth Von Arnim, de son vrai nom Mary « May » Annette Beauchamp, est née en 1866 à Sydney (Australie) au sein d'une famille anglaise fortunée.
Lorsqu'elle a trois ans, la famille regagne l'Angleterre, s'installe à Londres et Elizabeth reçoit une vraie éducation européenne. C’est une élève brillante, notamment en histoire, mais c'est la musique qu'elle choisit en intégrant le Collège Royal de Musique.
À la fin de ses études, elle part faire un grand tour à travers l'Europe, en compagnie de son père. En 1889, alors qu'ils sont en Italie, elle rencontre le Comte Henning August Von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Elle l'épouse à Londres un an plus tard et ils s'installent à Berlin.
Cinq ans plus tard, ils emménagent dans le domaine familial de son époux à Nassenheide, en Poméranie où Elizabeth découvre les joies de la vie à la campagne. Le couple a maintenant cinq enfants (quatre filles et un garçon) éduqués par des précepteurs aussi célèbres qu'Edward Morgan Forster ou Hugh Walpole.
Elizabeth met alors à profit la tranquillité de cette vie rurale pour commencer à écrire. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, « Elizabeth et son jardin allemand » (Elizabeth and Her German Garden), sorte de journal intime dans lequel elle confie ses réflexions sur la rudesse de cette Allemagne du Nord et ses tentatives de création d'un jardin à l'anglaise.
Depuis sa publication, ce petit roman, réédité plus de vingt fois, a connu un succès considérable. Il a d'ailleurs marqué la carrière de son auteur de manière définitive, car tous les romans écrits par la suite sous des pseudonymes tels que « Alice Cholmandeley » seront toujours présentés comme ceux de l'« auteur d'Elizabeth et son jardin allemand », ou simplement « Elizabeth ».
En 1908, des problèmes financiers obligent la famille Von Arnim à déménager à Londres où le Comte meurt deux ans plus tard. Elizabeth reste en Angleterre pendant encore deux années avant de s'installer en Suisse. Dans son « Chalet Soleil », elle devient le centre d'une vie mondaine et entretient une liaison amoureuse tapageuse avec H.G. Wells.
En 1916, elle épouse le Comte Francis Russell, petit-fils de Lord John Russell (qui fut Premier ministre de la Reine Victoria) et frère aîné du philosophe Bertrand Russell. Malheureusement, ce mariage est un échec et ils se séparent au bout d'une année et divorcent en 1919.
L'œuvre d'Elizabeth Von Arnim est très largement autobiographique. On retrouve dans ses romans ses joies et ses déceptions, son bonheur et sa solitude, son amour de la nature, mais également une sensibilité et une exigence typiquement britanniques.
Elizabeth continue d'écrire partageant sa vie entre l'Angleterre, la Suisse et Mougins dans le sud de la France. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle gagne les États-Unis où elle meurt à Charleston en 1941.
Bien que très populaire de son vivant, Elizabeth vont Arnim pensait que sa notoriété s'éteindrait avec elle, un fait contesté par le succès remporté notamment par les adaptations de deux de ses romans au cinéma :
* Avril enchanté réalisé en 1935 par Harry Beaumont
* Avril enchanté réalisé en 1992 par Mike Newell
* Mr. Skeffington réalisé en 1944 par Vincent
Sherman avec Bette Davis dans le rôle-titre
Bibliographie :
Voici les titres de ses livres publiés en France :
* 1980 - L'été solitaire, (Éditions Salvy),
* 1980 – Vera, (Éditions Salvy),
* 1980 - Christopher et Colombus, (Éditions Salvy),
* 1991 - En caravane, (Éditions Salvy),
* 1994 - Mr Skeffington, (Éditions Salvy),
* 1997 – Love, (Éditions Salvy),
* 1998 - Avril enchanté, (Éditions Salvy),
* 1999 - Elizabeth et son jardin allemand, (Éditions
10/18)
* 2007 - Tous les chiens de ma vie, (Éditions Salvy),
Publié par Florinette