11 septembre 2006
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Éditions Pocket, 2004, 222 pages.
Traduit de l'anglais par Odile Demange.
Ce livre que je vous présente, en vous livrant la quatrième de couverture, est un roman qui m’a touché par ses mots simples et pleins de bon sens. Je l’ai lu à sa sortie en poche et je garde encore, dans un coin de ma tête, certaines réflexions de cet enfant sage qui a la faculté d’ouvrir les cœurs avec de simples mots qui nous font réfléchir sur notre comportement dans cette société de consommation où toutes nos valeurs essentielles de la vie disparaissent.
Ses ancêtres ont vécu pendant un siècle dans une vallée coupée du monde, où se mêlaient des Écossais émigrés et des Indiens Cheyennes. Mais un accident a détruit cette communauté de rêve, dont Petite Plume est le seul survivant. Quant il découvre l’Amérique des prédicateurs et des hamburgers, Petite Plume à dix ans, des cheveux noirs rebelles, un étrange accent gaélique et porte des tenues à la mode d’il y a cent ans. Il n’a jamais mangé de tablettes de chocolat, ignore la télévision et le téléphone, mais il cite La République de Platon et la Bible.
Pour certains, Petite Plume est une créature du diable ; pour les autres, un nouveau messie. Surtout, Petite Plume sait ouvrir le cœur des hommes en délivrant une sagesse sans sermon……Son sourire persiste en nous.
C’est une belle réussite pour son premier roman. Un beau conte philosophique plein de générosité et d’humour.
Extraits :
« C’est parce que j’écoute le monde. J’écoute les arbres, le vent, le ciel, et puis le ruisseau et le silence. C’est très important d’écouter le silence, parce que ce n’est que dans le silence qu’on peut trouver la vérité et comprendre ce que le monde nous dit. Les mots ne sont qu’un bruit de fond. Si on veut vraiment écouter, il faut le faire avec ses yeux et avec son cœur, pas avec ses oreilles. Les oreilles sont utiles pour chasser, elles ne servent à rien parmi les hommes. »
« Pour parler clairement et sans équivoque, la plupart des êtres humains ont perdu la faculté de percevoir, il faut de l’imagination, ce septième sens que nous possédions jadis, mais qui s’est probablement atrophié au fil de l’évolution. Tous les jours des miracles nous sautent au visage, ils se bousculent et dansent autour de nous, ils frappent des mains à nos oreilles, nous appellent, mais nous ne les voyons pas. Nous préférons le noir et blanc à l’univers coloré de la vie. »
Citation :
« Un sage se distingue des autres hommes, non par moins de folie, mais par plus de raison.» Alain (Émile Chartier dit), (1868-1951)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Kathy Hepinstall est originaire du Texas, où elle vit toujours. Après des études de littérature et de cinéma, elle a travaillé dans la publicité avant de se consacrer à l'écriture. Son précédent roman, Un été sans miel (l'Archipel, 2004), a été plébiscité par les lecteurs et salué par la critique.
Bibliographie :
* 2004 - La maison des hommes, (Éditions J’ai Lu),
* 2004 – Un été sans miel, (Éditions L’Archipel),
* 2005 – L’enfant des illusions, (Éditions L’Archipel)
Publié par Florinette
30 août 2006
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Biographie :
Emmanuelle Urien est née en 1970 à Angers. Formation universitaire en lettres, langues et gestion internationale, elle a d'abord cherché sa voie, exploré méthodiquement la surface du globe, et mené de longues études au cours desquelles elle a jonglé avec les chiffres en plusieurs langues, sans jamais y trouver son compte.
Il y a trois ans, le démon des mots, qui la traquait depuis l'enfance, la rattrape définitivement : elle écrit. Ses premiers pas d'auteur la conduisent vers les concours de nouvelles, elle y gagne une centaine de prix, des lecteurs et un peu d'assurance.
Publiée dans de nombreuses revues et anthologies, elle écrit également des fictions pour Radio France.
Voir le site officiel de l'auteur
Bibliographie :
* 2003 – Autopsie d’une pierre, (Éditions
Manuscrit.com),
* 2005 – Court, noir, sans sucre, (Éditions L’être
minuscule),
* 2006 – Toute humanité mise à part, (Éditions
Quadrature),
* 2007 – La collecte des monstres, (Éditions Gallimard),
* 2009 - Tu devrais voir quelqu'un, (Éditions Gallimard)
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30 août 2006
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Biographie :
Andrew Cowan est né à Corby dans le Northamptonshire en 1960.
Nouvellement père de famille et sans carrière, Andrew Cowan décide d'écrire un roman sur son premier amour et son grand-père décédé.
Six ans plus tard, il publie Temps de cochon, et, à sa plus grande surprise, le roman rafle le « Ruth Hadden Memorial Prize », « l'Author's Club First Novel Award », un « Scottish Arts Council Book Award » et est nommé pour le prestigieux « Booker Prize ». Les droits d'auteur sont vendus dans plus d'une dizaine de pays et la compagnie de production « Imagine Films » veut en faire un long métrage. Sur sa lancée, Andrew Cowan publie trois autres romans : Common Ground, Crustuceans et Ce que je sais. Ce dernier paraît en France en 2007, et est vivement salué par la critique.
Bibliographie :
* 2000 - Temps de cochon, (Éditions 10/18),
* 2007 - Ce que je sais, (Éditions Joelle Losfeld)
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30 août 2006
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Biographie :
Petite-nièce de Théodore Monod, Clara Dupont-Monod, mère de deux enfants, est née à Paris en 1973 dans une famille protestante.
Son cursus est résolument littéraire puisqu'elle a fait khâgne au lycée Fénélon et qu'elle a obtenu une licence de lettres modernes à la Sorbonne. Par hasard, elle y découvre le vieux français, matière dans laquelle elle décroche une maîtrise et qui va beaucoup influencer son travail littéraire. Alors qu'elle prépare une thèse sur la légende de Tristan et Iseult, elle fait la connaissance de la directrice du magazine « Cosmopolitan » qui lui propose de faire des piges.
Son passage y sera bref, car remarquée par Nicolas Domenach, la jeune femme est lancée comme grand reporter chez « Marianne » où elle s'y distingue notamment par sa critique virulente du libéralisme. Elle participe aussi à des émissions sur « RTL », « France Culture » et sur le plateau de Pascale Clark à
« Canal + ».
Après s'être fait la promesse d'écrire son premier roman lors de l'enterrement de son petit frère de dix ans, elle publie en 1998 Eova Luciole chez Grasset comme tous ses ouvrages.
Ces derniers mettent en scène des personnages maltraités autant par leurs contemporains que par la postérité. Ainsi dans La folie du roi Marc (2000), elle s'intéresse au sort de l'époux d'Iseult dont l'honneur a été bafoué. Avec Histoire d'une prostituée (2003), dont l'adaptation cinématographique est en cours de tournage, elle recueille les confidences d'une prostituée d'origine bulgare.
Enfin, La passion selon Juette, publié en 2007, décrit le combat d'une femme du XIIe siècle qui refuse les diktats d'un monde où les femmes n'ont pas leur mot à dire face à une église toute-puissante.
La passion selon Juette a obtenu le prix Laurent Bonelli— LIRE & Virgin Megastore qui était décerné pour la première fois en 2007 et fut retenu dans la dernière liste du Prix Goncourt.
Bibliographie :
* 1998 – Eova Luciole, (Éditions Grasset),
* 2000 – La folie du roi Marc, (Éditions Grasset),
* 2003 – Histoire d’une prostituée, (Éditions Grasset),
* 2007 – La passion selon Juette, (Éditions Grasset)
Publié par Florinette