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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 09:49

Je viens de terminer le livre « Le voisin » que je n'ai pas lâché avant d'en connaître l'issue et vous en présente d'autres ci-dessous qui ont eu sur moi le même effet. Je crois que je ne vais pas m'arrêter là et continuer à explorer la bibliographique de Tatiana.

         
   













© Francesca Mantovani
Éditions Plon, 2000, 248 pages                                                                           


Comment une jeune femme réservée, plutôt couarde, se retrouve un beau matin sous le lit de son voisin ? c’est toute une histoire que fait vivre, Tatiana de Rosnay, à son héroïne Colombe Barou, jeune mère de jumeaux de onze ans, travaillant à mi-temps comme « nègre » pour une maison d’édition et qui mène une vie en apparence heureuse, sans anicroche, avec son mari Stéphane. Ce dernier, dirigeant d’une petite entreprise informatique, part souvent en déplacement et laisse Colombe et les garçons s’occuper de l’emménagement dans leur nouvel appartement.

La première nuit est bien souvent difficile, il faut s’habituer, l’oreille aux aguets, aux nouveaux bruits pour mieux les analyser et les apprivoiser. Mais un bruit se fait entendre, pas un bruit ordinaire mais un son strident qui déchire la nuit l’empêchant de dormir. Colombe est seule, ses enfants n’entendent rien, comme-ci ce bruit ne s’adressait qu’à elle, sa chambre est juste en dessous.
C’est le début d’un long et terrible calvaire qui commence. Une kyrielle de questions viendra s’entrechoquer dans la tête de Colombe ; qui est l’auteur de cette mascarade ? pourquoi elle ?… l’incompréhension et l’effroi s’abattront sur la vie insipide de Colombe, perturbant son train-train quotidien, et sa vie de couple.

Encrier-accueil.pngOn suit pas à pas Colombe s’enfoncer dans cet engrenage diabolique, on retient sa respiration, en se disant ; mais jusqu’ou ira-t-elle ? À vous de le découvrir en lisant cette prenante intrigue dont le dénouement vous surprendra.


Citation :

« L’enfer, c’est les autres. » Jean-Paul SARTRE (1905-1980), Huit clos, scène V.




Éditions Plon, 2004, 201 pages


Quatrième de couverture :

Hélène est une femme à la vie lisse, sans histoires. Un jour, sur un coup de tête, elle qui n’a jamais connu la moindre aventure, trompe son mari avec un inconnu. L’adultère vire au cauchemar quand, au lit, l’amant sans nom meurt d’une crise cardiaque. Hélène s’enfuit, décidée à ne jamais rien dire, et surtout à tout oublier. Mais affolée, elle laisse son sac à main dans la chambre de l’inconnu. Son sac, avec ses papiers…
Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix. Jusqu’où ?

Encrier-accueil.pngCe thriller, très hitchcockien, ne vous laissera pas de marbre, on se laisse entraîner, voir happer, dans la spirale mensongère d’Hélène pour être projeté sur une fin dérangeante, ouverte, qui vous laisse libre de comprendre ce qui s’est réellement passé. Digne d’un bon scénario de film !


Citation :

« Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d’un art. » Charles BAUDELAIRE (1821-1867), Curiosités esthétiques.




Éditions Plon, 2006, 249 pages.


Quatrième de couverture :

Une mystérieuse berline couleur moka lancée à toute allure sur un boulevard, à Paris.
Un accident de la circulation, un enfant dans le coma, et un chauffard qui prend la fuite.
Une enquête qui piétine et une mère prête à tout pour découvrir la vérité.

Encrier-accueil.pngL’enfer d’une mère qui se bat corps et âme pour rechercher l’auteur de ce drame. Elle n’en peut plus d’attendre. Elle sort de ses gonds quand elle voit la police piétiner, l’enquête s’éterniser, le mari trop calme, trop patient vis-à-vis de ce drame. Elle veut comprendre, connaître la vérité, c’est viscéral, plus fort qu’elle, il faut qu’elle sache, qu’elle voit qui a renversé son enfant. Elle ne peut que compter sur sa belle mère qui va l’aider, l’épauler à retrouver le chauffard avec l’aide d’un policier qui lui révèlera au fur et à mesure le déroulement de l’enquête.

Ce livre vous prend à la gorge, vous ressentez la douleur de cette mère, son angoisse. Vous avalerez ces 249 pages. Le suspense est à son maximum, je vous le garantis.


Citation :

« Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon » Honoré de BALZAC (1799-1850), La Femme de trente ans.


Le site de Tatiana de Rosnay



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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 08:18















Éditions Autrement, 2006, 60 pages.



Ce petit recueil de cinq nouvelles détaillant le rapport entre les êtres, la difficulté d’aimer et d’être aimé, est d’une écriture sensible et élégante. Kressmann Taylor peint le portrait de ces gens ordinaires qui vivent à un moment de leur vie une situation unique, forte en émotion.

Cinq personnages, un homme et quatre femmes dont Harriet qui se retrouve, au fond d'un rêve, entourée de flamme où les flashs de son passé se consument emportant avec elles son mari, réveillant ainsi la douleur de l’absence, la souffrance de la trahison et de la solitude.

Anna, jeune fille rêveuse, ressent pour la première fois ce sentiment étrange qu’est l’amour envahir sa tête et son corps, fait battre son cœur pour un jeune homme arrogant qui la laisse dans l’incompréhension face à son indifférence.
 

Une jeune fille compatissante qui aide sa voisine, une vieille dame âgée et geignarde, à porter ces paquets jusqu’à chez elle où celle-ci, avide de compagnie, en profite pour la retenir en lui montrant ses anciennes confections.
 

Ellie Pearl revient pour les vacances dans le village de son enfance pour rendre visite à sa famille laissant derrière elle les trépidations de la ville, succombant aux charmes de sa campagne natale et à son amie d’enfance.

Et la dernière histoire est pour cet homme de cinquante ans, Rupe Gittle, respecté par les villageois, jusqu’au jour où il succombe au charme, à la beauté d’une jeune femme chez qui la lumière de la vie lui est apparue…

Encrier-accueil.pngCe fut, hélàs, les dernières nouvelles de l’auteur. Kressmann Taylor
a l’art de mettre en scène ses personnages de manière si réaliste que toutes situations semblent vécues.


Citation :

« Il est évidemment bien dure de ne plus être aimé quand on aime, mais cela n’est pas comparable à l’être encore quand on n’aime plus. » Georges COURTELINE  (Georges Moinaux dit), (1860-1929)


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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 18:21

















Éditions Le Dilettante, 2005, 154 pages

Ce recueil, composé de huit nouvelles parues entre 1911 (Nonsense Novels) et 1920 (Winsome Winnie and Other New Nonsense Novels), est d'une loufoquerie bienvenue. Comme le dit Groucho Marx « Stephen Leacock est un des types les plus drôles que je connaisse. Une fois qu'on a commencé à le lire, on ne peut plus s'arrêter. » C'est exactement ce qui m'est arrivé. Le rire nous prend à la première page pour nous lâcher à la dernière. On se délecte de cet humour absurde, décalé en parcourant ces bonnes vieilles histoires aux chutes finales totalement saugrenues.

Encrier-accueil.pngStephen Leacock n'hésite pas à s'adresser au lecteur en lui demandant son avis, lui proposant des devinettes, ou même jusqu'à le traiter d'ordure et de crétin, mais on ne s'en offusque pas, ce petit livre drôle, un tantinet cynique, nous fait passer un pur moment de rigolade. Lecteur sérieux s'abstenir.

L'avis de Clarabel

Citation :

« On peut dire tout ce qu'on voudra sur la vieillesse. Ça vaut mieux que d'être mort. » Stephen LEACOCK (1869-1944)



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17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 15:26














Éditions Albin Michel, 2006, 651 pages

Prix Maison de la Presse - 2006


Deux sœurs, la quarantaine, deux existences différentes. L’une à tout pour plaire, elle s’appelle Iris, elle est belle et mariée à un riche homme d’affaires et mène une vie de bourgeoise dépensière dans un quartier huppé. En apparence, elle a tout pour être heureuse, mais elle s’ennuie ferme et rêve de donner un sens à sa vie.

L’autre, Joséphine, délaissée par son mari, vit avec ses deux filles en banlieue parisienne. C’est une historienne passionnée par l’époque moyenâgeuse, qui se bat pour gérer au mieux les difficultés financière qui l’assaillent. Elle n’a pas le temps de s’occuper d’elle et manque d’assurance, de confiance et subit à longueur de temps les remontrances de sa fille aînée, adolescente insubordonnée.

C’est au cours d’un dîner que le destin de ses deux sœurs va basculer. Iris fait la connaissance d’un célèbre éditeur et, pour se donner de l’importance, prétend qu’elle écrit un livre qui aura pour sujet le moyen âge. Très intéressé par cette idée, l’éditeur attend ses premières pages.
Empêtrée dans son mensonge, et pour ne pas paraître ridicule, Iris qui a toujours eu une certaine autorité sur sa sœur, persuade cette dernière d’écrire à sa place en lui promettant de garder ce lourd secret : Iris signera, Joséphine empochera.
Mais ce qu’elles n’avaient pas prévu c’est que le livre devient un best-seller…


Un vrai coup de coeur pour ce roman. Je me suis plongée dans ce livre avec délectation. Les personnages sont attachants, ils s’aiment, se déchirent. On est pris dans le tourbillon de cette saga. On dévore ce gros livre de 650 pages et on en redemande !

Extraits :

« Si tu n'as pas la foi, c'est par dépit parce que le monde n'est pas fait comme tu le voudrais. Mais c'est comme l'amour, il faut être courageux pour aimer. Donner, donner, ne pas penser, ne pas compter. Avec Dieu, il faut se dire "je crois" et tout devient alors parfait, logique, tout a un sens, tous s'explique. »

« L'avare se repaît de son or, le débauché se repaît de chair, l'orgueilleux se bouffit de vanité, mais l'ambitieux qui n'a pas réussi, de quoi se nourrit-il si ce n'est de lui-même ? Il se ronge, il se détruit lentement, rien ne peut apaiser sa soif de briller, de réussir. Il est prêt à se vendre ou à s'emparer de l'âme et du talent des autres pour se hisser jusqu'au succès. Pour qu'enfin on l'applaudisse.»


Citation :

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elle sont difficiles. » SÉNÈQUE (
vers 4 - 65 ap. J.C.)



Site officiel de Katherine Pancol



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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 16:32
  














Éditions Gallimard, 2005, 96 pages.


Prix du Premier Album au festival d'Angoulême - 2006



L'histoire d'Aya commence avec une préface d'Anna Gavalda, et puis nous voici projeté dans une Côte d'Ivoire des années 70 où l'on ne parle pas de famine, ni de guerre, loin de l'époque du sida, simplement de l'Afrique une Afrique fleurissante où Aya nous présente sa famille, ses amies qui font les habitants de Yopougon, quartier d'Abidjan.
Aya est une « gazelle » sérieuse de 19 ans qui pense plus à ses études qu'à courir les garçons comme ses copines Adjoua et Bintou qui, après avoir échappé à la vigilance des parents, se retrouvent le soir pour « gazer » au bar « ça va chauffer » dans l'espoir de rencontrer un « géniot ».
Aya a d'autres ambitions ; elle veut continuer ses études pour devenir médecin afin d'échapper à la série des trois « c » : coiffure, couture et chasse au mari, ce qui n'est pas du goût de son père...

On ne s'ennuie pas dans cette rafraîchissante BD, on rit beaucoup et en plus elle nous offre en prime le petit lexique ivoirien pour mieux comprendre le parler des personnages, le porté du pagne, le roulement du « tassaba », la recette du Gnamankoudji (pour ses vertus aphrodisiaques) et le secret de la délicieuse sauce arachide (pour faire rentrer et garder le mari à la maison).


Pour lire la suite c'est ICI

AYA1 AYA2



















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