12 décembre 2007
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Éditions Gallimard Jeunesse, 2004, 187 pages.
Traduit de l'anglais par Diane Ménard.
À partir de 11 ans.
Prix Sorcières (catégorie romans pour adolescents).
Prix Inter-Collège / niveau 4e-3e (collèges de l'Essonne).
Prix Farniente, organisé par la Ligue des Familles de Belgique.
Prix Ado-Lisant (organisé par des bibliothèques belges).
Présentation de l'éditeur :
Il s'appelle Tommo. Il n'a que dix-sept ans, mais il a déjà vécu bien des choses, des joyeuses et des plus tristes. Il a passé une jeunesse heureuse avec sa mère et ses frères à la campagne, même si la vie n'était pas toujours facile. Mais tout a changé lorsqu'il est parti pour la guerre avec son grand frère Charlie. Cette nuit, Tommo ne veut surtout pas dormir, il veut penser à lui, à leur vie passée. Parce que demain, au petit matin, son existence va basculer pour toujours.
Il veut profiter pleinement de ces dernières heures pour se souvenir, pour ne jamais oublier que rien n'est plus beau que l'amour et la fidélité, que rien n'est plus terrible que l'injustice et la guerre...
Ce livre m’a beaucoup touchée, Michael Morpugo nous offre une magnifique et émouvante histoire d’une famille heureuse et unie que la Première Guerre mondiale sépare.
Tommo et son protecteur de frère Charlie se sont enrôlés dans cette guerre où la hiérarchie militaire est tout aussi cruelle que les tranchées. C’est une belle histoire fraternelle, mais également un livre qui honore la mémoire des soldats, comme Charlie, qui au péril de sa vie a le courage de s’opposer au pouvoir, de refuser de partir à l’abattoir tout simplement parce qu’un sergent plein de fiel l’a décidé ainsi. Un roman poignant inoubliable qui restera ancré dans ma mémoire.
Ont lu et beaucoup aimé : Clochette, Sylvie & Cuné
Publié par Florinette
10 décembre 2007
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Portrait de Robert Alexis, par lui-même sur le site des éditions José Corti
Éditions José Corti, 2007, 158 pages.
« Je prends peut-être ce train pour la denière fois. Il est bon de constater combien l’âge prépare à la mort. Privé des anciennes passions, libéré du désir et de ses attentes, pourquoi le monde ne deviendrait-il pas aussi doux que ce plaid posé sur mes genoux ? »
Lors de ce voyage en train, cet homme, arrivé à la fin de son existence, se remémore ses escapades lointaines et surtout son coup de foudre pour une haute bâtisse, en bordure d’un lac, flanquée d'une véranda soutenue par des colonnettes. Un lieu qu’il pensait connaître « On est certain d’avoir déjà vu ce vers quoi l’on se porte pour la première fois. D’aucuns supposent dans ce phénomène quelque subtil enracinement dans le terreau des siècles ; l’âme survivrait à ses disparitions, un imprévu rallumerait, par fragments, les vestiges de son histoire enfouie. »
Cette demeure délaissée est à vendre et la propriétaire, une Comtesse veuve et belle, lui fait visiter les lieux, mais cette étrange et fascinante rencontre le met dans un drôle d’état et fait ressurgir en lui un passé enfoui.
« Sous la poussière,une onde continuait de glisser entre ces objets oubliés ; une âme féminine, retenue dans quelque provisoire loge du temps, avait muni ces lieux d’une magie durable. »
Embarquez à bord de ce train et laissez-vous charmer et bercer par la verve poétique de cet éternel vagabond retraçant ses errances en Orient dans de grands hôtels ou dans des cabarets. Écoutez-le vous conter son attachement à un lieu qui lui a donné cette paix intérieure, cette tranquillité de l’âme qu’il a su trouver. C’est un joli roman suave, empreint de poésie qui vibre d’éclat et d’étrangeté.
L'avis de celles qui ont été charmées : Sylvie & Flo (tu as raison j'ai aimé ce paisible et énigmatique voyage) & celui de BelleSahi qui n'a pas accrochée !
Publié par Florinette
10 décembre 2007
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Portrait de Robert Alexis, par lui-même sur le site des éditions José Corti
Biographie :
Robert Alexis publie ici son premier récit. Il ne nous a donné de sa biographie qu’un lieu : il vit à Lyon, et deux repères : a été l’élève du philosophe François Dagognet, apprécie la discrétion de B. Traven.
Bibliographie :
* 2006 – La Robe, (Éditions José Corti),
* 2007 - La Véranda, (Éditions José Corti),
À paraître :
* 2008 – Flowerbone, (Éditions José Corti)
Publié par Florinette
10 décembre 2007
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José Corti (J. Corticchiato, 1895-1984), d’origine corse, a ouvert dès 1925 une librairie au 6, rue de Clichy à Paris. Il a commencé à éditer la plupart des auteurs surréalistes, ses amis : Breton, Éluard, Aragon, Char, Péret, Crevel, Dali… Il se fixe ensuite 11, rue Médicis où les éditions ont toujours leur siège. En 1938, il fait la connaissance de Julien Gracq qui, tout au long de sa vie n’aura pas d’autre éditeur (hormis La Pléiade)...
Pour en savoir plus, cliquez sur leur logo.
A voir sur ce blog :
* La véranda de Robert Alexis
Publié par Florinette
7 décembre 2007
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Je vous avais déjà ouvert mon cœur en vous parlant de mon petit frère, Franck, disparu il y a onze ans et aujourd’hui je le refais pour rendre également un dernier hommage à ma mère qui ne lui a survécu qu’un an, emportée, elle aussi, par cette terrible maladie.
À toi Maman
C’est toujours le cœur serré que je traverse ce dernier mois de l’année, cela fera dix ans qu’un sept décembre tu as fermé les yeux pour ne jamais les rouvrir.
Ta voix, ton sourire, ton regard remplis d’amour me manquent tellement. C’est un grand vide au fond de moi, tout ce bonheur qui n’est plus là. Dans ce voyage sans retour, pour seul bagage tout notre amour, tu m’as laissé sur le chemin le cœur submergé de chagrin avec ces souvenirs d’enfance, ces moments de joie intenses qui résonnent de ton absence.
Je te dédie une nouvelle fois ces quelques mots que j’avais écrits pour toi.
« Maman,
Tu as été pour Papa une épouse formidable et pour nous, une mère admirable, exemplaire. Toi qui as tant souffert par la perte de Francky, puis ensuite ta maladie. Tu ne pensais, avant tout, qu’au bien-être de tes proches. Je t’entends encore me dire, dans un souffle coupé, ‘ j’ai peur de vous laisser ‘.
Maintenant que tu es partie de l’autre côté de la vie, je te sais heureuse d’avoir retrouvé Francky. Mais ton rayon de soleil (c’est comme ça que tu m’appelais) continuera à t’aimer pour l’éternité »
Ta Florinette
Publié par Florinette