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  • : Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • Association Les Lectures de Florinette - Audenge (33)
  • : "Les Lectures de Florinette" vous souhaite la bienvenue sur son site dans lequel vous trouverez ses activités, les articles de Florinette sur les différents ouvrages que l'association met à votre disposition afin de vous faire découvrir de nombreux auteurs qui nous amènent à porter un regard différent sur notre monde. Bonne visite à tous !
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 12:55

Chaque jour est un adieu :

















Éditions du Seuil, 2000, 126 pages.



Quatrième de couverture :

« Je sursaute à cette seule idée : d'autres gens y habitent, dans notre maison. Et ça reste complètement insupportable. Combien de temps a-t-elle été à nous ? J'avais six ans quand on s'y est installés. J'en avais vingt-cinq à la mort de ma mère, quand elle a été vendue. Pourtant, je n'arriverai jamais à en parler autrement que de notre maison. On y a été tellement heureux et parfois, aussi, si totalement désespérés, nous tous, les dix enfants. Et nos parents. J'habite loin de Trans, maintenant, depuis longtemps, mais il m'arrive de repasser devant la maison, en tremblant. Et c'est comme si je me brûlais, en approchant de la fenêtre. Parce qu'en même temps que ce bonheur, il y a eu trop de malheur. » A.R.

Citation en exergue :

« Sinon l'enfance, qu'y avait-il alors qu'il n'y a plus ? » Saint-John Perse, Éloges.


Un jeune homme est passé :

Éditions du Seuil, 2002, 142 pages.
Un-jeune-homme-est-pass--.jpg
Quatrième de couverture :

« Mon lieu préféré, à Rome, c’est un grand parc qui vient tout juste d’être ouvert a public, la villa Pamphili. J’y vais à pied, les fins d’après-midi. C’est l’heure où j’ai rendez-vous avec moi-même, avec mon enfance, avec ma famille. Je pense à mon père, à la mort de mon père, à la guerre entre mes parents, au silence de mon père, à notre silence à nous, les enfants. Je suis heureux et j’ai peur. L’étrange douceur de la villa Pamphili me serre le cœur. Il va bientôt faire nuit. Les promeneurs sont des ombres. De violentes odeurs montent de l’herbe. Je rentre au Collegio tel un fantôme, glissant dans l’air comme à travers l’absence. C’est l’heure de retrouver mes amis américains. Ce soir, Mike va sortir sa guitare et chanter We shall over-come – oui, nous vaincrons nos ennemis. »


Citation en exergue :

« So happy just to be alive underneath this sky of blue... » Bob Dylan, New Morning.



Comme une chanson dans la nuit :

Éditions du Seuil, 2003, 122 pages.
Comme-une-chanson-dans-la-nuit.jpg

Quatrième de couverture
:

« Toutes ces années à faire un métier qu’on aime, dans un journal qu’on aime. Et puis c’est fini. Toutes les questions, alors, qui se bousculent, sur la liberté, le choix, le destin, le temps qui reste. Toutes ces questions qui font revenir l’enfance, le long film de la vie. On débusque des énigmes. On croise des fantômes. On bute sur des secrets. Tout arrive par bouffées, à l’improviste, par effraction. Qu’est-ce qu’une vie ? Qu’est-ce qui fait qu’on peut dire : voilà, c’est ma vie ?
Le travail, les rencontres, l’amour, les enfants, les deuils, les échecs, les souffrances…. Et ces moments d’incroyable bonheur avec celle qu’on aime, avec les enfants, avec la couleur du ciel et l’odeur de la terre. Ces moments qu’on se jure de ne jamais oublier, comme un viatique pour affronter la vie quand on ne sait plus, quand on a peur. » A.R.

Citation en exergue :

« Sais-tu ce qu'on te demandera à ta mort ? On ne te demandera pas si tu travaillais à une oeuvre nouvelle, magistrale, extraordinaire, à l'instant de ta mort [...] Moi, je suis persuadé qu'on te posera deux questions seulement. Est-ce que toutes tes bonnes étoiles étaients éteintes ? Écrivais-tu sous la dictée de ton coeur ? »
J.D. Salinger, Seymour, une introduction.


petit_coeur.gifL’année dernière, lors de l’Escale du livre à Bordeaux, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Alain Rémond, un homme souriant et réservé, mais qui dégage une véritable sympathie envers ses lecteurs. Je suis donc repartie les bras chargés de ces trois petits livrets relatant sa vie.

Dans cette confidence émouvante, empreinte de nostalgie, Alain Rémond nous révèle son enfance dans un petit village de Normandie, le débarquement, la dure vie de campagne d’une famille nombreuse composée de quatre frères et sœurs partageant des années de bonheur assombries par le désespoir.

Il nous emmène en Bretagne, à Rome et à Paris, il dévoile sa jeunesse catholique, indécise, tout en se confiant à son défunt père, qu’il regrette d’avoir si peu connu, il lui raconte ses anecdotes dans les années explosives sur un air de Bob Dylan.

Le troisième volet de cette trilogie intime est une remise en question, des doutes naissent qu’il partage avec son lecteur, il décrit sa passion du journalisme et de l’audiovisuel, raconte comment du jour au lendemain ce qu’il s’était bâti s’effondre subitement et le fait replonger dans le passé, mais surtout face à ces adversités démontre qu’il ne faut jamais baisser les bras.

C’est un magnifique hymne à la vie qu’Alain Rémond nous transmet en toute simplicité, pudeur et sensibilité. Cette trilogie m’a chavirée et je comprends les centaines de lecteurs qui se sont reconnus dans cette histoire. Il nous parle directement avec ses mots qui sont les nôtres. Un vrai moment de bonheur et d’émotions !



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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 19:03

Court-noir.jpg
E.Urien.jpg












Éditions L’être Minuscule, 2005, 118 pages.


Prix de la nouvelle du Scribe 2006


« Court, noir, sans sucre » ces quelques mots évoquent une bonne odeur de café que l’on a envie de savourer, mais détrompez-vous, il n’y a pas un grain de saveur. Dès le départ le ton est donné, on ressent une âpreté, une noirceur qui vous prend à la gorge.

Ces treize nouvelles d’apparence innocente : « jardin secret », « la mer à boire », « Avis de passage »  renferment la peur, la violence, la mort. Des textes durs, barbares, mais habilement policés et saupoudrés d’humour qui malgré tout vous font frémir, car l’auteur refuse de flouter ses personnages, elle vous raconte la révolte, le malaise des gens ordinaires sans détourner un seul instant le regard, ce qui rend les situations palpables et percutantes.

Vous l’aurez compris Emmanuelle Urien ne laisse pas indifférent, même si ses nouvelles sont noires et grinçantes, je vous conseille ce petit livre qui réserve le privilège de découvrir une écrivaine de talent !


Le site de l'auteur


D'autres avis vous le recommande : Cathulu, Flo, Fashion, Clarabel & Rose





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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 00:03
(1601-1655)



parchemin.jpg


Au point que j'expirais, tu m'as rendu le jour
Baiser, dont jusqu'au coeur le sentiment me touche,
Enfant délicieux de la plus belle bouche
Qui jamais prononça les Oracles d'Amour.

Mais tout mon sang s'altère, une brûlante fièvre
Me ravit la couleur et m'ôte la raison ;
Cieux ! j'ai pris à la fois sur cette belle lèvre
D'un céleste Nectar et d'un mortel poison.

Ah ! Mon Âme s'envole en ce transport de joie !
Ce gage de salut, dans la tombe m'envoie ;
C'est fait ! je n'en puis plus, Élise je me meurs.

Ce baiser est un sceau par qui ma vie est close :
Et comme on peut trouver un serpent sous des fleurs,
J'ai rencontré ma mort sur un bouton de rose.




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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 10:31

Tobie-Lolness.jpgT.de-Fombelle.png












Éditions Gallimard Jeunesse, 2007, 344 pages.


Tobie Lolness reprend sa vie de fugitif. C’est le corps plus souple et solide que jamais qu’il quitte le peuple de l’herbe pour repartir vers celui de l’arbre, là où Elisha et ses parents sont retenus prisonniers.

Au fur et à mesure de son avancée, il retrouve intact le cauchemar qu’il a vécu dans cet arbre, la fuite et la peur font de nouveau parties de son quotidien.

Dans un nid immense posé sur les cimes de l’arbre, Léo Blue, son ancien ami d’enfance devenu son pire ennemi, détient Elisha et règne en tyran dans le seul but de faire disparaître les Pelés, le peuple de l’herbe. Tandis que non loin de là son allié Jo Mitch creuse son terrible cratère qui affaiblit l’arbre, les mousses et les lichens ont envahi les branches.

Les gens souffrent partout, le monde appartient à des inconscients et Tobie, chargé d’une mission importante, va tout faire pour délivrer les siens et sauver son fragile univers.

petit_coeur.gifAprès le magnifique tome 1, quel plaisir de retrouver ce héros minuscule qui nous entraîne à la découverte fascinante d’un arbre gigantesque étonnamment peuplé bravant tous les dangers, les trahisons, les peurs pour retrouver un monde d’harmonie, de paix et de sécurité ! C'est un cocktail d'aventure, de suspense, d'amour et de magie qui émerveillera petits et grands !


Citation en exergue :

« Par les branches indécises allait une demoiselle qui était la vie » Federico Garcia Lorca


Retrouvez les avis de Clarabel, Gambadou & Elfique



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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 09:49


salon-cognac.jpg
Cette année, le salon de Cognac m’a entraînée dans la découverte des littératures européennes et m’a offert la possibilité de m’évader à travers l’Europe au gré des débats et de discussions entre auteurs, traducteurs et éditeurs. Mais surtout, ce salon m’a permis de faire de belles rencontres, outre le fait que j’ai atterrit dans le même hôtel que les écrivains que je retrouvais au petit déjeuner, j’ai eu la joie de faire la connaissance de Moustafette, Gachucha et Nanne avec qui j’ai passé une formidable journée, comme en peuvent en témoigner les photos.


cognac-001.jpgDans la matinée, nous avons assisté à la remise du prix des lecteurs qui a été décerné à Per Petterson pour son roman « Pas facile de voler les chevaux », dommage que cette annonce ait été assez brève et que les autres romans sélectionnés n’ont pas été cités, cela nous aurait permis de mieux comprendre le déroulement de la remise du prix.



restaurant.jpg
L’après-midi a été consacrée aux achats suivis de dédicaces et grâce à nos interminables et envoûtants échanges littéraires, je ne suis pas partie les mains vides, mais en même temps, à la vue de ma PAL qui m’attend sagement à la maison, il a fallu que je reste raisonnable ce qui est bien difficile dans un salon et encore plus devant l’enthousiasme des blogueuses pour tel ou tel livre. Trois livres sont donc venus alourdir ma valise :

•    Un Noël blanc – Jennifer Johnston
•    La fin – Anna Seghers
•    La coquetière – Linda D.Cirino

avec-Moustafette.jpg
Sans oublier le magnifique album qui nous a été offert par Gachucha !
Merci à toutes les trois pour ce moment magique !


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Praticienne en Fleurs de Bach et Fleurs de l'Atlas

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