14 mars 2008
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Désignée cette fois-ci par Arlette, voici le règlement du tag :
Donner le lien de la personne qui vous tague.
Préciser le réglement sur votre blog.
Taguer 6 autres personnes en mettant leur lien en fin de billet.
Répondre aux 10 questions que voici:
1) Le trait principal de mon caractère : l’indépendance
2) La qualité que je désire chez les hommes : l’attention
3) La qualité que je préfère chez les femmes: La compassion
4) Mon pricipal défaut : je n’ose pas m’imposer
5) Ma principale qualité : l'écoute
6) Mon occupation préférée: lire et me balader
7) Un plat qui me met l'eau à la bouche : trop difficile !
8) Mes mots favoris : Amour, Bonne santé, vacances
9) Ce que je déteste par dessus-tout : La cruauté
10) Un rêve : Posséder une machine à remonter le temps
Taguer 6 autres personnes en mettant leurs liens à la fin du billet
Alors, si ça vous dit Lyra, Loulou, Lucie, Mirabelle, Kidae, Celsmoon, c'est à vous ! ;-)
Publié par Florinette
11 mars 2008
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Éditions Gallimard, 2004, 112 pages.
Traduit du danois par Alain Gnaedig.
Depuis le temps que j’entends parler de Jens Christian Grøndahl, j’ai voulu profiter du livre voyageur de Nath pour le découvrir.
Le narrateur revient sur son adolescence plus précisément lors de l’été 43 quand les bruits de la guerre n’épargnaient personne, ni même la maison de son oncle et sa tante chez qui il passait ses vacances.
Un jour, ce garçon dégingandé de quatorze ans voit débarquer une jeune fille aux cheveux blonds. Ils s’observent, s’épient, apprennent à se connaître, jusqu’au jour où un avion vient s’écraser non loin de là. Les soldats allemands ne retrouvent que le parachute du pilote britannique qui reste introuvable, excepté pour cette jeune fille qui va vivre un moment inoubliable.
Ce qui m’a plu dans ce récit, c’est la mise en avant des silences et des non-dits qui peuvent gâcher une vie. Mais, car il y a un mais, cette première lecture ne fut pas à la hauteur de mes attentes, elle fut plaisante certes, mais en même temps j’attendais un peu plus de cette histoire qui m’a semblé un peu trop floue, remplie de suppositions trop redondantes par moment. Par petite touche, l’auteur nous dévoile le mystère sans vraiment mettre en avant les sentiments de Virginia qui, pour ma part, reste trop dans l’ombre.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, la mélancolie, la sensibilité qui se dégagent de ce court roman que je suis bien décidée à retenter l’aventure !
Merci Nath ! :-)
Ce petit livre a déjà rencontré Arlette, Anjelica, Clochette et s'apprête à partir chez Elfe...
D'autres avis trouvés sur la Toile : Allie, Anne, Laurence, Clarabel, Tamara, Stéphanie...
ti_bug_fck
Publié par Florinette
10 mars 2008
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Éditions L’École des Loisirs, collection Neuf, 2005, 263 pages.
Traduit de l’anglais (Canada) par Benoîte Bureau.
À partir de 11 ans.
Primrose Squarp est une gamine de onze ans aux cheveux de la couleur des carottes glacées aux abricots, comme elle se plaît à dire en révélant, quelques pages après, la recette.
Mais depuis qu’un terrible typhon s’est abattu un jour de juin sur la petite ville côtière de Coal Harbour, ses parents partis naviguer sont depuis portés disparus et, tous les matins, Primrose descend sur les docks pour surveiller les bateaux qui rentrent au port avec l’espoir de les voir arriver.
Pour les habitants, il ne fait aucun doute que les Squarp se sont bel et bien noyés et une cérémonie du souvenir est organisée en leur mémoire. Mais Primrose n’est toujours pas de cet avis, elle ressent dans son for intérieur que ses parents sont encore en vie et qu’ils ont fait naufrage sur une île quelconque, attendant patiemment d’être sauvés.
Cette obstination agace Miss Perfidy, une vieille femme revêche qui fait office de nourrice ainsi que la conseillère d’éducation de l’école, Miss Honeycut, une aristocrate britannique qui trouve son attitude déplacée et complètement irréaliste.
Heureusement pour Primrose, les autorités municipales la confient à son oncle Jack, promoteur immobilier, venu s’implanter dans cette petite bourgade côtière pour y faire des affaires. En attendant la rentrée des classes, elle passe le plus clair de son temps au restaurant « La fille sur la balançoire rouge », chez qui tout le monde aime s’y retrouver pour goûter les gaufres qui accompagnent toutes sortes de plats et où Primrose a trouvé en la personne de Miss Browzer, une confidente et une très bonne cuisinière.
C’est une tendre et étonnante histoire que je vous invite à découvrir dans laquelle Primrose nous montre, tout en ayant des éclats de tristesse et de joie, qu’il est important de garder espoir comme elle le fait en recopiant dans un petit carnet ayant appartenu à sa mère, des recettes qui lui permettent de vivre et d’espérer qu’elle nous dévoile à chaque fin de chapitre avec une pincée d’humour.
L'avis enthousiaste d'Elfique qui m'a donné envie de lire ce livre !
Publié par Florinette
10 mars 2008
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Biographie :
Polly Horvath est née à Kalamazoo dans le Michigan.
Il y a quelques années, elle s’est installée sur l’île de Vancouver où elle a choisi de vivre, dans une maison au coeur de la forêt. Elle y élève ses deux filles en compagnie de son mari et écrit à plein temps des romans pour la jeunesse traduits dans le monde entier.
Avant de se consacrer à l'écriture, elle a appris et enseigné la danse contemporaine. Mais en fait, elle n'aime pas tellement les vraies biographies et préfère en inventer des fausses.
Lisez-plutôt ce qu'elle en dit elle même sur son site internet :
www.pollyhorvath.com/
Bibliographie :
* 2001 - Les Trolls, (Éditions L’École des Loisirs),
* 2005 - La Fille sur la balançoire rouge, (Éditions
L’École des Loisirs),
* 2008 - La Saison des mûres, (Éditions L’École des
Loisirs)
Publié par Florinette
8 mars 2008
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Éditions Sabine Wespieser, 2007, 711 pages.
2007 - Prix Victor Rossel et le Prix Victor Rossel des jeunes.
Ce pavé de 711 pages raconte l’histoire de la famille Zemka. Le narrateur, et c’est là toute l’originalité du roman, n’est autre que la maison elle-même, une bâtisse du XVIIIe siècle située au fin fond de la Galicie - terre rattachée à l’empire des Habsbourgs depuis le partage de la Pologne - et qui est bien placée pour savoir tout ce qui s’est dit, s’est passé entre ses murs.
C’est en 1820, lors d’un bal célébré chez le baron et la baronne von Kotz que leur fille Clara, au physique peu engageant, rencontre le beau Polonais Jozef Zemka et en tombe follement amoureuse. Ce fils de confiseur au visage d’ange vient de prendre la succession de son oncle pour devenir l’administrateur du domaine.
Une nuit, la très catholique Clara, l’aspirante religieuse consent à laisser l’intendant de son père la rejoindre dans son lit et lui voler sa fleur. Cet écart de conduite les amène à célébrer ce mariage morganatique qui annonce la venue de leur premier enfant « l’enfant du pêché » qui, au grand désespoir de Jozef, est une petite fille.
Cette vexation va se reproduire plus d’une fois, car Clara mettra au monde non pas une fille, mais cinq filles nubiles dont la destinée est racontée par cette maison qui s’angoisse, tente de comprendre, éprouve beaucoup d’empathie pour ses habitants, comme pour cette pauvre Clara délaissée par un mari qui la trompe, la rudoie, mais qui heureusement connaîtra l’amour dans les bras de l’instructeur de ses filles, un révolutionnaire. Car des révolutions, il y en a, elles éclatent en Galicie ce petit bout de terre qui excite les convoitises autrichiennes, polonaises et russe. Ce combat pour l’indépendance, cette atmosphère de menace, de mystère, et aussi d’espérance se répercutent jusque dans les fibres de cette demeure.
Sous ses corniches blanches, ses vitres à biseaux, son fronton de temple grec, cette maison, qui parle aussi bien des vivants et des ombres qu’elle a épiés sur plusieurs générations en prenant soin de garder tous leurs secrets dans ses murs, est une narratrice formidable et captivante. On la ressent vibrer, respirer, il y a les odeurs, les courants d’air, chaque pièce renferme son histoire. Elle est fascinée par ces femmes condamnées comme elle à la vie intérieure, mais qui sont débordantes de passion, d’énergie…
Diane Meur a écrit une magnifique saga familiale qui nous emporte dans un souffle épique. Tous les ingrédients sont réunis : une maison, des personnages très attachants, des passions brutales et ardentes et toutes ces destinées qui se croisent, se succèdent avec force et passion font que l’attention ne faiblit pas et que l’on dévore ce roman de la première page à la dernière. Magnifique !
Merci beaucoup Ptitlapin pour cette belle découverte !!
Michel, Gachucha, Solenn & Marie ont également aimé ce livre.
Petit bonus
Publié par Florinette