18 janvier 2009
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Biographie :
Carole Martinez est née en 1966. Ancienne comédienne, elle se recycle dans l'enseignement et devient professeur de français dans un collège d'Issy-les-Moulineaux.
Elle profite d'un congé parental en 2005 pour se lancer dans l'écriture. Elle désire écrire « quelque chose qui soit entre le conte et le roman ». Puisant dans les légendes de sa tradition familiale espagnole, elle brode à partir des histoires délicieusement effrayantes et nourries de vieilles superstitions que sa grand-mère lui racontait quand elle était concierge, « Elle avait une dimension de conteuse extraordinaire, elle repoussait les murs. L'écriture ne lui était pas accessible, elle appartenait à une classe sociale qui n'y avait pas droit, mais ses histoires étaient vraiment merveilleuses, pleines de mysticisme et de fantastique.»
Ce premier roman est un succès et Carole Martinez reçoit le prix Renaudot des lycéens en 2007. Le coeur cousu est un roman des origines : « Je n'avais plus qu'à pousser la porte de mon bureau et tout cet univers était là.»
Bibliographie :
* 1998 – Le cri du livre, (Éditions Pocket Junior),
* 2007 – Le cœur cousu, (Éditions Gallimard)
Publié par Florinette
15 janvier 2009
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Éditions Gallimard Jeunesse, collection Hors-piste, novembre 2003, 197 pages.
À partir de 9 ans
Prix Jeunesse de l'été du livre Metz 2004
Prix du Mouvement des Villages d'Enfants 2004
Prix Littéraire Ruralivres 2005
Prix Graine de lecteurs Dieppe 2005
Prix des collégiens Orléans 2005
Prix Bernard Versele. Belgique. 2005
Prix Gavroche Rueil Malmaison 2005
Prix de la Ville de Cherbourg-Octeville 2005
Prix des Embouquineurs Le Mans 2005
Prix du Conseil municipal des enfants Saint-Etienne 2006
Trop accablé par un chagrin d’amour, le bouc Cornebique quitte son village pour parcourir le monde avec pour seul compagnon son banjo. En chemin, il fait d’étonnantes rencontres, comme cette cigogne qui lui confie un petit loir qu’il va tenter de protéger contre les assauts de fouines antipathiques et cruelles avec l’aide d’un vieux coq amnésique et bonimenteur de surcroît. Le tout émaillé d'aventures palpitantes, de surprises saugrenues, de concours d’insultes irrésistiblement drôles…Dans un style dynamique, enlevé, on ne s’ennuie pas une seconde avec cette fable pleine de tendresse qui ravira petits et grands !
Le site officiel de Jean-Claude Mourlevat
L'avis de Laurence : « Ce roman est un petit bijou ! »
Publié par Florinette
15 janvier 2009
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Biographie :
Jean-Claude Mourlevat est né en 1952 à Ambert en Auvergne, de parents agriculteurs. Il est le cinquième enfant de six (trois frères et deux soeurs).
Il fait des études à Strasbourg, Toulouse, Bonn et Paris et exerce le métier de professeur d'allemand en collège pendant cinq ans avant de devenir comédien de théâtre. Il est notamment l'auteur et l'interprète du clown muet nommé «Guedoulde», spectacle joué plus de mille fois en France et un peu partout dans le monde. Il met en scène de nombreuses pièces de Brecht, Cocteau, Shakespeare…
Depuis 1997, il publie des ouvrages pour la jeunesse. Il écrit tout d'abord des contes, puis un premier roman, La balafre. Depuis, les livres se sont succédé avec bonheur, plébiscités par les lecteurs, la critique et les prix littéraires.
Jean-Claude Mourlevat réside près de Saint-Étienne, avec sa femme et leurs deux enfants.
Le site officiel de Jean-Claude Mourlevat
Bibliographie :
Romans :
* 1998 – La balafre, (Éditions Pocket junior),
* 1998 – À comme Voleur, (Éditions Pocket junior),
* 1998 – L’enfant 0céan, (Éditions Pocket junior),
* 2000 – La rivière à l’envers : Tomek, (Éditions Pocket
junior),
* 2002 – La rivière à l’envers : Hannah, (Éditions Pocket
junior),
* 2004 – La ballade de Cornebique, (Éditions Gallimard
jeunesse),
* 2004 – La troisième vengeance de Robert Poutifard
(Éditions Gallimard jeunesse),
* 2006 – Le combat d’hiver, (Éditions Gallimard
jeunesse)
* 2007 – La prodigieuse aventure de Tillmann
Ostergrimm, (Éditions Gallimard jeunesse),
* 2007 – Le jeune loup qui n'avait pas de nom, (Éditions
Milan jeunesse),
* 2008 – Les billes de diable, (
Éditions Bayard)
Textes courts :
* 2002 – L’homme qui ne possédait rien (Éditions
Thierry Magnier)
* 2003 – L’homme à l’oreille coupée (Éditions Thierry
Magnier),
* 2004 – L’homme qui levait des pierres (Éditions
Thierry Magnier),
Essai :
* 2002 – Je voudrais rentrer à la maison (Éditions
Arléa)
Publié par Florinette
13 janvier 2009
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Éditions Philippe Rey, mars 2008, 182 pages.
Depuis que le narrateur, un jeune garçon de 13 ans, a ramassé lors d’une promenade un livre de Marcel Proust oublié par une femme dont il est secrètement amoureux, sa vie s'est transformée ainsi que celle de ses parents cafetiers.
Au début, c’est surtout le parfum de cette femme emprisonné dans ces pages qui l’attire. Mais quand sa mère Paola, passionnée de littérature, découvre que son fils détient un livre s’intitulant « du côté de chez Swann », elle est folle de joie. À partir de ce jour, une belle et tendre complicité s’installe entre eux au grand dam du père jaloux et surtout rébarbatif face à cette admiration sans borne depuis qu’il a découvert dans l’Abécédaire de Proust que ce dernier était de la « jaquette flottante » !
Mais ce petit bonheur tranquille va s’ébranler dès qu’il apprendra que sa mère est atteinte d’une maladie grave. Avec son père, ils feront tout pour conjurer le sort en rendant plus beau, plus intense, chaque instant de leur vie.
Rythmée par une petite cloche au son grêle, Paul Vacca nous conte une histoire magnifique et bouleversante. Certains passages m’ont replongée dans le passé, car la douleur est exprimée avec beaucoup de sincérité et de justesse.
C’est un livre tout en poésie drôle et grave à la fois qui nous donne envie de partir à l’abordage des œuvres de Proust, car il nous montre bien que ce temps perdu peut se retrouver à tout moment « Il suffit d’un goût, d’un parfum, d’une sonorité, pour que le passé et les êtres que l’on a aimés se mettent comme par magie à revivre en nous. Mon chéri, les êtres que l’on aime ne meurent pas tant que leur souvenir reste vivant…Cette madeleine, c’est justement ça. Une sensation quasi impalpable, inattendue et fugace, mais porteuse d’éternité. »
L'avis d'Amanda (que je remercie beaucoup pour ce prêt) et les avis de Cuné, Cathulu, Antigone, Bellesahi, Clarabel, Moustafette, Philippe, Mireille, Cathe, Marianne, Beatrix, Arlette, Sylire, Flora, Caro[line], Lily, Yv...
Publié par Florinette
10 janvier 2009
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Éditeur Christian Bourgeois, 105 pages, août 2008.
Traduit de l’anglais (Australie) par Jean Guiloineau.
Fuyant un mari violent, Olivia quitte l’Australie en compagnie de ses deux enfants pour se réfugier en France dans la vaste et austère demeure de chez sa mère qu’elle n’a pas revue depuis des années. Son frère et sa femme sont présents également, cette dernière tient encore contre sa poitrine, enveloppé dans une couverture rose, le cadavre de son bébé mort-né qu’elle ne peut se résigner à abandonner…
Que dire de ce roman très étrange venu d’ailleurs…(Au moins, il porte bien son titre). Je n’arrive pas à dire si j’ai aimé ou pas. Tout au long de ces centaines de pages plane un mystère permanent, angoissant qui se transforme en un sentiment de malaise une fois le livre refermé…d’où mon indécision. C’est un genre particulier qui se lit lentement pour bien en saisir l’étrangeté oppressante qui se développe jusqu’à la fin grâce, il faut bien le reconnaître, à la justesse du style de l’auteure. Un livre qui ravira les amateurs de ce genre !
Les avis enthousiastes de Lamousmé, Papillon, Cathe, Lily, Anna Blume, Sylvie,
Les avis plus mitigés de Solenn, Lilly, Chiffonnette, Kathel, Bellesahi & Lapinoursinette
Publié par Florinette