Ce qu'il faut avant tout savoir :
Baird Thomas Spalding est un archéologue de formation qui s'est distingué par des recherches menées dans le désert de Gobi. Il naît dans une famille qui a fait commerce avec l'Inde durant trois siècles. À l'âge de quatre ans, il effectue son premier voyage dans ce pays. En 1894, s'intéressant à la spiritualité, il participe à une expédition qui le mène au Népal, au Tibet et dans l’Himalaya. C'est seulement en 1921 qu'il relate ses expériences dans La Vie des Maîtres où il affirme avoir rencontré des personnes aux pouvoirs étonnants. Devenu un best-seller mondial, ce livre marque un tournant dans la spiritualité du XXe siècle. Baird T. Spalding est aussi l'auteur de Treize leçons sur la vie des Maîtres par chez Robert Laffont.
Résumé du livre :
Le 22 décembre 1894, onze scientifiques américains se réunissent à Potal, petit village de l'Inde. Sceptiques par nature, ils n'acceptent aucune vérité a priori, mais certains phénomènes religieux les intriguent. Ils décident de vérifier de leurs yeux les prodiges accomplis par les Maîtres orientaux. Car en Inde, au Tibet et au Népal existent des hommes aux facultés étonnantes qui communiquent à distance, voyagent par lévitation et guérissent les infirmes. Les savants découvrent, peu à peu fascinés, des lois physiques et psychiques encore inconnues : grâce à une ascèse aux règles bien établies, l'esprit devient capable de maîtriser la matière, et même de quitter son enveloppe charnelle. Au contact de cette hiérarchie invisible des Maîtres de sagesse, ils commencent un itinéraire spirituel qui va les mener à la découverte de leur Moi profond, intemporel et éternel.
Ce livre raconte l'expédition scientifique de l'auteur parti rencontrer des Maîtres orientaux réputés pour leurs incroyables facultés paranormales. Ce livre, qui anticipe sur les progrès spirituels indispensables pour éviter l'effondrement de notre civilisation matérialiste à outrance, a été édité pour la première fois en 1921...
Lors de sa publication, cette histoire, unique en son genre, a pu paraître une pure fiction, mais depuis les esprits ont évolué pour le prendre plus au sérieux. Ce n'est qu'en 1946 que ce livre fut présenté au public français par Jacques Weiss, un polytechnicien, qui a traduit l'ouvrage sous le pseudonyme de Louis Colombelle. La Vie des Maîtres avait pris une telle importance dans la pensée de ce polytechnicien qu'il entreprit en tant qu'ingénieur d'aller contrôler sur place l'affirmation de Spalding.
"La présente préface étant destinée à aider le lecteur à se faire une opinion sur la véracité littérale du récit de Spalding plutôt qu'à raconter les détails de mon voyage, je précise bien que je n'ai jamais vu de personnes se dématérialiser ou se rematérialiser sous mes yeux. Cependant, je suis intimement persuadé que ce genre de phénomènes est possible. […]
Il se peut que des scènes de ce genre aient été montrées à Spalding par des êtres susceptibles d'élever sa vision jusqu'au plan astral, ou de l'aider à entrer en extase, ou de provoquer chez lui des rêves, ou simplement de lui raconter des récits dont il prenait note, ou encore de le renseigner par d'autres moyens inconnus. Mon voyage ne m'a apporté aucune preuve par témoins à ce sujet, mais simplement la certitude qu'il existe une hiérarchie fondamentale de personnalités invisibles, reliées en un réseau et capables de guider un simple mortel comme moi à travers des difficultés où j'aurais fort bien pu laisser ma vie ou ma santé.
En plusieurs localités, ma venue avait été pour ainsi dire annoncée à l'avance, et en deux endroits éloignés de deux mille cinq cents kilomètres mes hôtes me baptisèrent du même nom indien de Narayana sans qu'il existât la moindre connexion matérielle entre eux, du moins à ma connaissance. Ce nom signifie Celui qui cherche à atteindre le plus haut. Et c'est bien ce que j'ai cherché à faire en présentant au public français les pages qui suivent.
L'enseignement spirituel de cette expédition est tellement riche que je peux déjà vous dire que c'est un livre que je relirais !