Ce qu'il faut avant tout savoir :
Morvan SALEZ est docteur en astrophysique et techniques spatiales, diplômé de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris) et de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace (Toulouse), Morvan Salez est chargé de recherche au CNRS - Centre National d’Etudes Spatiales depuis 1995. Au Jet Propulsion Laboratory (Pasadena) où il passe plusieurs années, puis à l’Observatoire de Paris, il se spécialise dans des développements technologiques novateurs pour la radioastronomie submillimétrique. Il réalise avec son équipe un des instruments du radiotéléscope spatial Herschel, qui sera lancé par l’ESA - Agence Spatiale Européenne en juillet 2008.
Depuis peu, il travaille à l’Ecole Polytechnique sur des aspects de la supraconductivité. Il s'intéresse à de nombreuses recherches allant de la physique fondamentale à la biologie. Pluridisciplinaire par nature, actif dans de nombreux domaines, il est aussi écrivain, auteur-compositeur. Il se passionne depuis longtemps pour certains phénomènes rapportés par de nombreux témoins, et que la science peine à appréhender. Il est membre de la Society for Scientific Exploration dont il a organisé un colloque en 2003. Morvan Salez a animé plusieurs ateliers INREES sur les thèmes de l’exobiologie et de la physique quantique.
Pour aller plus loin :
Le temps, une illusion ? Le temps est une dimension énigmatique pour l’Homme. Pourquoi certains moments nous paraissent-ils plus longs que d'autres ? Le temps suit-il vraiment une flèche linéaire comme semble nous l’indiquer la physique? Ou bien est-ce une valeur subjective, qui parcourt un territoire et des événements déjà là, présents dans l’éternité ? [...] Lire la suite
Voici un extrait de l'article ci-dessus :
Notre perception du temps :
La plupart des recherches sur la perception du temps suggèrent, en effet, que les émotions négatives - comme l’anxiété, la dépression ou la peur -, et les stimuli inédits créent l'illusion d'un temps qui ralentit, rendant souvent l’attente pesante. L’an dernier, par exemple, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, confiait à la presse américaine que le raid contre Oussama Ben Laden avait représenté « les 40 minutes les plus longues de sa vie ». « Exception faite du jour où ma fille Sasha, âgée de trois mois, a eu une méningite et que j'attendais que le médecin me donne de ses nouvelles. » Autre exemple : les nombreux témoignages de personnes victimes d’un accident qui souvent, racontent avoir revu toute leur vie défiler au ralenti, et avoir l’impression que l’accident lui-même a duré une éternité. A l’inverse, les émotions positives comme la joie, l’excitation, la réjouissance vont avoir tendance à accélérer le temps. Ne dit-on pas que « le temps passe trop vite quand on s'amuse » ?
« Le temps est extrêmement subjectif, concède Morvan Salez. On est culturellement prisonnier de l’idée qu’on vit le temps physique et qu’on le perçoit avec notre conscience mais je pense qu’en fait, le temps que perçoit notre conscience est quelque chose qui – comme le Canada Dry – ressemble au temps physique, en a la saveur, a l’air de prendre la même direction, d’aller au même rythme mais que ce n’est pas le temps physique. Cette notion du temps linéaire est une illusion qu’on fabrique soi-même et qui ressemble au temps physique. Il nous permet de suivre les événements. De les vivre, de les expérimenter de manière vivable en sachant que notre présence sur terre n’est pas éternelle, ce qui nous permet d’apprécier la manière dont les choses se déroulent en suivant inexorablement la flèche du temps. Mais lorsqu’on accède à un état modifié de conscience, le temps n’a plus la même échelle de valeur. [...] »