Voici un extrait du livre de Gontran Spoulfoch "Qui cherche trouve" que je n'ai pas encore lu, mais ce passage, entendu sur la radio Ici & maintenant, qui relate le quotidien est tellement réaliste, quand on s'enferme dans nos habitudes, que j'ai eu envie de vous le faire découvrir :
Un jour de plus ou un jour de moins :
Ce chapitre s'adresse aux personnes de 40 ans et plus :
"Quand on est jeune, on s'interroge sur tout. Comme de nombreuses questions restent sans réponse, on les oublie. La vie continue, chacun doit prendre sa place au sein de la société : l'école puis le travail, le couple puis la famille, c'est le modèle de base le plus utilisé. Bien entendu, chaque cas est unique, mais les règles biologiques déterminées de la vie sur terre : respirer, dormir, boire, manger, se reproduire valent pour tous. Les applications sociales : se loger, travailler, se marier, consommer, payer ses factures, etc., dérivées de ces règles élémentaires, te conduisent à tomber dans un piège mortel.
Rapidement, et sans que tu t'en rendes compte, tu t'enfermes dans un rythme routinier, écrasé par la mécanique du système. Après ou avant le travail, il faut faire les courses, la cuisine, le ménage, la lessive, etc. Toutes ses occupations obligatoires et nécessaires rongent le peu de temps libre dont tu disposes en dehors de ton travail. Quelques moments de repos, vacances, arrêts maladie ou autres sont une bien maigre consolation.
Les semaines, les mois, les années passent à une vitesse folle, finalement, en deux temps trois mouvements, tu arrives à la retraite, tu es vieux, ta mort est proche, que reste-t-il de ta vie ? Ton corps est usé, ta tête fatiguée et même si tu veux encore, tu ne peux plus grand-chose. Tu t'es bien fait avoir, la multitude des vicissitudes de ton quotidien t’a éloigné des questions fondamentales, tu as subi ta vie. En définitif, tu n'es pas plus avancé que lorsque tu avais 15 ans, bref, tu t'es mal occupé en attendant la mort..."