Éditions Denoël, 2005, 270 pages.
Traduit de l’américain par Philippe Rouard.
Quatrième de couverture :
« Wellspring, une de ces petites villes universitaires dont l’Amérique a le secret, à la fin des années soixante. Le professeur en psychologie Ernest Wright et son épouse accueillent pour leur traditionnel repas de Thanksgiving Ann Armstrong, une vieille amie, et son nouveau mari, l’écrivain Jonah Boyd.
À la fin du repas, Jonah Boyd, lit quelques pages de son prochain roman, qui s’annonce comme son œuvre maîtresse. Or celle-ci ne verra jamais le jour : les carnets de l’écrivain disparaissent mystérieusement le lendemain, et l’existence des convives s’en trouvera à jamais bouleversée… »
C’est Judith « Denny » Denham qui raconte ce qui s’est passé lors de ce fameux Thanksgiving de 1969 quand elle était encore la secrétaire et la maîtresse du professeur Ernest Wright ainsi que la confidente de Nancy, son épouse. Elle revient sur ses trente ans de bons et loyaux services au sein de cette famille et sur la malheureuse disparition du manuscrit original, de l’écrivain Jonah Boyd, qu’il consignait dans de précieux carnets.
L’ensemble de ces répercussions tragiques constitue un roman plaisant. Guidé par la seule voix de Denny, le lecteur est tenu en haleine, poussé à en savoir plus sur cette mystérieuse disparition et l’acharnement perpétué par les Wright autour de la maison familiale…
David Leavitt compose un roman élégant, plein de finesse en brossant un portrait ironique sur les mœurs américaines, sur le rapport entre l’écriture, la création artistique, la vérité et l’amour. À découvrir !
Voir l'avis de Clarabel dans ses Quartiers d'Été.