Éditions Actes-Sud/Babel, 236 pages, 2006.
Traduit de l’américain par Christine Le Bœuf.
Quatrième de couverture :
« Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie. Mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne pas retrouver l'inspiration.
Un matin, il découvre une nouvelle papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve les plus dangereuses surprises... »
La nuit de l’oracle a été ma deuxième tentative après « Le livre des illusions ». J’ai été, une fois de plus, subjuguée par le style de l’auteur, il sait à chaque page forger de belles phrases qui m’ont laissée sans voix. Ses mots m’ont touchée, il a cette faculté de pouvoir exprimer ce que l’on ressent. J’ai relu certains passages et je n’ai pas résisté à les recopier pour mieux m’en imprégner, les digérer, comme si le livre avait lu en moi. Ce livre est tout bonnement magique, éblouissant, comme la couverture !
Extrait :
« Il se rend compte que le monde n’est pas, comme il le croyait, un lieu raisonnable et ordonné, qu’il a tout faux depuis le début et n’y a jamais rien compris. Le monde est régi par le hasard. Des évènements fortuits nous guettent à chaque jour de nos vies, et ces vies peuvent nous être ôtées à tout moment, sans la moindre raison. »
Citation :
« Nous savons parfois les choses avant qu’elles ne se produisent, même si nous ne savons pas que nous savons. » Paul AUSTER - La nuit de l’oracle.
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L'avis d'Allie et du Biblioblog