Éditions Grasset, 1998, 104 pages.
Traduit de l’anglais par Alice Marchand
À partir de 9 ans
Quatrième de couverture :
« Le roman d'une vie en bandes dessinée : Ethel et Ernest vivent le grand amour, avec ses bonheurs et ses déchirures. Couple modeste, très anglais, décalé et follement attendrissant, ils portent un regard neuf sur le téléphone, la télévision, la hi-fi, le premier homme sur la lune, la guerre, la bombe atomique, les hippies, la naissance d'un petit Raymond qui - horreur ! - voudra devenir artiste... »
Cet album est un petit bijou, rempli d’humour et d’amour. Dans cette BD autobiographique, Raymond Briggs porte un regard plein de tendresse sur l’histoire d’une vie, celle de ces parents qu’il présente en première page sur une des photos en médaillon.
Le récit qui se déroule entre 1929 et 1971, retrace les étapes marquantes de la vie en Angleterre pour ce couple très amoureux l’un de l’autre ; sa mère Ethel et son père Ernest. Tout commence par leur rencontre (un joli coup de foudre), leur mariage, l’emménagement, leur vie à deux puis à trois à la naissance de leur fils unique Raymond. Ils assistent à l’arrivée du modernisme, subissent la Seconde Guerre mondiale, les difficultés économiques…Au milieu de tout cela, il y a Raymond qui grandit et qui, au grand désespoir de ses parents, veut devenir artiste.
Les dernières pages sont très émouvantes et j’y suis allée de ma larme, le couple a vieilli, mais s’aime comme au premier jour et quand la mort frappe l’un des deux, l’autre n’y résiste pas longtemps. C’est un très bel hommage que Raymond Briggs rend à ses parents, le ton est alerte et truculent, mais toujours empreint d’une grande émotion. À lire sans hésiter !
Un autre coup de coeur celui de Barbabella