Éditions Robert Laffont, 2005, 377 pages.
Traduit de l’anglais par Pierre Guglielmina.
Quatrième de couverture :
« Dans Lunar Park, Bret Esaton Ellis, enfant terrible des lettres américaines, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d'Elsinore Lane est hantée, que le spectre est son père mort et peut-être aussi que Patrick Bateman, le tueur d'American Psycho, que la moquette "pousse" dans la salle de séjour, qu'un coeur bat sous la "peau" d'un oiseau en peluche appelée Terby, que les femmes autour de lui ne verront jamais ces apparitions surnaturelles, que sont fils sait où sont allés les garçons qui disparaissent mystérieusement, qu'il doit retrouver la simplicité des phrases qu'il écrivait dans son premier livre, qu'un massacre des innocents d'un genre nouveau est en cours, qu'une seconde chance lui est donnée, que Lunar Park sera son dernier roman.
Avec son humour détaché et sa virtuosité, Bret Easton Ellis se joue du mythe de l'écrivain et nous plonge dans un rêve halluciné et jubilatoire, tout à la fois une sorte d'autobiographie fictive, un récit fantasmagorique de la vie de banlieue aux Etats-Unis, un hommage aux films et à la littérature d'épouvante, un témoignage de la douleur d'un fils, un exorcisme et une réévaluation de sa vie et de son oeuvre. »
C’est un livre que j’ai lu à sa sortie, mais qui reste coincé dans un coin de ma tête. Même si la quatrième de couverture paraît énigmatique ce roman d’autofiction est à savourer. Mais attention ! sous cette histoire d’homme marié, père de famille, vivant dans une immense propriété qui s’avèrerait hantée, se cache une véritable descente aux enfers d’un écrivain qui narre ses succès littéraires, sa vie, la drogue, sa débauche,.. Dans ce livre, l’auteur fait face à ses propres démons et il est difficile de faire la part des choses entre le virtuel et le réel. Pour bien apprécier ce genre de roman il vaut mieux se laisser transporter dans cet univers déroutant flirtant entre le polar et le fantastique.
Citation :
« Je ne veux pas avoir à clarifier ce qui est autobiographique et ce qui l’est moins. Mais c’est de loin le livre le plus vrai que j’aie écrit. Au lecteur de décider ce qui, dans Lunar Park, a bien eu lieu. » Bret Easton ELLIS
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