Éditions Le Dilettante, 2006, 186 pages.
Prix Jean Monnet des lycéens 2006.
C’est le premier livre que je lis de Chistine Avel et dans ce recueil aux douze nouvelles, racontant l’histoire quotidienne de personnes ordinaires, j’ai aimé son écriture espiègle et parfois décalée.
Toutes ces histoires tournent autour de l’apocalypse, les dénouements sont croustillants.
Petite, Clémence avait tout eu, toutes les maladies qui puissent exister, alors de voir une plaque rouge faire son apparition sur sa jambe rien d’étonnant, mais quand cette plaque devient l’obsession d’un jeune médecin spécialiste en maladie tropicale, il y a de quoi se poser des questions… Des questions, lui aussi s’en pose, ce petit garçon qui veut à tout prix, jusqu’à risquer sa vie, intégrer la bulle amoureuse dans laquelle sa mère s’est enfermée.
D’une histoire à l’autre, on se faufile avec délectation en passant par différentes émotions jusqu’à ressentir une pointe d’ironie pour ce couple pris au piège dans leur voiture, lors d’une visite au zoo, par des singes excités aux glapissements assourdissants. Vous l’aurez bien compris qu’avec l’Apocalypse sans peine, on fait la grimace, on a le cœur serré, on rit aussi, mais à aucun moment on ne s’ennuie.