Éditions Métaillé, 2001, 167 pages.
Traduit de l’espagnol (Colombie) par René Solis.
Antonio arrive en courant aux urgences de l’hôpital où Rosario, blessée par balle, vient de l’appeler. Elle lutte désespérément entre la vie et la mort. Devant le bloc opératoire, Antonio se souvient de leur première rencontre. C’est grâce à Emilio, son meilleur ami, qu’il fit sa connaissance et tout comme lui il tombe immédiatement amoureux de cette belle jeune femme. Tous les deux sont fascinés par cette mystérieuse tueuse qui les entraîne dans une relation triangulaire faite de plaisir, de vertige et de peur. Dans cette ville de Colombie, ils vont connaître les bas-fonds de Medellin où le cartel de la drogue et la prostitution bat son plein et où Rosario, « la fille aux ciseaux », surnommée ainsi le jour où elle coupa les couilles de celui qui l'avait violée quelque temps auparavant, effectue des missions mortelles pour les gangs du narcotrafic. Rosario se croit indestructible, malgré la mise en garde d’Antonio, mais l’inévitable va finir par se retourner contre elle.
La fille aux ciseaux sous cette apparence de violence est aussi un formidable roman d’amour. Rosario aime Emilio, mais c’est avec Antonio qu’elle aime passer du temps, mais Antonio dans cette relation intimiste tente de dissimuler son amour. L’histoire a du rythme, l’écriture est belle et poétique et chaque mot exprime aussi bien la mort que l’amour. À lire sans hésiter !
Extraits :
« On se demande toujours où est Dieu quand quelqu’un meurt. Je ne sais pas ce que je vais faire de toutes les questions qui vont surgir à partir de maintenant, ni ce que je vais faire de cet amour qui ne m’a servi à rien. »
« La plupart du temps il suffit d'une seconde pour que le destin décide dans un sens ou dans un autre. »
Citation :
« Ce n’est pas combien de temps on vit qui compte, c’est comment. » Jorge FRANCO-RAMOS, La fille aux ciseaux.
Lu dans la presse :
« Le roman devient célèbre dès lors qu'un journaliste politique colombien, Enrique Santos, le recommande parce qu'il lève le voile sur un problème selon lui jamais traité : l'élévation sociale d'une femme qui impressionne les classes aisées par ses récits de ce qui se passe « en bas ».
Émilio Maillé, quant à lui, découvre le livre suite à un article paru dans le quotidien espagnol « El País » et décide de l'adapter pour son premier long-métrage de fiction ».
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Le site officiel de Jorge Franco-Ramos